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International

La Russie annonce la prise de localité ukrainienne près du bastion de Chasiv Yar

L’armée russe a annoncé la prise de la ville de Bogdanivka, située à proximité du bastion stratégique de Khasiv Yar, un important carrefour dans la région ukrainienne de Donetsk.

Selon le ministère russe de la Défense, des unités du Groupement Sud ont pris dimanche le plein contrôle de ce village, habité avant la guerre par moins d’une centaine de personnes.

En outre, les soldats russes ont rejeté deux contre-attaques de la brigade mécanisée 93 de l’armée ukrainienne et ont amélioré leurs positions en direction de Chasiv Yar, selon la source.

L’Ukraine avait averti ces dernières semaines que ce bastion, qui est défendu par la brigade mécanisée 41, était la principale cible de Moscou dans le cadre de son offensive actuelle au cœur du Donbass.

C’est pourquoi le président ukrainien Volodymir Zelenski a personnellement harngué vendredi les troupes à Khasiv Yar, place forte que Moscou espère conquérir pour le 9 mai, anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie.

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La prise de ce carrefour ouvrirait la voie à l’attaque russe contre le principal centre militaire ukrainien du Donbass, Kramatorsk, et la ville de Sloviansk, où le soulèvement pro-russe a éclaté en 2014.

L’armée russe a lancé en octobre 2023 une offensive le long du front qui lui a permis de récupérer plusieurs bastions ukrainiens, dont Avdivka, une localité située à l’extérieur de la ville de Donetsk.

Néanmoins, les Russes n’ont pas réussi à récupérer le territoire dans la région nord-est de Kharkov qu’ils contrôlaient entre février et septembre 2022, afin de créer une ceinture de sécurité et de réduire les attaques et les incursions ennemies contre la région frontalière de Belgorod.

La Russie a également déclaré avoir rejeté une attaque ukrainienne contre un navire de la flotte de la mer Noire dans le port de Sébastopol, dans la péninsule annexée de Crimée.

L’attaque, prétendument réalisée avec des missiles anti-navire, a eu lieu dimanche matin dans la partie nord de la base de la flotte russe, a expliqué Mikhaïl Razvozhaev, gouverneur de Sébastopol.

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« Il y a eu un petit incendie qui a été rapidement éteint », a ajouté sur Telegram le gouverneur, qui n’a pas identifié le navire attaqué.

Pour cette raison, le transit à travers le pont de Crimée, seul lien entre la péninsule et la Russie continentale, a été provisoirement suspendu.

Des témoins en personne ont signalé le passage de plusieurs camions de pompiers en direction de la baie.

Avec des missiles et des drones navals et aériens de fabrication interne, l’Ukraine a réussi à détruire depuis le début de la guerre un tiers des navires de la flotte de la mer Noire, qui lui a causé tant de dégâts au cours des premiers mois d’hostilités.

Kiev a détruit en février le navire de débarquement ‘Caesar Kunikov’ et la corvette porte-missiles ‘Ivanovets’ près des côtes de la péninsule de Crimée annexée, et début mars, elle a également coulé la corvette ‘Sergueï Kótov’.

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Pour cette raison, le commandant en chef de la marine russe et le chef de la flotte de la mer Noire ont été destitués.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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