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Chili: rendre à la vie sauvage des condors nés en captivité

Photo: JAVIER TORRES / AFP

18 janvier | Par AFP |

Alhué et Mailén, deux condors des Andes nés en captivité dans un centre de réhabilitation près de Santiago, devraient pouvoir poursuivre leur vie à l’état sauvage à la faveur d’un programme de repeuplement du plus grand oiseau volant du monde.

Selon la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ce rapace charognard qui vit en Amérique du Sud le long de la Cordillère des Andes est classé parmi les espèces vulnérables. Sa population est estimée à 6.700 individus.

Le condor est vénéré par les peuples indigènes d’Amérique du sud et figure sur les armoiries nationales de Colombie, d’Equateur, de Bolivie et du Chili.

L’espoir du Centre de réhabilitation d’oiseaux rapaces (CRAR) de la société d’ornithologie chilienne est qu’Alhué, un mâle, et Mailén, une femelle, ne connaîtront pas le sort de leurs parents et déploieront un jour leurs immenses ailes de quelque trois mètres d’envergure au dessus des hauts plateaux andins.

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Le CRAR, fondé en 1990 et installé à Talagante, à 40km de Santiago, recueille des oiseaux de proie – hiboux, faucons ou condors – blessés, accidentés ou qui ont toujours vécu en captivité.

Tous ne peuvent pas être rendus à la vie sauvage, comme la mère d’Alhué, incapable de voler depuis qu’elle a heurté une ligne à haute tension en 1997 au nord de Santiago. La mère de Mailén, elle, a été amenée au CRAR en 2006 alors qu’elle n’avait qu’un an, récupérée tout bébé à Aysén, l’une des régions les plus au sud du Chili. Mais habituée à la présence des humains, elle ne pouvait plus s’adapter à la vie sauvage.

Au fil des ans, 25 poussins condors nés en captivité sont passés par le CRAR. Quatre sont morts, d’autres n’ont jamais pu quitter le centre « parce qu’ils ne peuvent pas voler ou parce qu’ils sont habitués aux humains », mais 13 ont pu être relâchés.

Apprendre à socialiser

Alhué et Mailén, âgés de quelques semaines à peine, ont un duvet encore gris pâle et leur équilibre est précaire pour se déplacer dans la cage de leurs parents.

Dans six à neuf mois, lorsque ils auront atteint leur pleine maturité, couverts d’un plumage brun, ils seront séparés de leurs géniteurs qui pourront pondre un nouvel oeuf, un peu plus d’un an après leur naissance. Dans la nature, le cycle de reproduction est de deux à trois ans.

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Dans une grande cage avec d’autres oiseaux candidats à la vie sauvage, et des aînés chargés de parfaire leur éducation, les jeunes condors apprendront à socialiser et communiquer.

« Ici, une hiérarchie est établie où les mâles adultes sont dominants. Ils doivent apprendre cette hiérarchie, au prix de nombreux coups de bec, pour prendre leur place dans la société des condors », explique Eduardo Pavez, fondateur du CRAR.

Une étape nécessaire avant leur nouvelle vie, peut-être au printemps austral 2024, qui permettra à Alhué et Mailén de savoir nouer des liens avec d’autres condors sauvages qui leur montreront leur nouveau territoire et les endroits où se nourrir.

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Le corps démembré d’une avocate retrouvé dans la province de Guayas ; sa fille arrêtée

Le parquet général de l’État d’Équateur a confirmé ce vendredi la découverte du corps démembré d’une femme dans un appartement situé dans la province côtière du Guayas, au sud-ouest du pays. La victime a été identifiée comme Martha S. C., une avocate de 47 ans portée disparue depuis le 5 octobre dernier.

Selon les autorités, le corps a été retrouvé dans une machine à laver et un seau en plastique à l’intérieur d’un logement situé dans le quartier résidentiel de Sauces 9, à Guayaquil. L’appartement était occupé par la fille de la victime, désormais placée en détention dans le cadre de l’enquête.

La découverte a été rendue possible grâce à l’analyse des images de vidéosurveillance, qui ont permis aux enquêteurs de localiser le lieu. Sur place, la police a saisi une scie électrique, sept couteaux, un broyeur, une machette, un téléphone portable, un ordinateur portable et une carte bancaire, considérés comme des éléments de preuve.

Des voisins ont raconté que, après la disparition de l’avocate, sa fille avait participé activement aux recherches, allant jusqu’à frapper aux portes du quartier pour demander si quelqu’un l’avait vue. Toutefois, au fil des jours, les habitants ont commencé à percevoir de fortes odeurs provenant de l’appartement, ce qui a conduit à l’intervention des autorités.

La police poursuit ses investigations afin de déterminer les circonstances et le mobile du crime, tandis que la fille de la victime reste en garde à vue.

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Trump affirme que Maduro “lui a tout offert” pour éviter un affrontement avec les États-Unis

Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro lui avait « tout offert », affirmant que ce dernier ne voulait pas « s’en prendre » (fuck around) aux États-Unis.

« Il m’a tout offert. Tu as raison. Tu sais pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas s’en prendre aux États-Unis », a déclaré Trump aux journalistes à la Maison-Blanche, en réponse à une question sur d’éventuelles concessions proposées par Maduro pour négocier avec Washington.

Selon le New York Times, publié la semaine dernière, Maduro aurait proposé à Trump d’ouvrir aux entreprises américaines l’accès aux projets pétroliers et aurifères du Venezuela, de leur accorder des contrats préférentiels, de rediriger vers les États-Unis les exportations de pétrole destinées à la Chine, et de rompre les accords miniers et énergétiques avec la Chine, l’Iran et la Russie.

Le Miami Herald a révélé jeudi que la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodríguez et son frère, Jorge Rodríguez, président de l’Assemblée nationale, auraient proposé à Washington de diriger un gouvernement de transition sans Maduro, afin de préserver la stabilité politique du pays.

Ces informations surviennent alors que les États-Unis ont lancé un déploiement militaire inédit dans la mer des Caraïbes, au cours duquel plusieurs embarcations — que Washington affirme appartenir à des réseaux de narcotrafic liés au gouvernement vénézuélien — ont été détruites.

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Par ailleurs, Trump a annoncé cette semaine avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, tout en étudiant la possibilité d’attaques terrestres contre le narcotrafic, après les bombardements de bateaux suspects.

De son côté, Maduro, qui rejette toute accusation de liens avec le narcotrafic, a averti jeudi que le commandement politique et militaire du pays est “plus uni que jamais” pour défendre le Venezuela face aux menaces américaines, tandis que sa vice-présidente a démenti les informations publiées par le Miami Herald.

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Jugée par contumace, l’ex-Première ministre Sheikh Hasina menacée de peine capitale

Le parquet du Bangladesh a demandé jeudi la peine de mort pour l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina, jugée par contumace pour crimes contre l’humanité liés à la répression sanglante des manifestations de 2024.

« Nous exigeons la peine maximale à son encontre », a déclaré aux journalistes le procureur en chef, Tajul Islam, devant le tribunal de Dacca.

Hasina, 78 ans, a défié les ordres judiciaires de revenir dans son pays depuis l’Inde, où elle s’est réfugiée l’an dernier pour échapper aux accusations portant sur l’organisation d’une répression meurtrière visant à écraser un soulèvement populaire dirigé par des étudiants.

Selon l’ONU, jusqu’à 1 400 personnes ont été tuées lors des affrontements entre juillet et août 2024.

« Pour un seul meurtre, la peine de mort est la règle. Pour 1 400 meurtres, elle devrait être condamnée 1 400 fois, mais comme cela n’est pas humainement possible, nous réclamons au moins une peine », a ajouté Islam.

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Le parquet affirme que Hasina était « le noyau autour duquel tous les crimes de juillet à août ont été commis ».

Elle est jugée par contumace aux côtés de son ancien ministre de l’Intérieur, Asaduzzaman Khan Kamal, également en fuite, et de l’ancien chef de la police Chowdhury Abdulah Al Mamun, actuellement détenu et qui s’est déclaré coupable.

Depuis le début du procès le 1er juin, de nombreux témoignages ont décrit l’implication de Hasina, qui aurait ordonné ou laissé faire les massacres.

« Son objectif était de s’accrocher au pouvoir de façon permanente », a conclu le procureur.

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