International
Brésil: sécurité renforcée avant de nouvelles manifestations bolsonaristes

12 janvier | Par AFP | Ramon Sahmkow |
Les mesures de sécurité ont été renforcées mercredi à Brasilia et dans d’autres villes pour éviter de nouveaux débordements avec l’appel à des manifestations de bolsonaristes, trois jours après le saccage des lieux de pouvoir dans la capitale.
Sur les réseaux sociaux, des messages de partisans de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro appellent à manifester mercredi soir dans plusieurs grandes villes brésiliennes, dont Brasilia, « pour reprendre le pouvoir ».
Des policiers, des camions anti-émeutes et un hélicoptère ont été déployés dans la capitale mercredi, mais aucun manifestant n’était présent durant la première heure de la mobilisation qui devait débuter à 18h locale.
A Rio de Janeiro, où des forces de police surveillent le lieu prévu du rassemblement, les manifestants ne se sont pas non plus déplacés.
A Sao Paulo, seuls deux jeunes sont apparus sur l’avenue Paulista portant des T-shirts jaunes et verts, les
couleurs du drapeau national devenues emblématiques des manifestations pro-Bolsonaro.
« Je suis venu défendre la liberté d’expression du peuple brésilien », a déclaré à l’AFP Luis Augusto Machado, 20 ans.
Bien qu’il soit opposé au président Luiz Inácio Lula da Silva, Machado a exprimé avec force son « rejet » des actions de dimanche qui ont secoué Brasilia.
Un sondage publié ce mercredi par la société Atlas Intelligence a montré que si la majorité des Brésiliens rejettent ce qui s’est passé, 18,4% se disent d’accord avec la violente manifestation qui a touché la capitale, et 10,5% estiment que l’invasion du siège des pouvoirs publics a été « tout à fait justifiée ».
Le vice-ministre de la Justice, Ricardo Cappelli, a annoncé en conférence de presse que la zone de l’Esplanade des ministères, grand espace vert qui entoure les bâtiments gouvernementaux et le Congrès, serait fermée à la circulation des véhicules, et que « des barrières et des barrages filtrants avec fouille » avaient été dressés pour les piétons.
« Tous les effectifs ont été mobilisés (…) Il n’y a pas la moindre possibilité de voir se reproduire dans la capitale les événements inacceptables du 8 janvier », a-t-il assuré.
M. Cappelli a été nommé dimanche soir par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva pour reprendre en main le commandement de la sécurité à Brasilia après l’effarant remake brésilien de l’invasion du Capitole à Washington deux ans plus tôt.
De hordes de partisans de Jair Bolsonaro refusant sa défaite électorale face à Lula fin octobre ont semé le chaos dans la capitale, envahissant le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Congrès, et détruisant tout sur leur passage, y compris des oeuvres d’art.
Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et les autorités mènent l’enquête pour identifier ceux qui ont financé et organisé ces débordements.
« C’est un groupe de fous furieux qui n’ont pas encore compris que l’élection est terminée », a déclaré mercredi le président Lula, lors d’une réunion au Palais présidentiel avec des représentants du Congrès, dont le président de la Chambre des députés, Arthur Lira.
L’étau se resserre
Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a annoncé au même moment de lourdes sanctions en cas d’invasion de bâtiments publics ou de blocage de routes, qui seront punis par de fortes amendes ou des peines de prison, selon les infractions.
Ce magistrat, qui est la bête noire des bolsonaristes, avait promis mardi de « combattre avec fermeté le terrorisme, ces putschistes qui veulent instaurer un régime d’exception ».
Il a émis mardi soir un mandat d’arrêt contre Anderson Torres, ancien ministre de la Justice de Jair Bolsonaro, pour collusion présumée avec les émeutiers en tant que secrétaire à la sécurité de la capitale, poste dont il a été démis après les troubles.
M. Torres se trouve aux Etats-Unis, comme Jair Bolsonaro, qui avait quitté le Brésil deux jours avant l’investiture de Lula, se refusant à lui remettre l’écharpe présidentielle le 1er janvier.
Niant « toute collusion avec la barbarie », M. Torres a déclaré sur Twitter qu’il allait rentrer au Brésil afin de « se présenter à la justice » et s’occuper de sa défense.
L’ex-président, pour sa part, est sorti mardi soir de l’hôpital de Floride où il avait été admis la veille pour des douleurs abdominales.
Il a ensuite partagé sur Facebook une vidéo d’un procureur remettant en cause la victoire de Lula au second tour du 30 octobre, avant de l’effacer quelques heures plus tard.
Mercredi, Ana Priscila Azevedo, soupçonnée d’être l’une des organisatrices des émeutes, a été arrêtée à Luziânia, près de Brasilia, selon la presse brésilienne.
Cette militante d’extrême droite a écrit de nombreux messages d’incitation à la violence sur les réseaux sociaux, où elle a publié dimanche une série de selfies pris durant l’invasion des lieux de pouvoir.
International
Trump n’exclut pas une intervention au Venezuela face aux tensions croissantes avec Caracas

Le président des États-Unis, Donald Trump, a averti ce dimanche que son pays n’excluait pas une intervention sur le territoire vénézuélien, dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Caracas.
« Nous verrons ce qui se passera. Écoutez, le Venezuela nous envoie des membres de gangs, des trafiquants de drogue et des stupéfiants. C’est inacceptable », a déclaré Trump à la presse depuis le New Jersey, avant de rentrer à Washington.
« Nous n’aimons pas ce que le Venezuela nous envoie : ni ses drogues, ni ses gangs. Nous n’aimons pas cela, pas du tout », a ajouté le président américain.
Ces déclarations interviennent après le déploiement de huit navires militaires et d’un sous-marin américain dans la mer des Caraïbes, dans le cadre d’opérations censées renforcer la lutte contre le narcotrafic. Dans ce contexte, les États-Unis ont récemment annoncé avoir abattu une embarcation qui, selon leurs autorités, transportait de la drogue et onze présumés membres du Tren de Aragua, un groupe criminel d’origine vénézuélienne.
Le gouvernement de Nicolás Maduro a rejeté cette version et condamné l’attaque. Interrogé sur la légalité de l’opération, Trump a réaffirmé la position ferme de son administration.
International
Une explosion dans un bar de Madrid provoque l’effondrement partiel d’un bâtiment

Au moins 21 personnes ont été blessées après une explosion ayant provoqué l’effondrement partiel d’un immeuble à Madrid, capitale de l’Espagne, samedi après-midi, selon les autorités locales.
L’explosion s’est produite vers 15h00 dans un bar du sud de Madrid, d’après la chaîne de télévision locale TeleMadrid. Les services d’urgence ont indiqué que trois des blessés se trouvent dans un état grave.
Des unités de pompiers, des ambulances ainsi que des agents de police locaux et nationaux ont été dépêchés sur place. Les pompiers ont travaillé à retirer les débris de l’immeuble endommagé.
Une enquête est en cours, et les premiers rapports suggèrent une fuite de gaz possible comme cause de l’explosion.
International
Delcy Rodríguez accuse l’Équateur d’être le principal exportateur de cocaïne vers les États-Unis et l’Europe

La vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodríguez, a de nouveau désigné jeudi l’Équateur comme le « principal exportateur de cocaïne » vers les États-Unis et l’Europe, tout en qualifiant le président équatorien, Daniel Noboa, de « narcoprésident ». Elle l’accuse d’être associé à une entreprise qui expédierait cette drogue de manière « dissimulée » vers ces destinations.
Lors d’un congrès du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), retransmis par la chaîne publique Venezolana de Televisión (VTV), Rodríguez a affirmé que la quasi-totalité de la cocaïne produite principalement en Colombie, ainsi qu’au Pérou et en Bolivie, transite par l’Équateur, d’où elle serait envoyée dans des conteneurs de bananes.
« Qui est associé à la principale entreprise de transport de bananes d’Équateur ? Son président. C’est pourquoi ils ont eu besoin de la fraude électorale contre la présidente Luisa González (ancienne candidate correíste), car c’est le principal centre d’exportation de cocaïne vers le Nord, les États-Unis et l’Europe », a-t-elle déclaré.
La ministre des Hydrocarbures a ajouté que la cocaïne est cachée dans les conteneurs avec la marchandise, transitant par le Panama avant de continuer vers l’Europe et les États-Unis.
Lundi dernier, Rodríguez avait accusé les États-Unis d’avoir fait de la Colombie le premier producteur mondial de cocaïne et affirmé qu’aujourd’hui le principal exportateur est l’Équateur, mentionnant également la récente visite du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, dans ce pays.
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