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International

Paraguay: controverse politique sur une aide de l’UE à l’éducation

Photo: Actualidad RT

| PAr AFP |

Une aide de l’Union européenne à l’éducation au Paraguay agite la classe politique de ce pays d’Amérique du Sud, après son rejet par les députés qui ont argué d’un risque d’interférence dans les programmes, notamment sur les questions de genre, ce qu’a démenti l’UE.

Dans un communiqué lundi, la délégation de l’UE à Asuncion a exprimé sa « profonde préoccupation face au projet de loi visant à abroger la convention de financement » entre l’UE et le Paraguay. 

« Nous regrettons la désinformation engendrée et les éventuelles répercussions », poursuit le texte, auquel se sont associées les ambassades de pays membres de l’UE et du Royaume-Uni au Paraguay.

La semaine dernière, la Chambre basse a approuvé une dérogation à un accord de financement entre l’UE et le Paraguay, qui bloquerait le déboursement de 38 millions d’euros. Le projet de dérogation doit a présent passer devant le Sénat.

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Le refus, a expliqué le chef du groupe du Parti Colorado (conservateur) au pouvoir, Basilio Nuñez, est motivé par « la pression » pour que l’aide soit liée à un projet de « transformation éducative » visant à introduire « l’idéologie de genre » dans l’enseignement, et placer « la société au-dessus de la famille en tant que garante des enfants ».

L’UE assure qu’ »elle ne décide pas du contenu du schema éducatif au Paraguay. Cette responsabilité revient aux autorités nationales ». 

Elle a rappelé en outre que l’aide -85 M EUR en tout, dont 47 ont déjà été executés- est destinée « aux priorités définies par le secteur éducatif », notamment « kits scolaires, alimentation, textes éducatifs et infrastructure ». Et qu’elle est « sans conditions ».

Le président paraguayen Mario Abdo Benitez, également du Parti Colorado, mais d’un courant distinct, a dénoncé le vote « immature » des députés. 

Il y a vu une « maneuvre électorale et une manipulation », peu avant les primaires du 18 décembre en vue de la présidentielle d’avril 2023. Lui-même et son prédécesseur à la présidence, Horacio Cartes, y soutiennent des candidats rivaux.

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A l’inverse, des parlementaires opposés au chef de l’Etat le soupçonnent de vouloir tirer profit politique des retombées de l’aide européenne dans le cadre de la campagne.

M. Abdo a assuré qu’il utiliserait son veto pour empêcher que l’aide européenne ne soit suspendue si le Sénat votait comme la Chambre basse, ce qui aurait pour effet de renvoyer le texte devant les sénateurs, où il aurait alors besoin d’une majorité renforcée.

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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