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En gardant le Sénat, Biden garde des marges de manoeuvres

Photo: Saul Loeb / AFP

| Par AFP |

Cinq jours après les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le parti démocrate est assuré de conserver le contrôle du Sénat et les républicains semblent en passe de regagner la Chambre des représentants.

Cette probable cohabitation au Congrès réduira les marges de manœuvre du président Joe Biden jusqu’en 2024, sans lui couper totalement les ailes.

Juges ou ambassadeurs

Le président américain a le pouvoir de nommer tous les juges fédéraux, y compris les magistrats de la Cour suprême, mais aussi les ambassadeurs, le patron de la banque centrale et les chefs des puissantes agences gouvernementales, comme celle régulant l’environnement, les médicaments ou les armes à feu.

Mais la Constitution prévoit que ses candidats soient confirmés au Sénat.

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Les démocrates, qui sont sûrs d’avoir au moins 50 sièges sur 100 à la chambre haute, pourront valider les choix de Joe Biden, puisque la vice-présidente Kamala Harris a le pouvoir de départager les sénateurs.

Le président démocrate, qui nomme depuis deux ans les juges à une cadence aussi rapide que l’avait fait son prédécesseur Donald Trump de 2016 à 2020, devrait donc poursuivre sur cette lancée et laisser à son tour sa marque sur les tribunaux du pays.

Jusqu’ici, il a privilégié la diversité des profils, choisissant une majorité de femmes ou de magistrats issus de minorités, quand Donald Trump avait choisi ses candidats sur leurs états de service conservateurs.

Les lois

Pour être adopté, un texte de loi doit être voté dans les deux chambres du Congrès. 

Si les républicains redeviennent majoritaires à la Chambre, Joe Biden et les démocrates ne pourront donc pas faire passer de nouveaux grands projets.

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Mais leurs rivaux non plus. 

Or, les républicains avaient menacé de détricoter certaines mesures adoptées sous Joe Biden s’ils reprenaient le contrôle des deux chambres. Ils voulaient notamment revenir sur les fonds alloués aux services des impôts pour engager de nouveaux agents, ou sur certaines réformes dans le monde de l’éducation. 

Ils avaient aussi prévu de s’attaquer au droit à l’avortement ou de légiférer sur les armes à feu, ce qui aurait poussé Joe Biden à faire usage de son droit de veto.

Le président de 79 ans ne sera finalement pas contraint de camper sur cette posture défensive, et devra au contraire user de ses talents de négociateur pour éviter, notamment, une paralysie de l’administration fédérale (le fameux « shutdown »). 

La semaine dernière, il s’est engagé à « travailler » avec l’opposition républicaine et des compromis avec les modérés seront nécessaires pour faire adopter le budget, les dépenses militaires ou agir sur le plafond de la dette.

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Et les enquêtes ?

La Chambre, aux mains des démocrates, avait lancé une enquête sur le rôle de Donald Trump dans l’assaut du 6 janvier 2021. Mais les jours de la commission en charge de l’enquête semblent comptés.

Les républicains, s’ils reprennent bien la majorité dans cette enceinte, mettront un terme à ce qu’ils qualifient de « mascarade », et lanceront en revanche une kyrielle d’investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d’Afghanistan.

Ils pourraient aussi s’en prendre à son fils Hunter, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

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Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien demande une meilleure exécution du budget

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.

« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.

La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.

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International

Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.

« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.

Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.

Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».

Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».

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Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.

« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.

Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.

D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.

C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.

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