International
Le risque pour les protégés du TPS lors des prochaines élections présidentielles aux États-Unis
Les élections présidentielles aux États-Unis sont dans moins d’un mois et il y a de nombreux immigrants, pour la plupart des Salvadoriens, qui risquent leur séjour dans le pays nord-américain puisqu’ils n’ont pas le droit de vote.
Depuis plus de deux décennies, de nombreux «Tepesianos» attendent une solution permanente à leur statut migratoire, ils exigent entre autres, le droit de demander la résidence permanente ou la citoyenneté. Des dossiers qui ont connu un revers décisif en septembre dernier, lorsque la Cour d’Appel du Neuvième Circuit a donné le feu vert à l’administration du président Donald Trump pour mettre fin au TPS.
Ce programme, créé en 1990 par le Congrès américain, accorde un permis de séjour dans le pays aux citoyens de pays touchés par des conflits armés, victimes de violences ou de catastrophes naturelles.
Le Statut de Protection Temporaire (TPS) a été conçu à l’origine comme un solution temporaire, comme son nom l’indique. Mais il s’est élargi au fil des ans, laissant ses bénéficiaires sous un statut migratoire avec une certaine irrégularité, à tel point que cela les empêche de demander des «papiers» légaux et souvent même de se rendre dans leur pays d’origine en raison du risque de ne pas pouvoir être admis aux États-Unis.
Des centaines de personnes demanderont la résidence aux États-Unis pour les bénéficiaires du TPS après l’élection (quel que soit le résultat). Depuis septembre, après la décision du tribunal, un groupe de «Tepesianos» est monté à bord d’un bus appelé «Libertad» avec le message «Residence maintenant», qui prévoit de traverser 54 villes dans 32 États pour rejoindre Washington, D.C. dans les premières semaines de novembre.
Cette tournée, appelée par ses organisateurs «Sur la route de la justice», est soutenue par l’Alliance Nationale TPS, composée du Centre de Ressources d’Amérique Centrale (CARECEN) et du Réseau National d’Organisation des Travailleurs (NDLON), rassemble des gens avec TPS du Salvador et du Honduras.
Selon les informations de Telemundo et des agences de presse, il y a trois messages que cette caravane porte. Le premier, la résidence permanente pour les bénéficiaires du TPS; le second, pour faire prendre conscience aux gens que le coronavirus est réel, qu’il faut prendre soin de soi; le troisième est de «voter, voter et voter» et d’élire les personnes qui représentent le mieux les intérêts de la classe ouvrière et des immigrés aux États-Unis, puisque cet avenir est réservé à ceux qui ont le privilège de choisir: les citoyens américains.
Sources: Telemundo et agences
International
Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.
Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.
Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.
Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.
Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.
Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.
International
Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.
Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».
Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.
« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.
Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.
International
Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.
Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.
Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »
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