Connect with us

International

Biden peut-être relancé après les « midterms », mais jusqu’où?

Foto: Mandel Ngan / AFP

| Par AFP | Aurélia End |

On lui prédisait une claque, mais Joe Biden semble avoir limité la casse aux élections américaines de mi-mandat. Reste à voir dans quelle mesure cela suffira à lui donner un nouvel élan, jusqu’en 2024 voire au-delà.

Le démocrate de 79 ans, qui pendant sa campagne n’avait cessé de durcir le ton contre les républicains « extrêmes » ralliés à son prédécesseur Donald Trump, a enchaîné, pendant la soirée électorale, les coups de fil avec les démocrates ayant remporté certaines courses, que ce soit pour des postes de gouverneurs, à la Chambre des représentants ou au Sénat.

« Y compris des gens que j’ai rencontrés cette année », a-t-il tweeté, avec une photo de lui au téléphone, en col roulé et casquette sur la tête, comme pour s’attribuer un peu du mérite de ces victoires.

Ses équipes en tous cas étaient « tout étourdies et enchantées », a dit l’ancienne porte-parole de Joe Biden, Jen Psaki, devenue commentatrice sur la chaîne MSNBC, après avoir contacté ses anciens collègues.

Advertisement
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Phase délicate

Si les dernières tendances se confirment – à savoir que les démocrates ne concèderaient aux républicains qu’une courte majorité à la Chambre des représentants, tandis que le suspense persiste sur le Sénat – Joe Biden ferait mentir des sondages qui le donnaient, avec son parti, lourdement perdant.

Et il pourrait, malgré une inflation galopante, une cote de confiance anémique et les attaques violentes de Donald Trump, se trouver mieux loti que les derniers présidents démocrates, Barack Obama et Bill Clinton, qui avaient bu le bouillon lors de « midterms ».

Mais Joe Biden n’en aborde pas moins une phase délicate.

Dans une Amérique où les divisions partisanes sont plus profondes que jamais, pourra-t-il, avec sa longue expérience de sénateur, et ses convictions profondément centristes, créer du consensus avec les républicains?

Rien n’est moins sûr, et il pourrait faire face à une longue paralysie parlementaire, avec des empoignades sans fin autour de projets de législation mort-nés.

Advertisement
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Reste aussi à savoir dans quelle mesure le parti conservateur, qui promettait une stratégie parlementaire agressive, restera sur cette ligne.

Avoir la majorité, même de peu, à la Chambre, offre un pouvoir conséquent en matière de supervision et la droite avait promis d’en user pour lancer nombre d’enquêtes contre Joe Biden, son bilan et son entourage. 

L’une de ses représentantes les plus virulentes, Marjorie Taylor Greene, réélue à la Chambre, a déjà promis par exemple de s’en prendre à Hunter Biden. Le plus jeune fils du président, au passé tourmenté marqué par les addictions, est depuis toujours une vulnérabilité du président. 

Le « Grand Old Party » lui reproche d’avoir utilisé le capital politique de son père pour faire des affaires avec la Chine et l’Ukraine. 

Les yeux rivés sur 2024

« Je mènerai le combat pour assurer que mon parti n’échoue surtout pas », a écrit cette fidèle de Donald Trump dans un communiqué. 

Advertisement
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Majoritaire à la Chambre, le parti républicain disposerait aussi de moyens de pression budgétaire. Il pourrait agiter la menace d’un « shutdown » – une paralysie de l’administration fédérale – voire d’un défaut de paiement de la première puissance mondiale.

Et il faudra de toute façon encore un certain temps avant que ne se décante le résultat au Sénat, doté de compétences étendues.

Au-delà, la grande question pour Joe Biden, et pour les démocrates, est celle de la présidentielle de 2024.

Le président américain a jusqu’ici toujours dit avoir l’intention de se représenter. Il n’avait pas d’autre choix, sous peine de perdre immédiatement tout capital politique.

Mais la perspective n’enchante guère l’opinion publique, ni même les démocrates, bien conscients de l’âge du président, qui fêtera dans quelques jours son 80ème anniversaire. 

Advertisement
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait annoncer sa candidature le 15 novembre en Floride. 

Son grand rival démocrate sera loin, lui qui part vendredi pour un marathon diplomatique l’emmenant à la COP27 en Egypte, au Cambodge pour un sommet de l’Asean, puis en Indonésie pour le sommet du G20. 

Impossible, pour l’heure, de savoir si Joe Biden fera avant son départ la lumière sur ses intentions pour 2024.

Continue Reading
Advertisement
20250901_vacunacion_vsr-300x250
20250901_vacunacion_tetravalente-300x250
20250701_vacunacion-influenza-300x250
20250701_vacunacion_vph-300x250
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250715_donacion_sangre_central_300x250
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Maduro accuse Washington de mener une « guerre multiforme » contre le Venezuela

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a affirmé mardi que les États-Unis soumettent son pays à une « guerre multiforme », dénonçant une violation du droit international, après que le président américain Donald Trump a annoncé que ses forces avaient détruit trois embarcations vénézuéliennes dans les Caraïbes.

« Le Venezuela est soumis, de manière immorale, en violation du droit international et de la Charte des Nations unies », a déclaré Maduro lors de la présentation du Conseil national pour la souveraineté et la paix, selon le portail Globovisión.

Le chef de l’État a dénoncé une offensive américaine qu’il qualifie de « menace absolument condamnable, criminelle et immorale », en particulier au cours des cinq dernières semaines. Il a ajouté que l’objectif stratégique de Washington serait de s’emparer des richesses naturelles du Venezuela par un changement de régime, tout en affirmant que son pays « saura résister et sortir victorieux, plus fort, plus pacifique, plus démocratique et plus uni », selon la chaîne publique VTV.

Sans mentionner directement les récentes attaques américaines, Maduro a rappelé que « le Venezuela avait déjà été la cible de sous-marins nazis dans les Caraïbes » et que, dans l’État de Zulia, « plus de 30 navires avaient été coulés et des installations de raffinage de pétrole attaquées ».

De son côté, Donald Trump a déclaré quelques heures plus tôt qu’une troisième attaque contre des bateaux vénézuéliens avait été menée par l’armée américaine dans les Caraïbes, dans le cadre de sa politique antidrogue. Si le Pentagone n’a confirmé que deux opérations de ce type ces dernières semaines, Trump a insisté : « Nous avons coulé trois navires, en réalité, et non deux. Vous en avez vu deux, mais ce sont trois ».

Advertisement

20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Ces attaques ont accentué les tensions aux États-Unis, où certains membres du Congrès estiment que Caracas ne représente pas une menace directe et que Washington ne dispose pas de base légale suffisante pour frapper ces navires, étant donné qu’ils ne sont pas considérés comme des « objectifs militaires » et qu’aucun état de guerre n’a été déclaré.

Continue Reading

International

Mexico : le bilan de l’explosion d’un camion de gaz à Iztapalapa s’élève à 20 morts

Le Secrétariat à la Santé de la Ville de Mexico a porté à 20 le nombre de morts causés par l’explosion d’un camion-citerne de gaz survenue le 10 septembre dernier dans la municipalité d’Iztapalapa, à l’est de la capitale.

À 10h00, heure locale (16h00 GMT), les autorités ont indiqué que 20 personnes avaient perdu la vie, tandis que 31 restaient hospitalisées et que 33 autres avaient déjà quitté les établissements médicaux.

Dans une mise à jour publiée dimanche soir à 22h00 (04h00 GMT lundi), le ministère de la Santé publique de la capitale avait fait état de 19 décès, 32 hospitalisations et 33 blessés sortis de l’hôpital. Le dernier décès confirmé est celui d’Eduardo Romero Armas, 30 ans, hospitalisé à l’Hôpital de Traumatologie Victoriano de la Fuente Narváez, à Magdalena de las Salinas.

L’explosion s’est produite dans l’après-midi du mercredi 10 septembre, lorsqu’un camion-citerne d’une capacité de 49 500 litres s’est renversé avant d’exploser sur la Calzada Ignacio Zaragoza, près du pont de la Concordia, dans l’est de la capitale.

Les autorités poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la cause exacte de l’accident.
Cependant, selon des médias locaux citant l’expertise du Parquet général de justice de la ville, la vitesse excessive et le manque d’expérience du conducteur du camion appartenant à l’entreprise Silza auraient provoqué le renversement du véhicule.

Advertisement

20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

Gustavo Petro nie l’existence d’un “cartel des Soleils” en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a affirmé ce mercredi que, dans les enquêtes judiciaires de son pays sur le narcotrafic, « il n’existe pas de cartel des Soleils », en réaction à la décision du Sénat qui a approuvé la veille une proposition déclarant ce groupe comme une organisation criminelle transnationale liée au régime vénézuélien de Nicolás Maduro.

« Dans nos enquêtes judiciaires sur le narcotrafic, il n’apparaît pas de “cartel des Soleils” », a écrit Petro sur son compte X, précisant que la cocaïne qui transite par l’État d’Apure, au Venezuela, provient en réalité du centre de la Colombie.

Le chef de l’État a ajouté que, dans la région du Catatumbo, à la frontière avec le Venezuela, « la cocaïne est contrôlée par des groupes armés qui se sont renforcés ». Il a souligné que plus de 5 000 hectares de cultures de coca sont actuellement en cours d’éradication volontaire et qu’un processus de paix est en marche avec des dissidents des FARC, avec des zones de concentration déjà convenues.

Petro s’est également exprimé sur le Tren de Aragua, groupe criminel vénézuélien dont « des dizaines de membres » ont été arrêtés en Colombie. Selon lui, il est constitué de migrants exclus impliqués dans des activités délictueuses qui « ne peuvent pas être qualifiées de terroristes ».

En revanche, le président a reconnu que, dans le département du Cauca (sud-ouest), l’État-Major Central (EMC), principale dissidence des FARC, a mené « des activités qui peuvent être cataloguées comme terroristes », en visant massivement des civils avec des explosifs ou en les utilisant comme boucliers lors des opérations militaires.

Advertisement

20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

La veille, le Sénat colombien avait approuvé une proposition déclarant le soi-disant “cartel des Soleils” organisation criminelle transnationale liée au narcotrafic et au terrorisme, tout en exhortant le gouvernement à respecter ses engagements internationaux en la matière.

Petro avait déjà rejeté cette thèse en août dernier, qualifiant le cartel d’« excuse fictive de l’extrême droite pour renverser des gouvernements qui ne leur obéissent pas ».

Continue Reading

Trending

News Central