International
Le sénateur Dick Durbin accuse l’administration Trump d’avoir arrêté au moins 40 citoyens américains lors de raids migratoires
Le sénateur démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, a demandé des explications au gouvernement du président Donald Trump concernant l’arrestation d’au moins 40 citoyens américains lors de raids migratoires menés à Chicago (Illinois) et dans les zones avoisinantes dans le cadre de l’opération « Midway Blitz ».
Dans une lettre adressée à la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, rendue publique mercredi, le parlementaire — l’un des membres les plus influents de la commission judiciaire du Sénat — a vivement critiqué l’administration pour sa politique d’application des lois migratoires et pour avoir, selon lui, menti sur les faits.
Durbin affirme que son bureau a documenté « la détention présumée d’au moins 40 citoyens américains dans le seul État de l’Illinois, entre la fin du mois d’août et le début du mois de novembre 2025 ».
De son côté, Kristi Noem a récemment assuré qu’aucun citoyen américain n’avait été arrêté lors des opérations menées à Chicago dans le cadre de l’opération Midway Blitz.
« C’est faux », a répliqué le sénateur dans sa lettre de six pages adressée à Noem, dans laquelle il exige des réponses précises sur ces arrestations.
« La réalité inquiétante, c’est que de nombreux citoyens américains ont été pris dans le filet de cette vague de raids aveugles et violents menée par l’administration Trump à travers le pays », a écrit Durbin.
Selon lui, « des agents armés et masqués ont arrêté de manière agressive des citoyens américains, les ont poussés dans des véhicules sans identification, les ont attaqués avec des tasers, frappés à coups de poing, aspergés de balles de poivre et, dans certains cas, détenus injustement dans des centres de rétention pour migrants pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines ».
International
Washington restreint les visas de responsables mexicains accusés de faciliter l’immigration illégale
Les États-Unis ont annoncé ce mercredi l’imposition de restrictions de visas à l’encontre de responsables d’une entreprise de transport mexicaine, accusés d’avoir « facilité l’immigration illégale » vers le territoire américain, sans toutefois préciser le nombre de personnes concernées ni leur identité.
« Les enquêtes indiquent que les individus désignés ont organisé le transport de ressortissants étrangers, y compris des mineurs, depuis les Caraïbes et d’autres régions vers des points de transit en Amérique centrale, où nombre d’entre eux ont ensuite été interceptés alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement aux États-Unis », a détaillé le Département d’État dans un communiqué.
Les restrictions de visas visent à empêcher les personnes sanctionnées d’entrer sur le territoire américain.
La mesure « s’applique à des dirigeants et hauts responsables d’une entreprise de transport basée au Mexique qui fournissaient sciemment des services de voyage destinés principalement à des étrangers cherchant à immigrer illégalement aux États-Unis », précise la note, sans révéler le nom de la société concernée.
« Les États-Unis ne toléreront aucune tentative de porter atteinte à notre sécurité nationale ni à nos lois sur l’immigration », a ajouté le Département d’État.
L’administration de Donald Trump a également affirmé qu’elle « veillera à ce que ceux qui profitent de l’immigration illégale s’exposent à des conséquences ».
Par ailleurs, le président Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 30 % sur les exportations mexicaines en représailles au trafic de fentanyl et à l’afflux de migrants sans papiers vers les États-Unis, tout en reportant leur entrée en vigueur afin de poursuivre les négociations avec le gouvernement mexicain.
Le gouvernement américain a salué la coopération de la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, qui a déployé environ 10 000 membres de la Garde nationale à la frontière, tout en soulignant qu’il reste encore du travail à accomplir.
International
Attaque armée contre Rafael Belaunde Llosa : le précandidat péruvien sort indemne
Le précandidat à la présidence du Pérou, Rafael Belaunde Llosa, est sorti indemne mardi d’une attaque armée contre le véhicule dans lequel il se déplaçait dans le district de Cerro Azul, à Cañete. Selon les médias locaux, des individus armés ont tiré à plusieurs reprises sur la voiture. L’homme politique voyageait accompagné de son colistier, Pedro Cateriano, qui a confirmé qu’aucun des occupants n’avait été atteint par les balles. La radio péruvienne RPP a indiqué que le véhicule avait reçu des impacts sur la partie avant.
Apparemment, le pare-brise du véhicule a été perforé par plusieurs tirs alors que Belaunde Llosa circulait dans la zone. Des images diffusées par son parti le montrent avec du sang sur la tête et la chemise, mais sans blessures graves. Le porte-parole de Libertad Popular a dénoncé l’attentat et confirmé que le précandidat avait déposé une plainte au poste de police du secteur.
Cateriano, ancien Premier ministre et fondateur de Libertad Popular, a déclaré à RPP que l’attaque représente « un mauvais début de campagne » et a mis en garde contre le contexte d’« activité délinquante active » dans lequel vit actuellement le pays.
Les réactions politiques se sont multipliées, notamment celle de l’ancien ministre de l’Intérieur et ex-député Gino Costa, qui a qualifié les faits de « grave attentat » et a demandé que l’enquête clarifie les motivations et que la justice agisse « rapidement et avec fermeté ». Il a également exhorté le gouvernement à garantir la sécurité de tous les candidats et à mettre fin immédiatement à la violence électorale.
International
La Maison-Blanche lance un portail pour dénoncer les “fake news” et cible plusieurs médias
La Maison-Blanche a présenté ce lundi un nouveau portail web destiné à « signaler et démanteler » les prétendues faussetés diffusées par des médias au sujet de l’administration du président américain Donald Trump.
L’initiative reprend le style frontal du président, qui discrédite fréquemment les journalistes critiques en les qualifiant de producteurs de « fake news ». Le portail expose chaque semaine les médias qu’il considère comme fautifs et, dans sa première édition, il a pointé du doigt la chaîne CBS News, les journaux The Boston Globe et The Independent, ainsi que les journalistes Alyssa Vega, Andrew Feinberg, Eric García et Nancy Cordes.
Le site reproche à ces médias leur couverture de la récente controverse entourant les déclarations de Trump, qui avait accusé six législateurs démocrates de « comportement séditieux ». L’affaire a éclaté après la viralización d’une vidéo montrant ces élus appelant des militaires à ne pas suivre des « ordres illégaux ». L’administration affirme que les médias « ont déformé et omis du contexte », assurant que « le président Trump n’a jamais donné un ordre illégal. Les médias de fausses nouvelles le savaient, mais ont tout de même relayé l’information ».
Le lancement du portail intervient après une série d’épisodes controversés impliquant le président. Lors d’une récente conférence, Trump a insulté une journaliste en lui lançant : « silence, petite truie », après une question sur l’affaire du pédocriminel Jeffrey Epstein. Peu après, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane, il a traité Mary Bruce, de ABC News, de « très mauvaise journaliste » pour avoir interrogé sur l’assassinat du reporter Jamal Khashoggi.
Du côté de la Maison-Blanche, ces attaques sont justifiées comme des expressions de « transparence » et d’« honnêteté » du président. Toutefois, la Société interaméricaine de presse (SIP) a rappelé que ces attaques et menaces contre les médias critiques — notamment la possibilité de retirer des licences — représentent un risque sérieux pour la liberté d’expression.
-
Amérique centrale2 jours agoUne étudiante de Boston expulsée vers le Honduras malgré une ordonnance fédérale
-
Sin categoría5 jours agoFusillade au Black Friday : deux blessés dans un centre commercial en Californie
-
International1 jour agoLa Maison-Blanche lance un portail pour dénoncer les “fake news” et cible plusieurs médias
-
Amérique centrale4 jours agoLe procureur hondurien promet des actions si Trump accorde une grâce à Juan Orlando Hernández
-
Amérique centrale1 jour agoTaïwan prêt à renouer le dialogue avec le Honduras après des élections serrées
-
International5 jours agoTrump et Maduro auraient tenu un appel secret en vue d’une possible rencontre aux États-Unis
-
International3 jours agoTrump admet un appel avec Maduro mais refuse d’en révéler les détails
-
International2 jours agoIberia prolonge la suspension de ses vols vers le Venezuela jusqu’au 31 décembre
-
International1 jour agoColombie : deux anciens ministres mis en examen au cœur d’un vaste réseau de détournements de fonds
-
International1 jour agoAttaque armée contre Rafael Belaunde Llosa : le précandidat péruvien sort indemne
-
International2 jours agoMaduro demande l’aide de l’OPEP face à ce qu’il qualifie d’agression des États-Unis
-
Amérique centrale2 jours agoLe Nicaragua place 40 prisonniers politiques en résidence surveillée sous pression américaine
-
Amérique centrale1 jour agoHonduras : Asfura et Nasralla à égalité technique après 57 % du dépouillement
-
International30 minutes agoWashington restreint les visas de responsables mexicains accusés de faciliter l’immigration illégale
-
Amérique centrale32 minutes agoÉlections au Honduras : le système de publication des résultats à nouveau paralysé par une maintenance
-
Sin categoría27 minutes agoTrump accorde la grâce au congressiste démocrate Henry Cuéllar et à son épouse



























