International
Trump enverra des systèmes de missiles Patriot en Ukraine mais dit que l’Europe les paiera
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé dimanche qu’il enverrait des systèmes de missiles intercepteurs Patriot à l’Ukraine pour se défendre contre la Russie, mais il a affirmé que l’Union européenne (UE) « paiera pour cela », ce qu’il précisera ce lundi lorsqu’il recevra le chef de l’OTAN, Mark Rutte.
« Je n’ai pas encore convenu du nombre, mais ils en auront parce qu’ils ont besoin de protection, mais l’Union européenne paie pour cela. Nous ne payons pour rien, mais nous allons les envoyer. Ce sera une affaire pour nous et nous leur enverrons des Patriots », a déclaré Trump aux médias après avoir assisté à la fin de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
Les Patriots sont considérés comme l’un des principaux systèmes de défense antibalistique de l’armée américaine, car ils servent à intercepter les attaques lancées par les adversaires par voie terrestre et aérienne.
Trump avait avancé jeudi qu’il avait conclu un accord pour envoyer des armes à l’OTAN afin que l’organisation les envoie ensuite à l’Ukraine et que l’Alliance atlantique les « paye à 100 % », ce qui devrait être le point central de sa conversation avec Rutte, qui sera à Washington ce lundi et mardi.
« Nous allons avoir une réunion avec le secrétaire général (de l’OTAN), il vient demain, mais en gros nous allons lui envoyer plusieurs pièces d’équipement militaire très sophistiqué. Ils vont nous payer 100 % pour cela et c’est la façon dont nous le voulons », a-t-il déclaré.
Le président a déclaré que les États-Unis ont donné 350 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine, tandis que l’Europe n’a fourni que 100 milliards de dollars face à l’invasion russe.
D’autre part, Trump a réitéré que ce lundi il y aura une annonce sur la Russie après des semaines à exprimer sa frustration envers le président russe, Vladimir Poutine, pour son refus d’accepter une trêve et d’arrêter les bombardements sur le territoire ukrainien, bien qu’il n’ait pas détaillé d’éventuelles sanctions.
« Poutine a vraiment surpris beaucoup de gens. Il parle gentiment et bombarde ensuite tout le monde dans l’après-midi. Il y a donc un petit problème et je n’aime pas ça », a-t-il déclaré.
Le sénateur républicain Lindsay Graham, l’un des plus proches de Trump, a annoncé dimanche que cela pourrait impliquer un paquet de sanctions contre la Russie, car il promeut une législation qui permettrait à Trump d’imposer des sanctions telles qu’un droit de douane de 500 % aux pays qui aident l’offensive russe et l’embargo sur les biens.
International
Sinaloa : arrestation d’« El Dani », recherché par le FBI pour trafic de fentanyl
Des agents du Secrétariat à la Sécurité et à la Protection Citoyenne (SSPC) du Mexique ont arrêté mercredi, dans l’État de Sinaloa (nord-ouest), Daniel « N », alias El Dani, recherché par les autorités américaines pour conspiration en vue de la distribution de fentanyl, a indiqué le ministre Omar García Harfuch.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le responsable a précisé que l’individu, de nationalité américaine, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et d’une notice rouge émise par le FBI. Son arrestation au Mexique est le résultat d’un « travail coordonné » du Cabinet de Sécurité et de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Des sources officielles ont confirmé à l’agence EFE que le détenu a été identifié comme Daniel Silvestre Manjarrez. Dans un communiqué distinct, la SSPC a souligné que l’opération a eu lieu dans un logement situé dans le quartier Infonavit Humaya, à Culiacán, la capitale de Sinaloa, où le suspect se cachait. Reconnu par les autorités, il a été interpellé puis remis au parquet.
L’arrestation a été rendue possible grâce à des opérations de renseignement et d’enquête menées dans l’État, auxquelles ont participé, outre le SSPC, des membres des Secrétariats de la Défense, de la Marine (Semar), de la Fiscalía General de la República ainsi que de la Garde nationale.
Le gouvernement mexicain a souligné que des actions comme celle-ci réaffirment son « engagement à travailler de manière coordonnée pour arrêter les générateurs de violence qui nuisent à la société ».
Depuis février, dans le cadre de l’« Opération Frontière Nord » — conclue avec le président des États-Unis, Donald Trump, pour éviter l’imposition de tarifs douaniers — 8 707 personnes ont été arrêtées et près de 107,2 tonnes de drogue ont été saisies au Mexique, dont un peu plus de 494 kilos de fentanyl, selon les autorités fédérales.
International
Capriles soutient la médiation de Lula dans la crise entre le Venezuela et les États-Unis
L’opposant vénézuélien Henrique Capriles a exprimé mercredi son soutien à la médiation du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, qui s’est proposé en octobre dernier comme interlocuteur entre le Venezuela et les États-Unis, dans un contexte de tensions croissantes liées au déploiement militaire américain dans la mer des Caraïbes, que Caracas considère comme une menace.
« Je serais tout à fait favorable à la médiation d’un président d’un pays démocratiquement élu. Au Brésil, il y a une démocratie ; en Colombie, il y a une démocratie. Au Venezuela, il n’y a pas de démocratie », a déclaré Capriles dans une intervention sur son compte X.
Dans ce climat tendu entre Caracas et Washington, l’ancien candidat à la présidence a plaidé pour une négociation politique, une responsabilité qui incombe selon lui à ceux qui « détiennent le pouvoir ». Il a également critiqué l’appel lancé par le gouvernement aux citoyens pour qu’ils prennent les armes en défense du territoire national.
« Pourquoi le peuple vénézuélien devrait-il prendre les armes pour défendre qui ? Maduro ? Le gouvernement ? Les Vénézuéliens veulent la paix et une solution. Et c’est à ceux qui sont au pouvoir de la rechercher, de s’asseoir à la table des négociations », a-t-il affirmé.
En octobre, Lula avait déclaré que « si les États-Unis ont besoin du soutien du Brésil pour traiter la question vénézuélienne », il était prêt à aider, affirmant vouloir préserver « la paix en Amérique du Sud ».
La proposition du président brésilien avait été révélée par le ministre des Affaires étrangères, Mauro Vieira, après une rencontre entre Lula et le président américain, Donald Trump, à Kuala Lumpur, en marge du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).
Caracas accuse Washington de vouloir utiliser sa présence militaire, que les États-Unis justifient par la lutte contre le narcotrafic, pour provoquer un « changement de régime » et installer une autorité « marionnette » qui lui permettrait de « s’approprier » les ressources naturelles du pays, en particulier le pétrole.
International
Mexique : vers une harmonisation nationale du délit de harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel au Mexique n’est pas sanctionné de la même manière sur l’ensemble du territoire. Face à cette situation, le gouvernement a annoncé mercredi qu’il prépare une réforme visant à harmoniser ce délit dans les 32 États du pays, après l’agression dont a été victime mardi la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum.
Bien que le Code pénal fédéral prévoie des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour quiconque commet un acte de harcèlement sexuel, celui-ci relève du droit commun et dépend donc des législations de chaque État.
Cependant, il existe d’importantes divergences entre les Codes pénaux locaux, notamment concernant la définition du délit, les peines prévues et les circonstances aggravantes, telles que la commission des faits dans des lieux publics ou l’âge de la victime. Par exemple, à Mexico, le harcèlement sexuel est puni d’un à trois ans d’emprisonnement, assorti d’amendes et de la destitution du poste si l’agresseur est un fonctionnaire. En revanche, dans des États comme Nuevo León, la sanction va de six mois à deux ans de prison.
Une autre différence majeure réside dans la façon de définir le harcèlement : plus de vingt États le qualifient d’« acte d’obsession à des fins sexuelles » ou « lascives », tandis que d’autres le décrivent comme une « demande de faveurs sexuelles », comme c’est le cas au Coahuila.
Face à ce panorama, Sheinbaum a annoncé que son gouvernement prépare une initiative législative qu’il « partagera avec l’ensemble des gouverneurs », afin que le harcèlement soit défini et sanctionné de manière uniforme dans tout le pays.
La présidente a également souligné la nécessité de faciliter les démarches de plainte. À cette fin, le secrétariat aux Droits des femmes prépare une campagne pour encourager les signalements.
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