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International

Les États-Unis suspendent les entretiens de visas étudiants pour renforcer les contrôles

Le gouvernement des États-Unis a expliqué que sa politique en matière de délivrance de visas repose toujours sur des considérations de « sécurité nationale », tout en évitant de commenter publiquement l’ordre adressé aux ambassades et consulats à l’étranger de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les entretiens pour l’octroi de visas d’études.

« Avec effet immédiat », l’administration de Donald Trump a ordonné aux représentations diplomatiques de cesser les entretiens avec les étudiants, dans l’attente de nouveaux protocoles qui incluront une surveillance accrue de l’activité des demandeurs potentiels sur les réseaux sociaux, selon une note interne consultée par des médias tels que Politico, CNN et NBC News.

Washington anticipe un ralentissement du processus le temps que cette révision soit finalisée, et devrait donner des consignes plus précises dans les prochains jours. Un porte-parole du Département d’État, interrogé par l’agence Europa Press, a refusé de donner des détails sur cette directive, invoquant la confidentialité des communications internes.

Il a toutefois précisé que le calendrier pour mener ces entretiens reste « dynamique », et qu’en 2019 déjà, le Département d’État exigeait des demandeurs de visa qu’ils communiquent leurs identifiants sur les réseaux sociaux. L’examen de chaque cas peut également se poursuivre même après la délivrance du visa, pendant toute sa durée de validité.

« L’administration Trump se concentre sur la protection de notre nation et de nos citoyens, en appliquant les normes les plus strictes en matière de sécurité nationale et de sécurité publique dans les procédures de visa », a souligné le porte-parole, justifiant l’examen spécifique de « tout voyageur potentiel ».

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« Interdire l’entrée aux États-Unis à ceux qui pourraient représenter une menace est essentiel pour protéger les citoyens américains », a-t-il conclu.

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International

Argentine : 12 arrestations dans une cellule du Tren de Aragua, qualifié de groupe terroriste

La ministre argentine de la Sécurité, Patricia Bullrich, a annoncé ce jeudi l’arrestation de 12 personnes soupçonnées d’être liées au Tren de Aragua, une organisation criminelle transnationale que l’Argentine a classée comme groupe terroriste.

Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une opération visant à démanteler une cellule de ce réseau criminel, soupçonnée de se livrer au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, a précisé le ministère de la Sécurité dans un communiqué. Lors d’une conférence de presse, Bullrich a souligné la coopération entre les autorités argentines, le FBI, Interpol, la Police Fédérale Argentine et le Parquet.

Selon les informations officielles, l’organisation transférait des fonds via un système informel pour éviter le recours aux banques. Ces fonds provenaient d’activités criminelles et d’extorsions perpétrées au Venezuela, et auraient été utilisés à des fins de blanchiment d’argent et possiblement pour financer le terrorisme international, selon les autorités.

L’enquête a révélé que les suspects jouaient différents rôles au sein du réseau, allant de la gestion des biens et des comptes au transport physique de liquidités vers l’Argentine, selon le communiqué.

CNN a contacté le ministère argentin de la Sécurité afin d’obtenir des informations sur la défense légale des personnes arrêtées et les chefs d’accusation retenus, ainsi que le ministère vénézuélien de l’Intérieur pour des détails sur le système de transfert utilisé par l’organisation. Les réponses se font toujours attendre.

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International

Floride : plus de 100 migrants arrêtés sur un chantier à Tallahassee lors d’une vaste opération

Les autorités des États-Unis et de la Floride ont procédé jeudi à l’arrestation de plus de 100 migrants originaires du Mexique, de Colombie, du Guatemala, du Nicaragua, du Salvador et du Honduras sur un chantier de construction à Tallahassee, capitale de l’État. Il s’agit de la deuxième opération de ce type en moins d’un mois.

Des vidéos virales publiées sur les réseaux sociaux par des organisations comme la Florida Immigrant Coalition (FLIC) montrent la panique des travailleurs, notamment celle d’une femme en pleurs en voyant son mari emmené par les agents.

La division de Tampa du HSI (Homeland Security Investigations), rattachée à l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), a indiqué avoir dirigé l’arrestation de plus de 100 migrants en situation irrégulière, certains ayant déjà été expulsés ou possédant des antécédents criminels.

L’opération a également impliqué la patrouille routière de Floride, agissant selon les directives du gouverneur républicain Ron DeSantis, qui entend renforcer la coopération avec le président Donald Trump en matière de politique migratoire.

« En Floride, nous prenons les devants pour aider l’administration Trump à appliquer la loi fédérale sur l’immigration. L’opération s’est déroulée ici, à Tallahassee. Arrêter. Expulser. Apporter des résultats au peuple américain », a déclaré James Uthmeier, procureur général de l’État, sur X (anciennement Twitter).

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Selon la presse locale, l’arrestation massive a eu lieu près de l’Université d’État de Floride, sur un chantier de construction d’appartements. Des images diffusées montrent les migrants formant une longue file sous la surveillance des agents.

Cette action s’inscrit dans une série croissante de rafles ciblant les travailleurs migrants dans le secteur du bâtimenten Floride. Il y a à peine deux semaines, les autorités avaient arrêté plus de deux douzaines d’immigrés sans papiers à The Villages, une petite ville de l’État.

La Floride avait déjà été le théâtre le mois dernier de la plus grande opération de ce type dans l’histoire de l’ICE, avec plus de 1 100 arrestations en une seule semaine.

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International

Ángel Di María rentre au bercail : le champion du monde signe à Rosario Central

Le champion du monde Ángel Di María fait son grand retour dans le football argentin : à 37 ans, l’ailier retrouvera Rosario Central, le club qui l’a vu débuter, a confirmé jeudi l’institution rosarienne.

« Notre histoire a encore des pages à écrire », a publié le club sur ses réseaux sociaux, accompagnant le message d’une vidéo retraçant les premiers pas de « Fideo » sous le maillot auriazul. « Pour voler, nous aurons besoin de tes ailes. Bienvenue, Ángel, nous t’attendions », a ajouté le message.

Né en février 1988 à Rosario, Di María a été l’un des artisans du sacre de l’Albiceleste au Mondial 2022 au Qatar. Il compte également deux Copa América (Brésil 2021, États-Unis 2024) et une médaille d’or olympique (Pékin 2008).

Après ses débuts à Rosario Central en 2005, l’ailier gauche s’est envolé pour l’Europe où il a passé 18 ans : Benfica, Real Madrid, Manchester United, Paris Saint-Germain, Juventus, puis un retour au Benfica avant de revenir aujourd’hui au Canalla. Sur Instagram, le joueur a partagé l’annonce du club, ajoutant des cœurs bleu et jaune en signe d’attachement.

Ce retour intervient un an après la réception de menaces visant sa famille à Rosario. À l’époque, le président du club, Gonzalo Belloso, avait expliqué que le joueur « ne se sentait pas en sécurité ». Les autorités de la province de Santa Fe assurent depuis que des protocoles de sécurité sont actifs pour protéger les personnalités publiques.

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Malgré des offres venues d’Arabie saoudite, Di María a donc choisi de rentrer dans son club formateur pour y terminer sa carrière.

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