International
Un juge fédéral accuse l’administration Trump de semer le chaos dans un dossier migratoire

Un juge fédéral a accusé le gouvernement de l’ex-président Donald Trump de « fabriquer le chaos », exprimant l’espoir que la raison l’emporte sur la rhétorique, dans une décision cinglante rendue dans une affaire liée à l’expulsion de plusieurs migrants vers le Soudan du Sud.
Dans son ordonnance publiée lundi soir, le juge Brian Murphy, basé à Boston, a déclaré avoir accordé au gouvernement Trump une grande flexibilité et une surveillance minimale, tout en soulignant ses multiples tentatives de coopération avec les autorités fédérales.
« Vu la conduite observée, il est difficile d’arriver à une autre conclusion que celle selon laquelle les défendeurs entretiennent le flou comme stratégie d’évitement », a-t-il écrit dans sa décision de 17 pages.
L’affaire porte sur des tentatives de défenseurs des droits des migrants visant à empêcher le gouvernement américain d’expulser vers des pays tiers des migrants qui ne sont pas originaires de ces pays, sans leur donner la possibilité de contester leur expulsion.
Lors d’une audience la semaine dernière, convoquée après des informations selon lesquelles huit migrants auraient été envoyés au Soudan du Sud, le juge a noté que les hommes concernés n’avaient pas pu se défendre.
Plutôt que d’ordonner leur retour immédiat aux États-Unis, comme le demandaient les plaignants, Murphy a proposé que les audiences aient lieu à Djibouti, où l’avion avait fait escale, à condition que les migrants restent sous la garde des autorités américaines.
Mais quelques jours plus tard, le gouvernement Trump a déposé une nouvelle requête, accusant le juge de leur imposer de « détenir des criminels dangereux dans une zone sensible ».
Dans sa réponse, le juge a souligné à plusieurs reprises que l’idée de traiter les dossiers à l’étranger venait du gouvernement lui-même.
« Il s’avère que mener des procédures d’immigration sur un autre continent est plus compliqué que ce que les défendeurs avaient prévu », a-t-il conclu.
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
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