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Amérique centrale

Le président Arévalo dénonce la criminalisation des juges et journalistes au Guatemala

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a exprimé son « inquiétude » à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur l’indépendance des magistrats et des avocats, Margaret Satterthwaite, concernant la criminalisation de journalistes, d’avocats et de juges dans le pays.

C’est ce qu’a déclaré jeudi Santiago Palomo, secrétaire à la communication sociale de la présidence, à la suite de la réunion tenue lundi dernier entre Satterthwaite et Arévalo de León, dans le cadre d’une visite officielle de la rapporteuse au Guatemala.

« Le président a partagé avec la rapporteuse les limitations actuelles à l’exercice d’une justice indépendante dans le pays », a souligné Palomo en conférence de presse.

« Il a notamment exprimé son inquiétude quant à la criminalisation ciblée contre des juges, journalistes et avocats engagés dans le renforcement de la justice guatémaltèque », a-t-il ajouté.

La rapporteuse spéciale a entamé lundi une mission officielle au Guatemala, qui se prolongera jusqu’au 23 du mois, afin d’analyser l’état du système judiciaire dans le pays.

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Selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au Guatemala (OACNUDH), la rapporteuse évaluera les mesures prises pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’impartialité du ministère public, ainsi que la libre pratique du métier d’avocat.

Elle abordera également la structure, l’organisation et le fonctionnement du pouvoir judiciaire et du ministère public, dont les hautes sphères sont sanctionnées par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption et de tentative d’annulation des élections de 2023.

La diplomate analysera aussi le droit à un procès équitable, en y intégrant une perspective de genre, et étudiera l’égalité d’accès à la justice.

Selon diverses organisations non gouvernementales, au Guatemala, plusieurs personnalités sont considérées comme des « prisonniers politiques » en raison de poursuites judiciaires motivées politiquement : le journaliste José Rubén Zamora, l’ancien procureur anticorruption Stuardo Campo, le vice-ministre Luis Pacheco, l’avocat Gustavo Masaya et le leader indigène Héctor Chaclán.

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Amérique centrale

Graves retards dans le dépouillement de l’élection présidentielle au Honduras

Le dépouillement des votes destiné à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle au Honduras connaît de « graves retards », a dénoncé samedi la présidente de l’organe électoral, qui a attribué ces lenteurs aux délégués des partis politiques.

Depuis jeudi, des représentants des partis politiques examinent environ 2 800 procès-verbaux présentant des « irrégularités » issus du scrutin du 30 novembre, une élection disputée entre l’homme d’affaires conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président des États-Unis, Donald Trump, et l’animateur de télévision Salvador Nasralla.

Asfura, candidat du Parti national (PN), devance Nasralla, du Parti libéral (PL, droite), de seulement quelques milliers de voix.

« De graves retards persistent dans le dépouillement spécial », a écrit sur X la présidente du Conseil national électoral (CNE), Ana Paola Hall. « Il est clair que certains secteurs au sein des partis politiques contribuent à retarder le dépouillement et à compliquer le processus électoral », a-t-elle déploré.

Hall, représentante du Parti libéral au sein du CNE, a également dénoncé « un climat d’intimidation à l’encontre des fonctionnaires électoraux ».

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De son côté, le député du Parti national, Tomás Zambrano, a affirmé que ce « retard malveillant » serait provoqué par des délégués de Nasralla « en alliance » avec le parti au pouvoir, Libre (gauche), dont la candidate Rixi Moncada est arrivée en troisième position.

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Amérique centrale

Les États-Unis sanctionnent deux responsables honduriens pour ingérence électorale

Les États-Unis ont décidé vendredi de restreindre les visas de deux responsables honduriens, accusés d’avoir interféré dans le processus de dépouillement des élections générales organisées le 30 novembre dans ce pays d’Amérique centrale.

Dans un communiqué, le département d’État américain a annoncé la révocation du visa de Mario Morazán, magistrat du Tribunal de justice électorale, ainsi que le refus de délivrer un visa à Marlon Ochoa, conseiller du Conseil national électoral. Les deux responsables sont membres du parti au pouvoir, Liberté et Refondation (Libre), de gauche.

Washington estime que ces deux fonctionnaires contribuent à « saper » la démocratie au Honduras en « entravant le recomptage des votes ».

Près de vingt jours après la tenue du scrutin, les Honduriens ne connaissent toujours pas les résultats définitifs de l’élection présidentielle. En raison de l’écart très serré entre les deux principaux candidats, le processus électoral est entré dans une phase de dépouillement spécial, entamée jeudi.

Dans ce cadre, 2 792 procès-verbaux du scrutin présidentiel présentant de supposées incohérences ou erreurs sont en cours de vérification, afin d’établir un décompte précis des suffrages qui permettra de déterminer le vainqueur.

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Avec 99,85 % des bulletins dépouillés à ce stade, le conservateur Nasry Asfura, du Parti national, arrive légèrement en tête avec 40,24 % des voix, devant Salvador Nasralla, également conservateur et candidat du Parti libéral, qui obtient 39,64 %.

La candidate du parti au pouvoir, Rixi Moncada, de Liberté et Refondation, se classe loin derrière avec 19,12 % des suffrages. Elle ne reconnaît pas les résultats annoncés jusqu’à présent.

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Amérique centrale

Washington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial

L’appel a été lancé par le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental via le réseau social X, exhortant le Conseil national électoral (CNE) à procéder au dépouillement spécial des 2 792 procès-verbaux présentant des irrégularités, dont l’examen aurait dû commencer le 13 décembre, conformément à la législation électorale hondurienne.

La Maison-Blanche a averti que toute tentative d’entraver le travail du CNE ou de perturber l’ordre public « aura des conséquences ». Elle a également souligné que « la voix des 3,4 millions de Honduriens qui se sont rendus aux urnes doit être respectée et entendue ».

Le retard dans le dépouillement a exacerbé les tensions politiques. Les autorités ont mis en place au moins 150 tables de travail à l’Institut national de formation professionnelle (Infop), où le matériel électoral est sécurisé. Toutefois, ces dernières heures, l’accès a été refusé à du personnel accrédité qui devait assurer l’un des quarts de travail de 12 heureschargés de traiter les procès-verbaux contestés.

En l’absence de ce dépouillement spécial, les résultats définitifs pourraient être annoncés après le 30 décembre, date limite fixée par la loi, ce qui risquerait d’aggraver la crise postélectorale.

Selon les résultats préliminaires du CNE, le candidat du Parti national, Nasry “Tito” Asfura, soutenu par le président Donald Trump, arrive en tête avec 40,54 % des voix. Il est suivi de Salvador Nasralla, du Parti libéral, avec 39,19 %, tandis que Rixi Moncada, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), occupe la troisième place avec 19,29 %, alors que 99,80 % des procès-verbaux ont déjà été traités.

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