International
Trump dit que la Russie est prête à ne pas prendre tout le territoire ukrainien
Le président des États-Unis, Donald Trump, a assuré jeudi que parmi les concessions qui suggèrent qu’un accord dans la guerre ukrainienne est proche, il y a le fait que la Russie a déclaré qu’elle était prête à ne pas prendre tout le pays.
Interrogé sur les « concessions » que le président russe Vladimir Poutine a mises sur la table, le dirigeant républicain a répondu : « Arrêtez la guerre, ne prenez pas tout le pays. Concessions assez importantes ».
Trump a réitéré qu’il voulait que le conflit se termine « bientôt », qu’il y a eu des progrès et que l’on verra ce qui se passe « dans les prochains jours ».
Comme il l’a souligné, il n’a de loyauté envers personne, seulement envers le fait de vouloir « sauver des vies ».
Le président américain a souligné qu’il exercait « beaucoup de pression » sur la Russie et ne considérait pas le pays comme un obstacle à la paix.
Trump a averti plus tôt ce jeudi qu’il était mécontent des bombardements russes sur l’Ukraine et a demandé à Poutine de les arrêter.
« Je ne suis pas content des attaques russes contre Kiev. Inutile et à un mauvais moment. Vladimir, ASSEZ ! », a écrit le président républicain sur son réseau Truth Social.
« 5 000 soldats meurent chaque semaine. Parvenons à l’accord de paix ! », a ajouté Trump, qui, en recevant le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, à la Maison Blanche, a déclaré que sa date limite pour parvenir à un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie arrivera bientôt.
Le président américain a ainsi condamné l’attaque russe aux missiles et drones lancée jeudi contre Kiev, l’une des plus graves de ces derniers mois.
« Nous croyons fermement que les deux veulent la paix, mais ils doivent s’asseoir à la table. Nous attendons depuis longtemps », a déclaré le président, qui n’a pas répondu à la question de savoir s’il prévoyait d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie si les bombardements persistent
Selon des sources ukrainiennes, neuf personnes ont été tuées et plus de 70 blessées dans divers districts de la capitale ukrainienne, où des bâtiments résidentiels et commerciaux ont été détruits, bien que le ministère russe de la Défense ait nié avoir attaqué des cibles civiles.
Depuis que Trump est revenu au pouvoir en janvier avec la promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine, il y a eu peu de démonstrations de frustration du côté russe comme aujourd’hui, par rapport aux critiques constantes du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
À la veille de cette dernière attaque, le républicain a de nouveau accusé Zelenski d’entraver les négociations de paix pour son refus catégorique de reconnaître comme territoire russe la péninsule de Crimée, occupée depuis 2014.
Selon les médias américains, cette reconnaissance serait l’une des exigences que la Maison Blanche a faites à l’Ukraine dans le cadre de sa proposition de plan de paix.
Le vice-président américain, JD Vance, a déclaré mercredi depuis l’Inde que la proposition de son gouvernement est « très explicite » et que le moment est venu pour les deux parties de l’accepter ou « les États-Unis se retireront du processus ».
International
États-Unis : La prime au départ volontaire pour les migrants passe à 3 000 dollars
Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce lundi une augmentation significative de l’incitation financière destinée aux immigrés en situation irrégulière qui choisissent l’auto-expulsion. La prime passera de 1 000 pour ceux qui organiseront leur départ via l’application officielle CBP Home avant la fin de l’année 2025.
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a précisé dans un communiqué de presse que ce montant est versé indépendamment du bénéfice du « vol retour gratuit » déjà proposé par l’administration.
« L’utilisation de l’application CBP Home permet également d’obtenir l’annulation de toute amende ou sanction civile pour non-respect de l’obligation de quitter le territoire », a souligné le DHS. Cette mesure vise à encourager les départs volontaires et ordonnés tout en évitant aux migrants des complications administratives futures.
International
Évolution favorable pour Cristina Kirchner après une péritonite aiguë
L’ancienne présidente argentine, Cristina Kirchner, présente une évolution favorable après avoir été opérée d’urgence ce week-end pour une appendicite aiguë accompagnée d’une péritonite localisée. Selon le bulletin médical publié ce lundi par le Sanatorium Otamendi de la capitale argentine, l’état de santé de l’ex-dirigeante est stable.
« La patiente ne présente ni fièvre ni complications à ce jour », précise le communiqué de l’établissement privé où elle demeure hospitalisée. Mme Kirchner, âgée de 72 ans, avait été admise en urgence samedi après avoir ressenti de fortes douleurs abdominales.
Son transfert vers l’hôpital a nécessité une autorisation judiciaire préalable, car l’ancienne cheffe d’État purge, depuis juin dernier, une peine de six ans de prison à son domicile pour des faits de corruption.
International
Rubio : « Aucune paix possible à Gaza sans le désarmement du Hamas »
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré vendredi qu’« aucune paix n’est possible » dans la bande de Gaza tant que le Hamas ne se désarme pas et continue de représenter une menace pour Israël.
Rubio s’est exprimé alors que l’émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, devait rencontrer en Floride des responsables du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, dans l’espoir de sauver les efforts visant à parvenir à la deuxième phase de la trêve, entrée en vigueur le 10 octobre dans la bande de Gaza.
« Si, à l’avenir, le Hamas se retrouve dans une position lui permettant de menacer ou d’attaquer Israël, il n’y aura pas de paix », a déclaré Rubio aux journalistes, ajoutant : « C’est pourquoi le désarmement est si important ».
Dans la deuxième étape de la trêve, Israël doit se retirer de ses positions à Gaza. Une autorité gouvernementale intérimaire devrait également être mise en place dans le territoire palestinien pour remplacer le Hamas, ainsi qu’une force internationale de stabilisation.
Rubio a assuré que « plusieurs pays acceptables pour toutes les parties » ont déjà manifesté leur intérêt à participer à cette force de stabilisation. Parmi les propositions figurent notamment le Pakistan et l’Indonésie, deux pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël.
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