Le gouvernement colombien a dévoilé ce mardi les douze questions qui seront incluses dans la consultation populaire que le président Gustavo Petro déposera le 1er mai prochain devant le Sénat pour obtenir l’approbation des réformes bloquées au Congrès.
Les douze questions sont centrées sur la réforme du travail proposée par le gouvernement et qui a été classée après son troisième débat à la septième commission du Sénat le mois dernier.
« Si nous n’étions pas sûrs que ces questions vont obtenir le oui, nous ne les proposerions pas, c’est aussi simple que cela », a déclaré le ministre du Travail, Antonio Sanguino, lors d’une conférence de presse avec le ministre de l’Intérieur, Armando Benedetti.
Pour sa part, Benedetti a déclaré : « Si la consultation est gagnée, le Congrès a deux périodes pour adocter la loi sur la base de ce qui a été approuvé lors de la consultation ou sinon le président la prend par décret ».
La consultation est contraignante si elle obtient les majorités nécessaires et est déclarée valide en termes de participation.
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En Colombie, il y a 40 963 370 personnes habilitées à voter, c’est pourquoi au moins 13 654 456 citoyens doivent payer pour que la consultation populaire soit valide et que la moitié plus un des voix soit exprimée en faveur de chaque question du gouvernement.
Par conséquent, la consultation est « obligatoire, d’abord pour le Congrès, puis pour le président de la République », a ajouté Benedetti.
Ces questions « constituent l’âme et l’épine dorsale de la réforme du travail qui sera proposée dans la consultation populaire qui, nous l’espérons, sera approuvée ou facilitée avec l’approbation du Sénat de la République en séance plénière », a expliqué le ministre Sanguino lors de la conférence de presse.
La consultation sera composée de questions fermées : les Colombiens devront voter « Oui » ou « Non » à chaque initiative et pour aller de l’avant, « chaque question doit franchir le seuil » requis, a ajouté Benedetti.
Les questions visent à améliorer les droits du travail de tous les Colombiens avec des propositions telles que la réglementation de la journée de travail avec un maximum de huit heures par jour ou la garantie de permis médicaux, y compris les congés pour douleurs menstruelles invalidantes.
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En outre, ils disposent d’une section axée sur le monde des affaires avec des propositions telles que l’élimination de l’externalisation et de l’intermédiation abusive dans les contrats de travail, les quotas minimaux d’embauche de personnes handicapées ou la garantie de salaires équitables pour les travailleurs agricoles.
Le contenu complet du questionnaire, selon les ministres, a été construit à partir de plus de 20 000 propositions envoyées par des citoyens via le portail activé jusqu’au lundi 21 avril dernier.
La consultation populaire doit être officiellement déposée par le président Gustavo Petro, le 1er mai prochain, comme un hommage à la classe ouvrière colombienne dans le cadre de la Journée internationale du travail.
États-Unis : La prime au départ volontaire pour les migrants passe à 3 000 dollars
Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce lundi une augmentation significative de l’incitation financière destinée aux immigrés en situation irrégulière qui choisissent l’auto-expulsion. La prime passera de 1 000 aˋ3000 pour ceux qui organiseront leur départ via l’application officielle CBP Home avant la fin de l’année 2025.
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a précisé dans un communiqué de presse que ce montant est versé indépendamment du bénéfice du « vol retour gratuit » déjà proposé par l’administration.
« L’utilisation de l’application CBP Home permet également d’obtenir l’annulation de toute amende ou sanction civile pour non-respect de l’obligation de quitter le territoire », a souligné le DHS. Cette mesure vise à encourager les départs volontaires et ordonnés tout en évitant aux migrants des complications administratives futures.
Évolution favorable pour Cristina Kirchner après une péritonite aiguë
L’ancienne présidente argentine, Cristina Kirchner, présente une évolution favorable après avoir été opérée d’urgence ce week-end pour une appendicite aiguë accompagnée d’une péritonite localisée. Selon le bulletin médical publié ce lundi par le Sanatorium Otamendi de la capitale argentine, l’état de santé de l’ex-dirigeante est stable.
« La patiente ne présente ni fièvre ni complications à ce jour », précise le communiqué de l’établissement privé où elle demeure hospitalisée. Mme Kirchner, âgée de 72 ans, avait été admise en urgence samedi après avoir ressenti de fortes douleurs abdominales.
Son transfert vers l’hôpital a nécessité une autorisation judiciaire préalable, car l’ancienne cheffe d’État purge, depuis juin dernier, une peine de six ans de prison à son domicile pour des faits de corruption.
Rubio : « Aucune paix possible à Gaza sans le désarmement du Hamas »
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré vendredi qu’« aucune paix n’est possible » dans la bande de Gaza tant que le Hamas ne se désarme pas et continue de représenter une menace pour Israël.
Rubio s’est exprimé alors que l’émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, devait rencontrer en Floride des responsables du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, dans l’espoir de sauver les efforts visant à parvenir à la deuxième phase de la trêve, entrée en vigueur le 10 octobre dans la bande de Gaza.
« Si, à l’avenir, le Hamas se retrouve dans une position lui permettant de menacer ou d’attaquer Israël, il n’y aura pas de paix », a déclaré Rubio aux journalistes, ajoutant : « C’est pourquoi le désarmement est si important ».
Dans la deuxième étape de la trêve, Israël doit se retirer de ses positions à Gaza. Une autorité gouvernementale intérimaire devrait également être mise en place dans le territoire palestinien pour remplacer le Hamas, ainsi qu’une force internationale de stabilisation.
Rubio a assuré que « plusieurs pays acceptables pour toutes les parties » ont déjà manifesté leur intérêt à participer à cette force de stabilisation. Parmi les propositions figurent notamment le Pakistan et l’Indonésie, deux pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël.