International
La Colombie cherche à soigner entre 35 et 50 enfants mutilés dans la guerre à Gaza

Le chancelier colombien, Luis Gilberto Murillo, a déclaré qu’il tenterait d’amener dans le pays entre 35 et 50 enfants qui ont subi une sorte de mutilation pendant la guerre dans la bande de Gaza pour les soigner dans les hôpitaux locaux.
« Le but est de pouvoir amener près de 35 ou 50 garçons ou filles qui ont une sorte de mutilation, qui sont en Égypte et ont été touchés par le conflit à Gaza », a déclaré Murillo à des journalistes à Bogota.
Le ministre a ajouté que l’idée est « qu’ils puissent venir avec leurs compagnons familiaux pour une période allant jusqu’à six mois et retourner ensuite en Égypte », où ils sont réfugiés.
« J’ai eu l’occasion de discuter du sujet (à la fois) avec le ministre des Affaires étrangères de l’Égypte et celui de la Jordanie, qui vont soutenir ce programme. Et nous invitons d’autres pays à se joindre au programme, qu’il s’agisse de fournir des ressources à la Colombie ou d’établir des programmes similaires », a-t-il ajouté.
Le ministre a rappelé que « la Colombie a une grande expérience dans le traitement des personnes qui ont subi une sorte de mutilation, en particulier à l’hôpital militaire », en raison du conflit armé.
« Dans le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, nous pensons qu’à un moment de paix, la Colombie peut contribuer à cet égard et aussi au déminage », a-t-il ajouté.
Le président colombien, Gustavo Petro, est un fervent défenseur de la cause palestinienne et critique d’Israël, un pays dont les actions militaires à Gaza sont souvent comparées à celles des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et avec lequel il a rompu des relations diplomatiques le 2 mai dernier.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
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