International
La police brésilienne demandera l’extradition des récrés pour le coup d’État qui s’est enfui en Argentine
La police fédérale brésilienne a annoncé vendredi qu’elle demanderait l’extradition des détenus poursuivis pour la tentative de coup d’État du 8 janvier 2023 qui ont fui en Argentine.
La demande sera formulée par la police fédérale, en coordination avec les ministères de la Justice et des Affaires étrangères, et analysée par la Cour suprême.
La représentation de la police brésilienne à Buenos Aires tente de recueillir les noms des fugitifs et les inclura dans le réseau Anfast de captures d’Ameripol, selon un communiqué envoyé à EFE.
Les condamnés qui se sont enfuis en Argentine, dont le nombre n’a pas été précisé par les autorités, font partie d’un groupe de 208 personnes enquêtées et condamnées par le coup d’État qui s’étaient enfuis et ont reçu des accusations d’avoir enfreint les mesures de précaution qui leur ont été imposées par la justice.
La police fédérale a lancé jeudi une opération visant à capturer ce groupe de fugitifs et, pour l’instant, a arrêté 50 personnes, dans le cadre d’une opération dans neuf États, selon le bilan le plus récent.
Les fugitifs ont été condamnés ou sont des condamnés dans le processus qui juge les attaques violentes contre les sièges de la présidence brésilienne, du Parlement et de la Cour suprême perpétrées par des milliers de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, dans le but de forcer un coup d’État contre Luiz Inácio Lula da Silva.
La Cour suprême poursuit plus d’un millier de personnes pour leur participation présumée aux attaques à Brasilia, et a pour l’instant condamné 216 pour des crimes tels que le coup d’État, l’abolition de l’État démocratique, l’association armée et les dommages au patrimoine public.
Bolsonaro, qui a régné entre 2019 et 2022, est également inscrit comme faisant l’objet d’une enquête pour coup d’élophisme, dans le cadre d’une procédure qu’il traite devant la Cour suprême, mais le parquet n’a jusqu’à présent pas porté d’accusations contre lui.
La police affirme que de hautes autorités du gouvernement Bolsonaro ont élaboré un plan pour annuler le résultat de l’élection de 2022 et maintenir l’extrême droite au pouvoir.
Le capitaine de la réserve de l’armée a toujours nié tout lien avec l’intrigue de coup d’État présumée et s’est déclaré victime d’une « persécution judiciaire ».
International
Les États-Unis suspendent la loterie des visas après une affaire de triple meurtre
Les États-Unis ont annoncé vendredi la suspension de l’un de leurs programmes de visas pour migrants, par lequel était entré sur le territoire un ressortissant portugais soupçonné du meurtre de deux étudiants de l’université Brown et d’un professeur du MIT.
« Claudio Manuel Neves-Valente est entré aux États-Unis en 2017 par le biais du programme de loterie des visas de diversité (DV1) et a obtenu une carte de résident permanent (“green card”) », a indiqué sur les réseaux sociaux la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem.
« Conformément aux instructions du président Trump, j’ordonne immédiatement à l’USCIS [Service de la citoyenneté et de l’immigration] de suspendre le programme DV1 afin de garantir qu’aucun autre Américain ne soit lésé par ce programme désastreux », a-t-elle ajouté.
Ce système de loterie migratoire, officiellement appelé Programme de visas de diversité, a été instauré en 1990 et permet chaque année l’octroi d’environ 50 000 permis de résidence à des personnes remplissant les critères d’éligibilité.
International
Attaque de tueurs à gages au Pérou : une élue locale morte et sept mineurs blessés
Une conseillère municipale a été tuée et sept mineurs ont été blessés jeudi lors d’une attaque menée par des tueurs à gages liés au crime organisé dans le nord du Pérou, pendant une célébration de Noël, ont indiqué les autorités.
« Ces regrettables faits de violence armée ont fait sept mineurs blessés et ont coûté la vie à la conseillère municipale Elena Rojas », a indiqué le Centre régional des opérations d’urgence de La Libertad dans un communiqué.
« Nous condamnons de manière ferme et catégorique ces actes criminels qui endeuillent notre région et portent atteinte à la coexistence pacifique et à la sécurité de la population », a ajouté l’organisme.
De son côté, le ministère de l’Intérieur a affirmé dans un communiqué avoir « déployé l’ensemble de ses capacités opérationnelles et de renseignement afin de localiser et d’arrêter les criminels armés responsables de la fusillade au cours de laquelle la conseillère a perdu la vie ».
International
Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis
Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.
« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.
« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.
Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.
L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).
En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.
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