International
L’Allemagne permet à l’Ukraine d’utiliser ses armes sur le territoire russe

L’Ukraine pourra utiliser les armes livrées par l’Allemagne sur le territoire russe proche de sa frontière, a annoncé vendredi Steffen Hebestreit, le porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz.
Compte tenu des attaques de la Russie contre la région de Kharkov, « nous sommes convaincus que l’Ukraine a le droit, en vertu du droit international, de se défendre contre ces attaques », a déclaré Hebestreit dans un communiqué recueilli par les médias allemands.
« Au cours des dernières semaines, la Russie a préparé, coordonné et mené des attaques à partir de positions dans la région de Kharkov, en particulier depuis la région frontalière russe », a-t-il précisé dans son texte, avant d’expliquer le feu vert de Berlin à Kiev pour qu’elle se défende par des attaques sur le territoire russe.
L’Ukraine « peut utiliser les armes fournies à cette fin conformément à ses obligations légales internationales, y compris celles fournies par nous », a-t-il noté.
Pour sa part, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a précisé que l’autorisation d’utiliser des armes fournies par l’Allemagne et les autres alliés concerne « en particulier la lutte défensive autour de Kharkov, car la proximité de la frontière y est particulièrement évidente ».
Avant l’annonce officielle, une autre ministre, la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a implicitement défendu à Prague la possibilité que l’Ukraine utilise des armes de l’OTAN contre des cibles en Russie.
« Personne ne frappe la Russie. C’est la Russie qui frappe illégalement le droit international en Ukraine. L’Ukraine se défend et nous faisons de notre mieux pour l’aider à se défendre », a averti la ministre allemande.
L’Allemagne s’ajoute ainsi définitivement à la liste des alliés occidentaux qui fournissent des armes à l’Ukraine qui, ces derniers jours, ont rendu public leur autorisation à Kiev pour effectuer des attaques sur le territoire russe à partir duquel l’armée russe attaque dans son invasion.
Jeudi, il a été révélé que le président américain Joe Biden a donné la permission à l’Ukraine de mener des attaques sur le territoire russe avec les armes que les États-Unis ont livrées au pays de Volodymir Zelenski.
Après cette autorisation, l’Allemagne a réagi vendredi, après que mardi, lors d’une conférence de presse, le chancelier Scholz n’ait pas mis de question le président français Emmanuel Macron lorsqu’il a exprimé son soutien à l’Ukraine pour qu’elle attaque le territoire d’où la Russie lance ses missiles sur l’Ukraine.
« Avec nos alliés les plus proches et en dialogue étroit avec le gouvernement ukrainien, nous adaptons continuellement notre soutien au développement de la guerre », selon le communiqué du porte-parole de Scholz.
« Les Ukrainiens se battent pour leur pays et leur liberté. De nombreux pays du monde entier les soutiennent politiquement et économiquement, ainsi qu’avec de l’équipement militaire et des armes », a déclaré le porte-parole.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
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