International
Deux soldats israéliens écrasés en Cisjordanie sont tués
Deux soldats israéliens ont été tués ce matin à la suite de graves blessures subies lors d’une attaque apparemment palestinienne dans la région de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Comme l’a confirmé l’armée, les victimes sont les sergents Eliya Hilel et Diego Shvisha Harsaj, tous deux âgés de 20 ans et soldats d’infanterie du bataillon Nahshon de la brigade Kfir.
L’attaque, apparemment intentionnelle, s’est produite alors que les soldats « chassaient un terroriste qui a effectué une attaque avec un véhicule dans l’une des entrées de Naplous, puis a fui les lieux ».
Le chef de l’état-major, Herzi Halevi, s’est rendu sur les lieux de l’attaque hier soir pour mener une « enquête initiale et une évaluation de la situation ».
Ce matin, c’est le commandant du commandement central, le major-général Yehuda Fox, qui a fait de même pour analyser la situation avec les soldats déployés dans la région.
Les médias israéliens détaillent que l’attaque a eu lieu alors que les soldats inspectaient les véhicules palestiniens quittaient Naplous lors d’un contrôle militaire aléatoire, lorsqu’une voiture a effectué un virage en U et les a percutés.
Le responsable de l’attaque, prétendument palestinien, s’est rendu aux autorités de l’Autorité palestinienne, indique la presse hébraïque.
La Cisjordanie occupée connaît sa plus grande spirale de violence depuis la deuxième Intifada (2000-05), et depuis le début de l’année, au moins 191 Palestiniens ont été tués par le feu israélien, la plupart des miliciens ou des attaquants, mais aussi des civils, selon le décompte de l’EFE, après avoir clôturé 2023 comme l’année la plus mortelle en deux décennies avec plus de 520 morts.
Du côté israélien, douze personnes ont été tuées en 2024 dans dix attaques palestiniennes, dont six en uniforme et six civils, dont trois colons.
L’armée israélienne a intensifié ses incursions déjà fréquentes en Cisjordanie occupée après l’attaque du Hamas du 7 octobre et, depuis lors, environ 518 Palestiniens ont été tués dans des incidents violents avec Israël, principalement avec des troupes mais aussi avec des colons.
D’autre part, l’armée a également signalé la mort au combat dans le nord de la bande de Gaza du sergent Yedidya Azugi, 21 ans, de la brigade des parachutistes.
Avec ce décès, les pertes dans les rangs israéliens s’élèvent à 292 depuis le début de l’incursion terrestre dans la bande de Gaza à la fin du mois d’octobre.
La guerre dans la bande a fait plus de 36 000 morts palestiniens, plus de 70 % de civils, et plus de 81 000 blessés, et ces derniers jours, il y a eu des dizaines de victimes dans des attaques israéliennes sur des camps de personnes déplacées dans l’ouest de Rafah, à l’extrémité sud de l’enclave frontalière avec l’Égypte.
International
Sinaloa : arrestation d’« El Dani », recherché par le FBI pour trafic de fentanyl
Des agents du Secrétariat à la Sécurité et à la Protection Citoyenne (SSPC) du Mexique ont arrêté mercredi, dans l’État de Sinaloa (nord-ouest), Daniel « N », alias El Dani, recherché par les autorités américaines pour conspiration en vue de la distribution de fentanyl, a indiqué le ministre Omar García Harfuch.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le responsable a précisé que l’individu, de nationalité américaine, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et d’une notice rouge émise par le FBI. Son arrestation au Mexique est le résultat d’un « travail coordonné » du Cabinet de Sécurité et de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Des sources officielles ont confirmé à l’agence EFE que le détenu a été identifié comme Daniel Silvestre Manjarrez. Dans un communiqué distinct, la SSPC a souligné que l’opération a eu lieu dans un logement situé dans le quartier Infonavit Humaya, à Culiacán, la capitale de Sinaloa, où le suspect se cachait. Reconnu par les autorités, il a été interpellé puis remis au parquet.
L’arrestation a été rendue possible grâce à des opérations de renseignement et d’enquête menées dans l’État, auxquelles ont participé, outre le SSPC, des membres des Secrétariats de la Défense, de la Marine (Semar), de la Fiscalía General de la República ainsi que de la Garde nationale.
Le gouvernement mexicain a souligné que des actions comme celle-ci réaffirment son « engagement à travailler de manière coordonnée pour arrêter les générateurs de violence qui nuisent à la société ».
Depuis février, dans le cadre de l’« Opération Frontière Nord » — conclue avec le président des États-Unis, Donald Trump, pour éviter l’imposition de tarifs douaniers — 8 707 personnes ont été arrêtées et près de 107,2 tonnes de drogue ont été saisies au Mexique, dont un peu plus de 494 kilos de fentanyl, selon les autorités fédérales.
International
Capriles soutient la médiation de Lula dans la crise entre le Venezuela et les États-Unis
L’opposant vénézuélien Henrique Capriles a exprimé mercredi son soutien à la médiation du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, qui s’est proposé en octobre dernier comme interlocuteur entre le Venezuela et les États-Unis, dans un contexte de tensions croissantes liées au déploiement militaire américain dans la mer des Caraïbes, que Caracas considère comme une menace.
« Je serais tout à fait favorable à la médiation d’un président d’un pays démocratiquement élu. Au Brésil, il y a une démocratie ; en Colombie, il y a une démocratie. Au Venezuela, il n’y a pas de démocratie », a déclaré Capriles dans une intervention sur son compte X.
Dans ce climat tendu entre Caracas et Washington, l’ancien candidat à la présidence a plaidé pour une négociation politique, une responsabilité qui incombe selon lui à ceux qui « détiennent le pouvoir ». Il a également critiqué l’appel lancé par le gouvernement aux citoyens pour qu’ils prennent les armes en défense du territoire national.
« Pourquoi le peuple vénézuélien devrait-il prendre les armes pour défendre qui ? Maduro ? Le gouvernement ? Les Vénézuéliens veulent la paix et une solution. Et c’est à ceux qui sont au pouvoir de la rechercher, de s’asseoir à la table des négociations », a-t-il affirmé.
En octobre, Lula avait déclaré que « si les États-Unis ont besoin du soutien du Brésil pour traiter la question vénézuélienne », il était prêt à aider, affirmant vouloir préserver « la paix en Amérique du Sud ».
La proposition du président brésilien avait été révélée par le ministre des Affaires étrangères, Mauro Vieira, après une rencontre entre Lula et le président américain, Donald Trump, à Kuala Lumpur, en marge du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).
Caracas accuse Washington de vouloir utiliser sa présence militaire, que les États-Unis justifient par la lutte contre le narcotrafic, pour provoquer un « changement de régime » et installer une autorité « marionnette » qui lui permettrait de « s’approprier » les ressources naturelles du pays, en particulier le pétrole.
International
Mexique : vers une harmonisation nationale du délit de harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel au Mexique n’est pas sanctionné de la même manière sur l’ensemble du territoire. Face à cette situation, le gouvernement a annoncé mercredi qu’il prépare une réforme visant à harmoniser ce délit dans les 32 États du pays, après l’agression dont a été victime mardi la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum.
Bien que le Code pénal fédéral prévoie des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour quiconque commet un acte de harcèlement sexuel, celui-ci relève du droit commun et dépend donc des législations de chaque État.
Cependant, il existe d’importantes divergences entre les Codes pénaux locaux, notamment concernant la définition du délit, les peines prévues et les circonstances aggravantes, telles que la commission des faits dans des lieux publics ou l’âge de la victime. Par exemple, à Mexico, le harcèlement sexuel est puni d’un à trois ans d’emprisonnement, assorti d’amendes et de la destitution du poste si l’agresseur est un fonctionnaire. En revanche, dans des États comme Nuevo León, la sanction va de six mois à deux ans de prison.
Une autre différence majeure réside dans la façon de définir le harcèlement : plus de vingt États le qualifient d’« acte d’obsession à des fins sexuelles » ou « lascives », tandis que d’autres le décrivent comme une « demande de faveurs sexuelles », comme c’est le cas au Coahuila.
Face à ce panorama, Sheinbaum a annoncé que son gouvernement prépare une initiative législative qu’il « partagera avec l’ensemble des gouverneurs », afin que le harcèlement soit défini et sanctionné de manière uniforme dans tout le pays.
La présidente a également souligné la nécessité de faciliter les démarches de plainte. À cette fin, le secrétariat aux Droits des femmes prépare une campagne pour encourager les signalements.
-
International2 jours agoNeuf morts dans l’Himalaya après tempêtes et avalanche au Népal
-
International4 jours agoLe Mexique accueillerà le sommet de l’APEC en 2028
-
International4 jours agoHonduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations
-
International3 jours agoCalibre Mining abandonne plus de 235 000 hectares de concessions aurifères au Nicaragua
-
International3 jours agoUne campagne hispanique au Congrès exige des comptes sur la politique migratoire de Trump
-
Amérique centrale2 jours agoDémantèlement du plus grand cartel de l’histoire du Costa Rica
-
International17 heures agoSinaloa : arrestation d’« El Dani », recherché par le FBI pour trafic de fentanyl
-
International2 jours agoScandale au Pérou : une députée enquêtée pour une séance de pédicure au Parlement
-
International17 heures agoCapriles soutient la médiation de Lula dans la crise entre le Venezuela et les États-Unis
-
International2 jours agoWashington sanctionne un réseau mondial finançant le programme nucléaire nord-coréen
-
International17 heures agoMexique : vers une harmonisation nationale du délit de harcèlement sexuel
-
International17 heures agoL’Équateur décrète un nouvel état d’exception face à la montée de la violence



























