Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, demandera lundi à ses homologues de l’Union européenne (UE) de prendre « les mesures appropriées » pour forcer Israël à se conformer à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), qui l’a obligé la semaine dernière à arrêter l’offensive à Rafah.
« Je demanderai aux vingt-six autres partenaires de déclarer leur soutien à la décision de la Cour internationale de justice et aussi que si Israël continue contre cette opinion, que nous essayions de prendre les mesures appropriées pour mettre en œuvre cette décision », a déclaré Albares lors d’une comparution aux côtés de ses homologues d’Irlande et de Norvège.
Le chef de la diplomatie espagnole a annoncé sa demande après l’attaque de l’armée israélienne ce matin contre un camp de personnes déplacées dans le nord-ouest de la Rafah, dans lequel au moins 50 Gazatis ont été tués.
Une attaque qui a également été condamnée par le ministre irlandais des Affaires étrangères Michael Martin et le Norvégien Espen Barth Eide après s’être réuni aujourd’hui à Bruxelles à la veille de la reconnaissance de l’État palestinien par les trois pays.
« Ce que nous avons vu ce matin est sauvage », a déclaré Martin, qui a assuré que « tout cela était prévisible ».
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« Toute opération militaire à Rafah aurait des conséquences sombres contre la population de Gaza et c’est exactement ce qui se passe », a noté le ministre irlandais des Affaires étrangères.
Dans le même ordre d’idées, le chef de la diplomatie norvégienne a déclaré que « la guerre continue à Rafah est un non-respect (de la décision) de la Cour la plus importante du monde ».
Les trois ministres se sont réunis avant la rencontre qui se tiendra aujourd’hui à Bruxelles par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et la veille de la reconnaissance de l’État de Palestine.
« Demain, nos trois pays, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne, vivrons une journée historique qui nous rapprochera certainement de cet objectif que nous désirons tous atteindre une coexistence pacifique et sûre au Moyen-Orient », a déclaré Albares.
« C’est précisément parce que nous sommes à un moment bas de l’histoire au Moyen-Orient que c’est quand il faut penser au lendemain.
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Il est essentiel d’atteindre un cessez-le-feu. Et il y a une autre question essentielle qui est d’accroître les efforts humanitaires, mais rien de tout cela n’est des solutions. Les solutions doivent être politiques et nous devons penser à ces solutions politiques maintenant », a déclaré Barth.
Le ministre norvégien des Affaires étrangères a également souhaité que d’autres pays de l’UE se re joindent à la reconnaissance de l’État palestinien.
Albares, en outre, a déclaré que les trois ministres ont convenu que « à un moment donné », l’Espagne, l’Irlande et la Norvège devront « exprimer l’opinion que nous avons de rejet » de la vidéo publiée hier par Israël, en leur reprochant la reconnaissance de la Palestine.
C’est « quelque chose qui ne fait pas partie de la courtoisie diplomatique », a souligné Albares.
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev
Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump
La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.
La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».
« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.
L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.
“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable
L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.
Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.
La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”
Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.