International
Un professeur arrêté au Portugal soupçonné de 2.000 délits d’abus sexuels sur des mineurs

La police judiciaire (PJ) du Portugal a annoncé mercredi l’arrestation d’un professeur soupçonné d’avoir commis au moins 2.000 délits d’abus sexuels sur des mineurs dans l’école où il travaillait, bien que les autorités ne connaissent pas la « dimension réelle » de son activité criminelle car il était auparavant dans d’autres écoles.
Dans un communiqué, le PJ a rapporté qu’il avait arrêté hier, mardi, à Póvoa de Lanhoso (nord) un homme de 50 ans, soupçonné d’avoir commis au moins 2 000 délits d’abus sexuels sur des enfants et au moins un délit de pornographie enfantine.
Le détenu aurait abusé de filles âgées de 6 à 9 ans, depuis au moins l’année scolaire 2017/2018, à l’école où il était embauché.
Auparavant, il avait travaillé dans les municipalités de Porto, Vila Nova de Gaia, Barcelos et Amares, toutes dans le nord du Portugal, de sorte que « la dimension réelle de son activité criminelle est encore inconnue », selon la PJ.
L’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée par l’école après que plusieurs élèves aient déclaré qu’elles avaient été victimes d’abus sexuels de la part du suspect.
Après des fouilles effectuées sur le poste de travail de l’homme, certains objets qui pourraient être « liés » aux crimes ont été localisés et saisis.
Le détenu sera présenté devant le tribunal judiciaire de Braga pour un premier interrogatoire et l’application de mesures de précaution.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
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