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International

Israël tue à Gaza trois enfants et plusieurs petits-enfants d’Ismail Haniyeh, chef du Hamas

Trois enfants du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et plusieurs de ses petits-enfants ont été tués dans un bombardement israélien à Gaza, selon le groupe islamiste.

« Avec cette douleur et ce sang, nous créons de l’espoir, un avenir et une liberté pour notre peuple, notre cause et notre nation », a déclaré Haniyeh dans un communiqué peu après que la nouvelle ait été annoncée.

L’armée israélienne n’a pas encore confirmé l’attaque, qui a eu lieu pendant l’Aid al Fitr, ou Fête du jeûne, qui marque la fin du mois sacré du Ramadan

Dans le même temps, l’armée israélienne a rapporté que la brigade Nahal continue d’opérer dans le corridor dit Netzarim, récemment créé et qui divise en deux la bande de Gaza, de la ligne de démarcation avec Israël à la hauteur du kibboutz Beeri jusqu’à la côte de la mer Méditerranée.

Les troupes « menent des opérations sélectives » et des raids contre des sites et des miliciens du Hamas dans la région, a détaillé aujourd’hui un communiqué militaire en référence à une enclave stratégique – exactement au sud de la ville de Gaza et avant le camp de Nuseirat – qui permet à Israël de contrôler l’accès au nord des Palestiniens qui cherchent à rentrer chez eux.

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Il s’agit des quelques milliers de soldats israéliens qui restent dans la bande, après le départ samedi des troupes qui avaient combattu à Jan Yunis, au sud de Gaza précédant la région de Rafah, au cours des quatre derniers mois.

Ce mouvement a provoqué le rejet des ministres ultranationalistes d’Israël, dont celui de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui a menacé de briser la coalition au pouvoir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, si celui-ci affaiblissait l’offensive militaire ou n’attaquait pas par voie terrestre Rafah.

Le nord et le centre de Gaza ont été le théâtre au cours des dernières heures d’attaques d’artillerie et de combats au corps à corps entre des soldats israéliens et des miliciens, selon des sources militaires.

« Les troupes des forces de défense israéliennes continuent d’opérer dans le centre de la bande de Gaza et ont tué plusieurs terroristes au cours de la dernière journée », a rapporté aujourd’hui un communiqué militaire, qui parle d’affrontements « corps à corps ».

Il confirme également le bombardement hier contre un lanceur à la hauteur de Jabalia, après avoir intercepté une attaque dans cette zone du nord de la bande.

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De leur côté, des sources médicales ont signalé la mort d’au moins 14 personnes, dont des femmes et des enfants, lors d’un bombardement aérien contre un bâtiment résidentiel dans le camp de réfugiés de Nuseirat.

L’attaque mortelle s’est produite à la veille de l’Aid al Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan.

Les Palestiniens de Gaza ne pourront pas célébrer cette fête avec un cessez-le-feu, malgré la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU, grâce à l’abstention des États-Unis.

En outre, Israël maintient la plupart des points d’accès terrestres à l’enclave fermés et, au moins jusqu’à hier soir, a également fermé celui d’Erez, dans le nord, a confirmé à EFE une source de l’ONU.

Depuis les États-Unis, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a révélé mardi qu’il avait fait pression sur le Premier ministre du Qatar, le cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, pour qu’il reçoive bientôt une réponse du Hamas sur la proposition de trêve.

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« Nous avons vu les déclarations publiques du Hamas qui ont été, disons, peu encourageantes », a déclaré Sullivan lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

Le Hamas a assuré hier dans un communiqué officiel que la proposition reçue pour une trêve dans la bande de Gaza ne répond pas à ses demandes, mais s’est engagé à l’étudier.

Sullivan a également profité de la conférence de presse pour insister sur le fait qu’Israël n’a pas partagé avec les États-Unis la date à laquelle il prévoit de lancer l’offensive militaire contre Rafah, la ville de la bande de Gaza où se réfugient plus d’un million de personnes.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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