International
La Belgique peut interdire l’abattage halal et casher, selon la Cour européenne

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu un arrêt autorisant la Belgique à interdire l’abattage rituel halal et casher pour des raisons de protection du bien-être animal. Cette décision, faisant référence à un procès contre la Belgique, soutient la législation des régions de Flandre et de Wallonie qui interdit l’abattage d’animaux sans étourdissement préalable, une pratique courante dans les religions musulmane et juive.
Selon le jugement publié ce mardi, les juges européens soutiennent les lois belges sur le bien-être animal, estimant que ces réglementations ne portent pas atteinte à la liberté religieuse des communautés concernées. L’interdiction des sacrifices rituels n’empêche pas l’accès à la viande aux croyants, puisque les rites religieux peuvent continuer à être pratiqués moyennant l’étourdissement préalable.
Cette décision marque une étape importante, car c’est la première fois que la CEDH interprète le bien-être animal comme faisant partie de la « moralité publique » justifiant une intervention légitime dans la liberté religieuse. La Cour soutient que la protection du bien-être animal est une valeur éthique en constante évolution et que les sociétés démocratiques contemporaines attachent une importance croissante à cet aspect.
L’arrêt de la CEDH soutient la position de la Cour constitutionnelle belge, qui avait précédemment supprimé l’exception relative à l’abattage religieux sans étourdissement préalable. La mesure touche principalement les communautés musulmanes et juives, qui pratiquent des sacrifices rituels selon leurs préceptes religieux, mais devront désormais s’adapter aux réglementations en matière de bien-être animal établies par les autorités belges.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
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