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International

Un ancien sénateur haïtien condamné à une peine de prison pour l’assassinat de Moïse

Photo:@LeFacteurHaiti

20 décembre |

Un tribunal fédéral américain a condamné mardi l’ancien sénateur Joseph Joel John à la prison à vie pour son implication dans l’assassinat de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse en juillet 2021, après qu’il a été démontré qu’il avait fourni un soutien matériel et logistique aux conspirateurs qui ont tué Moïse dans sa résidence.

Après son extradition de Jamaïque en mai 2022, Joel John a plaidé coupable de trois chefs d’accusation dans le procès initial de l’assassinat de Moïse. Outre le soutien logistique, il a été accusé de conspiration en vue de commettre un meurtre et d’enlèvement d’une personne en dehors du territoire américain.

Selon le FBI, Joel John a signé une déclaration sous serment dans laquelle il admet avoir aidé à obtenir des véhicules et des armes à feu pour les membres du commando. Il a également rencontré d’autres complices la veille de l’assassinat pour en régler les derniers détails.

L’ancien assassin haïtien est le troisième suspect condamné dans le cadre de la mort de Moïse, avec le Colombien Mario Antonio Palacio et le Chilien-Haïtien Rodolphe Jaar. Ce dernier a été condamné en juin dernier à la prison à vie par un tribunal haïtien pour les mêmes chefs d’accusation que son complice Joël John.

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Palacio, quant à lui, devrait comparaître devant la justice américaine à la fin du mois de décembre. D’après les dossiers du ministère américain de la justice, plusieurs ressortissants américains, haïtiens et colombiens sont liés au complot.

L’ancien président Jovenel Moïse a été victime d’une attaque dans sa résidence privée à Port-au-Prince par des hommes armés le 7 juillet 2021. Les assaillants ont tué le président haïtien et blessé la première dame, commettant un crime qualifié par la justice d’ »acte atroce, inhumain et barbare ».

La mort du haut dirigeant a été le déclencheur d’une crise qui a plongé la nation caribéenne dans le chaos, sous l’influence et le pouvoir des bandes criminelles qui dominent une partie du pays et qui tirent leurs revenus du trafic de drogue, du commerce illégal d’armes, de l’extorsion et de la violence, au prix de milliers de vies humaines.

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International

Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.

Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.

Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.

Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.

Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.

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Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.

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International

Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.

Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».

Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.

« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.

Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.

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International

Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.

Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.

Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »

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