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Amérique centrale

Le Costa Rica est confronté à une augmentation alarmante de la violence liée au trafic de drogue

Le Costa Rica est confronté à une augmentation alarmante de la violence liée au trafic de drogue
Photo: Última Hora

15 novembre |

Le Costa Rica se trouve au cœur d’une crise sécuritaire sans précédent en 2023, marquée par une escalade de la violence liée à la criminalité organisée et au trafic de drogue. Avec 777 homicides enregistrés jusqu’en novembre, le pays d’Amérique centrale connaît l’année la plus violente de son histoire, selon les données de l’Organisation des enquêtes judiciaires (OIJ).

Le ministre de la sécurité publique, Mario Zamora, décrit cette situation comme un « cancer » qui n’a pas été détecté à temps et qu’il faut maintenant arrêter avant qu’il ne se propage davantage. Selon le Centre de recherche et d’études politiques de l’université du Costa Rica, l’insécurité est devenue la principale préoccupation des Costaricains.

La violence se manifeste dans diverses situations, depuis les fusillades devant les hôpitaux jusqu’aux simulacres de fusillade dans les écoles. Le conflit entre les gangs pour le contrôle des territoires destinés au marché de la drogue est à l’origine de deux tiers des homicides, dont 81 % sont commis à l’aide d’armes à feu, notamment des fusils militaires AK-47 ou AR-15.

Malgré les opérations de lutte contre la criminalité menées par le gouvernement, qui ont permis de démanteler une dizaine de structures criminelles, la situation perdure. Selon les projections, le Costa Rica clôturera l’année 2023 avec environ 900 morts violentes et un taux d’homicide de 17 pour 100 000 habitants.

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Dans ce contexte, sept projets de loi visant à renforcer la sécurité publique sont en attente d’analyse au Congrès. Le ministre Zamora insiste sur la nécessité de jeter les bases d’une force de police professionnelle et bien formée pour faire face à cette crise à long terme.

Les experts et les citoyens suggèrent que la solution ne réside pas seulement dans les mesures de sécurité, mais aussi dans les investissements dans l’éducation, la santé, la prévention et la prise en compte des besoins des communautés touchées. La crise au Costa Rica représente un défi important pour la région, autrefois considérée comme une oasis de calme par rapport aux autres pays d’Amérique centrale touchés par les conflits et la violence.

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Amérique centrale

Guatemala : hausse des meurtres en juin après une tendance à la baisse

Guatemala a connu une recrudescence des homicides au cours du sixième mois de l’année, avec un taux annuel de 17,3 meurtres pour 100 000 habitants. Bien que ce taux soit inférieur à celui de 2016, qui était de 28,1, il est néanmoins supérieur à celui de 2024, qui s’élevait à 16 homicides pour 100 000 habitants, selon le Rapport sur la violence homicide publié par l’organisation Diálogos.

Les projections de l’organisation ont été dépassées à la clôture du mois de juin, ce qui démontre une augmentation des homicides sur le territoire. Le modèle de prévision de Diálogos estimait que les meurtres se maintiendraient entre 160 et 230 cas ; toutefois, les registres officiels de la Police nationale civile (PNC) ont rapporté un total de 254, soit 24 morts de plus que prévu.

Dans 213 cas, les criminels ont utilisé une arme à feu, dans 13 une arme blanche, 11 fois des objets contondants, 15 attaques par strangulation, et il y a eu deux homicides par lynchage.

« Cette augmentation représente un changement dans la tendance à la baisse observée depuis 2009. Cette situation exige une attention urgente et la mise en œuvre de mesures intégrales de prévention pour contenir la violence et renforcer la sécurité citoyenne », a partagé l’organisation.

Bien que juin montre une hausse, mai est devenu le mois du premier semestre 2025 avec le plus d’assassinats, avec 303 victimes, suivi de mars avec 275 et avril avec 260.

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Amérique centrale

Unicef fournit des kits de contrôle de l’eau à 300 écoles isolées au Panama

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a fait don de kits pour mesurer la qualité de l’eau à 300 écoles situées dans des zones difficilement accessibles au Panama, au moment où le pays est secoué par une polémique liée à la contamination de ses ressources hydriques, a annoncé lundi le ministère panaméen de la Santé.

« Avec cette initiative, nous cherchons à renforcer les stratégies visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour les enfants et les adolescents de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, Fernando Boyd Galindo.

Ces kits sont destinés à quelque 300 écoles des zones « urbaines, rurales et indigènes, situées dans des régions d’accès difficile », selon le communiqué officiel. L’Unicef offrira également une assistance technique aux agents sanitaires afin qu’ils puissent effectuer des tests et assurer le suivi de la qualité de l’eau.

La représentante de l’Unicef au Panama, Sandie Blanchet, a expliqué qu’« il s’agit d’une première étape visant à renforcer le suivi de la qualité de l’eau dans les écoles et à poser les bases d’un système de surveillance continue, qui pourra s’étendre à l’avenir aux centres de santé et aux prestataires de services ».

L’Unicef, dans le cadre de son programme de coopération avec le Panama, « continuera de fournir un appui technique pour renforcer les équipes locales et le système d’information des aqueducs ruraux », précise encore le communiqué.

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Cette initiative intervient plus d’un mois après la découverte de la contamination du fleuve principal de la péninsule d’Azuero (centre du pays), ce qui a entraîné la suspension de l’eau potable destinée à la consommation humaine, en raison d’une mauvaise gestion des déchets des décharges, des exploitations d’élevage et de la déforestation, selon le gouvernement.

Par ailleurs, sur les 4 000 puits d’eau du Panama, seuls 1 300 disposent d’un permis officiel, ce qui « révèle une exploitation non réglementée » et représente « un risque pour les ressources hydriques », d’après une étude récente du ministère de l’Environnement.

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Amérique centrale

Le Honduras renforce le télétravail et le port du masque face à la hausse du COVID-19

La République dominicaine signale 17 nouveaux cas de Covid-19

Le gouvernement du Honduras a renforcé les mesures sanitaires à partir de lundi 28 juillet, face à une recrudescence des cas de COVID-19 et d’autres maladies respiratoires. Les autorités ont élargi le recours au télétravail dans le secteur public et recommandé l’utilisation obligatoire du masque dans les espaces fermés et les lieux très fréquentés.

Selon un communiqué du ministère de la Gouvernance, la modalité du télétravail sera appliquée jusqu’au dimanche 3 août pour toutes les institutions de l’administration centrale, les entités décentralisées et déconcentrées, ainsi que pour les organismes bénéficiant de régimes spéciaux, tels que la Banque centrale du Honduras et la Commission nationale des banques et des assurances.

Sont exclues de cette disposition les institutions liées à la sécurité, aux urgences médico-hospitalières, aux bureaux de service aux citoyens, ou celles ayant des rendez-vous urgents ou des procédures essentielles programmées durant la semaine.

Le ministère a également exhorté le secteur privé à adopter des mesures préventives adaptées aux caractéristiques de chaque entreprise, en insistant sur la nécessité de maintenir des espaces ventilés, de favoriser le télétravail lorsque cela est possible et de renforcer les protocoles de biosécurité.

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