International
Le Congrès péruvien approuve l’interdiction du mariage des enfants

3 novembre |
L’assemblée plénière du Congrès a approuvé par 113 voix une réforme du code civil qui interdit le mariage des mineurs sous toutes ses formes dans ce pays d’Amérique du Sud.
Après avoir reçu le soutien de la majorité des membres du Congrès péruvien, le projet présenté par la Commission de la justice et des droits de l’homme doit être transmis à l’exécutif pour être approuvé ou observé, puis promulgué.
En apprenant les résultats du vote, le ministère de la femme et des populations vulnérables (MIMP) a félicité l’organe législatif d’avoir approuvé l’interdiction du mariage des enfants au Pérou.
« Le Pérou a ainsi fait un pas en avant dans sa décision de devenir un pays plus égalitaire qui protège les droits des enfants et des adolescents », peut-on lire dans le communiqué du MIMP.
Depuis que la question a été débattue pour la première fois au Parlement, plusieurs groupes se sont exprimés contre le mariage des enfants, exigeant son rejet total en tant que forme de violence à l’encontre des mineurs.
« Les filles et les adolescents ont le droit de vivre à l’abri de la violence et de s’épanouir pleinement. Le mariage d’enfants les affecte dans de nombreux aspects de leur vie. Il appartient au Congrès de s’acquitter de cette dette historique », ont-elles déclaré sur leurs réseaux sociaux.
Les organisations multilatérales ont également salué la décision du Congrès péruvien de modifier cinq articles du code civil afin d’interdire le mariage des mineurs.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a déclaré qu’il s’agissait d’un jour historique pour les enfants et les adolescents du Pérou.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
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