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Amérique centrale

Le Costa Rica, pionnier des politiques vertes en Amérique latine

Le Costa Rica, pionnier des politiques vertes en Amérique latine
Photo: CAF

30 octobre |

Le Costa Rica souhaite montrer au monde « les avancées en matière de politiques publiques » dans le domaine de l’action climatique que le pays a réalisées ces dernières années. Il le fera lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop28), a déclaré l’ambassadeur de ce pays d’Amérique centrale aux Émirats arabes unis, Francisco Chacón, à l’agence de presse émiratie (WAM).

Parmi ces réalisations, le Costa Rica a été reconnu pour produire « 100 % de son électricité à partir de sources renouvelables », ainsi que pour des initiatives telles que les paysages agricoles durables, afin de démontrer qu’ »il est possible d’avoir un secteur agricole robuste, sans émissions et sans déforestation », a ajouté le diplomate.

Matrice de l’électricité 100 % renouvelable et déforestation
Le pays d’Amérique centrale, qui s’est positionné au niveau international comme un pionnier dans le lancement de politiques environnementales en Amérique latine, a entamé l’année 2023 en produisant 100 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables. Les technologies qui ont apporté le plus d’énergie propre au réseau électrique du Costa Rica sont l’hydroélectricité, l’éolien et la géothermie.

Le Costa Rica a également été l’un des rares pays à inverser la tendance à la déforestation ces dernières années, ce qui en a fait le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes à recevoir 60 millions de dollars du Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale en 2020. Cette somme est destinée à soutenir les efforts visant à réduire jusqu’à 12 millions de tonnes d’émissions de CO2 d’ici à la fin de 2025.

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Ce soutien reconnaît les efforts du Costa Rica pour préserver ses forêts et sa contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Une grande partie de ce soutien financier est destiné à des populations clés, telles que les communautés forestières indigènes et les groupes de femmes et de jeunes qui travaillent à la conservation de la nature.

Plan national de décarbonisation
En 2019, le pays d’Amérique centrale a lancé son plan national de décarbonisation en s’engageant à atteindre un niveau net zéro d’ici 2050 sur la base d’une économie moderne et durable.

La stratégie est divisée en dix catégories couvrant les secteurs du transport, de la production d’électricité, des systèmes agricoles, de la construction et de la gestion des déchets, et des territoires naturels.

Chaque catégorie est assortie d’objectifs différents et classée en fonction des étapes du projet : démarrage (2018-2022), inflexion (2023-2030) et déploiement de masse (2031-2050).

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Si tous les objectifs sont atteints, le Costa Rica n’émettra pas plus de carbone dans l’atmosphère qu’il ne peut en compenser par la nature d’ici 2050.

Pour atteindre ses objectifs, le pays continue à travailler sur la priorité à donner au développement de l’énergie solaire photovoltaïque et de l’énergie éolienne terrestre, à l’amélioration de sa capacité de stockage et à l’électrification du secteur des transports pour parvenir à une décarbonisation complète.

Tout cela sans négliger les besoins allant de l’implication des parties prenantes de tous les secteurs dans le domaine de l’énergie à l’élaboration d’un cadre politique pour la formation des personnes et l’intégration des énergies renouvelables dans le développement rural.

Le Costa Rica, l’un des pays reliant l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, est considéré comme l’un des endroits les plus diversifiés au monde, avec la plus grande variété d’espèces de la planète. Plus précisément, le pays abrite 5 % de la biodiversité mondiale. Des centaines de ces espèces sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent nulle part ailleurs sur la planète, et comprennent des grenouilles, des serpents, des lézards, des pinsons, des colibris, des gaufres, des souris, des cichlidés et des gobies.

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Amérique centrale

Guatemala : flambée d’extorsions pousse le gouvernement à resserrer l’étau sécuritaire

La Police nationale civile du Guatemala (PNC) a enregistré 9 085 plaintes pour extorsion entre janvier et avril 2025, un chiffre qui a poussé le gouvernement à revoir sa stratégie de sécurité, notamment en reprenant le contrôle des prisons dominées par les gangs.

Selon l’Indice des Dénonciations de Délits (IDD) publié par le Centre de recherches économiques nationales (CIEN), ce total représente une hausse par rapport à la même période en 2024, où 7 457 plaintes avaient été recensées. Chaque mois de 2025 a dépassé les 2 000 signalements, avec un pic en janvier (2 457 cas), un mois historiquement élevé en matière d’extorsions, selon le CIEN.

Pour avril 2025, l’institut a compté en moyenne 69 plaintes par jour, pour un total mensuel de 2 076. Wálter Menchú, analyste en sécurité du CIEN, a précisé que les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car toutes les victimes ne signalent pas les faits.

Avant la publication du rapport, le président Bernardo Arévalo a reconnu lors d’une interview à La Red 106.1 que l’extorsion constitue l’un des principaux problèmes du pays, lié « aux maras, à leurs imitateurs et à l’absence de contrôle historique dans les prisons ».

« Nous ne nions pas le problème. Nous procédons à une réorganisation des forces et des unités au sein du ministère de l’Intérieur pour y répondre efficacement », a affirmé le président. Il a souligné que ce phénomène touche les petits commerçants et les citoyens ordinaires.

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Le ministère public (MP) a également alerté sur une nouvelle modalité d’extorsion, où des criminels se font passer pour des clients et attirent leurs victimes dans des lieux isolés pour leur extorquer de l’argent. En cas de refus, la victime est retenue contre son gré.

Toutefois, le président Arévalo a relativisé l’importance des maras dans le panorama sécuritaire actuel, affirmant que le principal problème reste le narcotrafic. Il lie la recrudescence de la criminalité aux opérations répressives menées dans les prisons et les zones à risque par la PNC et les Forces armées.

« Les structures criminelles sentent qu’elles perdent du terrain et réagissent face à la pression », a-t-il ajouté, citant des arrestations, des extraditions vers les États-Unis, des saisies de drogue et la destruction de plantations de marijuana.

« L’appareil sécuritaire progresse », a conclu le chef de l’État.

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Amérique centrale

Chiapas : Quatre présumés membres du crime organisé tués près de la frontière guatémaltèque

Des policiers de l’État mexicain du Chiapas (sud) et des forces fédérales ont abattu dimanche quatre présumés criminels lors d’une poursuite près de la frontière avec le Guatemala, a annoncé le gouvernement local.

Dans un communiqué, le secrétariat à la Sécurité du Chiapas a précisé que les faits se sont produits dans la commune de Frontera Comalapa, après que les forces de sécurité ont été attaquées lors d’une patrouille de routine.

« Les autorités ont riposté (…) et ont réussi à neutraliser quatre présumés membres du crime organisé », indique la note officielle.

Selon des médias locaux, la poursuite aurait conduit les forces de sécurité mexicaines à entrer brièvement en territoire guatémaltèque.

Face à ces informations, la vice-présidente du Guatemala, Karin Herrera, a assuré sur le réseau X que « la frontière est sous contrôle » et que l’armée guatémaltèque maintient une présence active dans la zone afin de garantir la sécurité des habitants.

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Le secrétariat à la Sécurité de l’État de Chiapas affirme de son côté que l’opération est restée à tout moment sur le territoire mexicain.

Une source anonyme au sein de l’administration a confié à l’AFP que les individus tués appartiendraient au puissant cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG), qui se dispute le contrôle de cette région stratégique avec le cartel de Sinaloa, notamment pour le trafic de stupéfiants.

Le Mexique a enregistré plus de 480 000 morts violentes depuis décembre 2006, date à laquelle a été lancée une stratégie controversée de lutte antidrogue impliquant l’armée.

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Amérique centrale

Le Salvador enregistre une nouvelle journée sans homicides : 128 jours sans meurtres en 2025

Le vendredi 6 juin s’est terminé sans qu’aucun homicide ne soit enregistré au Salvador, selon les statistiques de la police nationale.

Cette nouvelle journée sans violence mortelle porte à cinq le nombre de jours sans homicides sur les six premiers jours du mois de juin. Elle s’ajoute aux 25 jours sans meurtres en janvier, 26 en février, 22 en mars, 25 en avril et 25 en mai.

Ainsi, en 2025, le total des journées sans assassinats s’élève désormais à 128.

Ces résultats sont attribués aux stratégies de sécurité, notamment le régime d’exception, instauré en mars 2022. Grâce à cette mesure, des milliers de familles salvadoriennes ont pu vivre 926 journées sans homicides depuis le début du mandat du président Nayib Bukele, de juin 2019 au 5 juin 2025. Parmi elles, 812 jours ont été enregistrés pendant la période d’application du régime d’exception.

Les rapports officiels indiquent que ce régime a permis au Salvador de clore l’année 2024 avec une moyenne de 0,3 homicide par jour, consolidant ainsi son statut de pays le plus sûr de l’hémisphère occidental.

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