International
Le groupe Puebla tient sa IXe réunion au Mexique
29 septembre |
Le groupe de Puebla entame sa IXe réunion ce vendredi dans la ville mexicaine qui a vu naître l’organisme d’intégration, en présence de plusieurs anciens présidents, et dont l’objectif est de présenter sa « politique étrangère progressiste ».
Le forum a annoncé dans un communiqué que lors de cet événement, qui se terminera dimanche prochain, il exposera son agenda international progressiste pour lutter contre la faim, les blocages économiques, la crise climatique et la dé-mondialisation.
Il a indiqué que les anciens présidents Ernesto Samper (Colombie), Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Manuel Zelaya (Honduras), Leonel Fernández (République dominicaine) et José Luis Rodríguez Zapatero (Espagne) ont déjà confirmé leur participation.
Il a ajouté que « de grands dirigeants du groupe de Puebla, qui n’ont pas pu être présents, comme les présidents (du Brésil) Luiz Inácio Lula, (de l’Argentine) Alberto Fernández et les anciens présidents (de l’Uruguay) Pepe Mujica, et (du Brésil) Dilma Rousseff soutiennent cet événement et transmettront leurs salutations virtuelles lors de la conférence inaugurale ».
La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodríguez, la ministre mexicaine des affaires étrangères, Alicia Bárcena, la coordinatrice nationale des comités de défense de la quatrième transformation au Mexique, Claudia Sheinbaum, et la secrétaire au changement climatique de l’Argentine, Cecilia Nicolini, entre autres, seront les invités spéciaux de la conférence.
D’autres questions seront abordées lors de la réunion : la création d’une monnaie commune, un nouveau multilatéralisme, la convergence des organisations d’intégration sous-régionale, le nouveau modèle de développement solidaire, la transition énergétique et l’insertion du continent dans le Sud mondial par le biais d’espaces tels que les BRICS, entre autres.
Par ailleurs, une proposition de cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, alors qu’un chemin vers la paix est en cours de discussion.
Deux livres écrits par des juristes du Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie (Clajud) seront présentés lors de l’événement : OAS in the time of Almagro, qui détaille ses actions antidémocratiques dans les crises de la région, et Legal wars against democracy : lawfare in Latin America (Guerres juridiques contre la démocratie : la guerre du droit en Amérique latine).
La IXe réunion du groupe de Puebla se tiendra au Musée international du Baroque, qui accueillera plus de 200 personnes, dont des membres du forum et des invités spéciaux.
À propos de la réunion, M. Samper a déclaré que « comme le progressisme progresse, nous devons également progresser dans nos agendas et identifier les positions internationales du groupe de Puebla, en gardant à l’esprit qu’il existe des forces de droite qui veulent débarquer en Amérique latine et que nous devons les combattre, sans haine idéologique, avec des positions progressistes ».
Marco Enríquez-Ominami, coordinateur du groupe de Puebla, a déclaré que ce forum était important car « l’Amérique latine et les Caraïbes ont retrouvé leur voix grâce à des gouvernements progressistes et, ensemble, nous pouvons proposer un changement à la région ».
International
Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis
Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.
« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.
« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.
Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.
L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).
En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.
International
Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas
Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.
« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.
Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.
Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.
Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.
Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.
Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.
International
Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.
Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.
« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.
Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.
Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.
La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.
Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.
Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.
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