International
Les dirigeants des pays amazoniens se réunissent à Belém, au Brésil, pour analyser la situation régionale
7 août |
La quatrième réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) se tiendra ce mardi dans la ville brésilienne de Belém, où les dirigeants plaideront en faveur d’un modèle de développement durable.
« Nous allons prendre soin de l’Amazonie. Les prochains jours seront l’occasion pour les pays de la région de travailler dur pour se concentrer sur un développement durable qui prenne soin des forêts et des populations », a déclaré le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.
La Bolivie, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, la Guyane, le Pérou, le Suriname et le Venezuela sont membres de l’organisation, créée en 1995, dont les chefs d’État ne se sont pas réunis depuis 2009. À cette occasion, les présidents de l’Équateur et du Suriname ne seront pas présents en raison de problèmes internes.
« Le monde doit considérer cette réunion comme un cadre historique pour la discussion de la question du climat », a déclaré Lula précédemment, dans un contexte marqué par des taux élevés de déforestation dans les poumons de la planète.
Selon le Monitoring the Andean Amazon Project (MAAP), la forêt amazonienne a perdu plus de 85 millions d’hectares à cause de la déforestation, ce qui représente 13 % de sa superficie d’origine.
« Nous continuerons d’exiger des nations riches qu’elles versent des compensations pour préserver la forêt tropicale et qu’elles assurent un développement économique durable aux millions de personnes qui vivent dans la forêt amazonienne. Nous serons intransigeants sur la déforestation et nous voulons que la nouvelle industrialisation verte ait lieu en Amazonie », a souligné le chef de file des pétitions brésiliennes.
Pour leur part, les ministres des affaires étrangères tiendront aujourd’hui une réunion à huis clos pour préparer la déclaration de Belém, qui proposera en 130 un plan de conservation du biome amazonien.
International
Honduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations
Le Honduras se dirige vers la phase finale des élections générales du 30 novembre dans un climat de polarisation politique élevée, marqué par des accusations de fraude, la diffusion d’audios suggérant une possible manipulation des résultats et une défiance croissante envers les institutions électorales.
Le procureur général, Johel Zelaya, a publié la semaine dernière des enregistrements qui impliqueraient prétendument la conseillère du CNE, Cossette López, le député Tomás Zambrano et un militaire en activité, et a annoncé une enquête pour possible « association illicite » liée à une tentative de manipulation du processus.
López et Zambrano ont nié l’authenticité des audios, évoquant une manipulation numérique, et ont accusé le conseiller du CNE Marlon Ochoa, du parti au pouvoir Libre, d’avoir remis les enregistrements au bureau du procureur, qui les a rendus publics le 29 octobre.
L’ancien candidat présidentiel pour PINU-SD, Olban Valladares, a qualifié les accusations d’« infondées et en grande partie absurdes et maladroites ». Valladares a averti que la situation est « sombre » en raison de l’anxiété sociale, de ses répercussions économiques possibles et du « degré d’agitation et de violence » généré par des secteurs proches du gouvernement cherchant à « conserver le pouvoir à tout prix », constituant selon lui la « plus grande menace pour la démocratie » dans le pays.
Pour sa part, la présidente Xiomara Castro a qualifié les événements de « conspiration criminelle » visant à provoquer un coup électoral, ordonnant aux forces armées d’enquêter sur la possible implication de militaires et à son ministre des Affaires étrangères, Javier Bu, de dénoncer l’affaire auprès de la communauté internationale. Castro a assuré que les mêmes groupes qui ont « violé la Constitution lors du coup d’État de 2009 contre son mari Manuel Zelaya et commis les fraudes électorales de 2013 et 2017 » tenteraient à nouveau de « supplanter la volonté du peuple ».
International
Le Mexique accueillerà le sommet de l’APEC en 2028
Le Mexique sera le pays hôte du sommet de l’APEC en 2028, ont annoncé à l’unanimité les dirigeants des 21 économies membres de ce forum.
« Nous avons obtenu le siège de 2028. Le Mexique accueillera l’APEC après de nombreuses années. Cela nous permettra de servir de pont entre les Amériques et l’Asie. L’ensemble du bassin Pacifique sera, en 2028, au Mexique », a déclaré le Secrétaire à l’Économie, Marcelo Ebrard, à l’issue de sa participation au forum de la Coopération Économique Asie-Pacifique (APEC) à Gyeongju, en République de Corée.
L’APEC rassemble 21 économies de cette région, représentant à elles seules plus de 60 % du PIB mondial et près de la moitié du commerce international. La présidence et l’organisation du sommet de 2028 par le Mexique figurent parmi les accords adoptés dans la Déclaration de Gyeongju, où Ebrard représentait la présidente Claudia Sheinbaum.
« Le fait que les membres aient voté pour que le Mexique accueille le sommet en 2028 démontre l’importance qu’ils accordent à notre pays », a ajouté Ebrard, selon un communiqué diffusé dimanche.
Par ailleurs, Ebrard a rencontré des hauts responsables américains, dont le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick, le Secrétaire au Trésor Scott Bessent, ainsi que le représentant commercial Jamieson Greer.
« Nous avons fait avancer certaines discussions avec les États-Unis. Chaque semaine, nous progressons et nous avons franchi de nouvelles étapes », a commenté Ebrard.
International
Les États-Unis renforcent leur présence militaire dans les Caraïbes face au Venezuela
Les États-Unis ont renforcé leur déploiement militaire dans les eaux des Caraïbes et pourraient déjà planifier des frappes contre des objectifs au Venezuela, ce qui accroît les craintes d’une offensive de Washington contre le gouvernement de Nicolás Maduro, bien que Donald Trump ait nié cette possibilité aujourd’hui.
Selon des journalistes spécialisés dans la défense, les forces armées américaines ont déjà déployé le croiseur lance-missiles USS Gettysburg dans les Caraïbes, arrivé vendredi depuis Norfolk, en Virginie. Il s’ajouterait au croiseur lance-missiles USS Lake Erie, selon Dan Lamothe du Washington Post et le média spécialisé The War Zone, citant des sources de la Marine américaine.
De plus, dans quelques jours, le porte-avions USS Gerald Ford, le plus moderne et le plus important de la flotte américaine, devrait arriver dans les Caraïbes pour rejoindre le reste des forces navales stationnées au large du Venezuela.
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