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Amérique centrale

Le président hondurien militarise les prisons après une violente émeute

Le président hondurien militarise les prisons après une violente émeute
Photo: La Prensa

22 juin |

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a décidé mercredi que la police militaire de l’ordre public (PMOP) prendrait le contrôle des prisons du pays après la mort d’au moins 46 détenus à la suite d’une émeute dans un établissement pénitentiaire.

Selon des sources officielles, la décision annoncée à l’issue d’une réunion avec des hauts fonctionnaires des ministères de la sécurité et de la défense établit le contrôle de l’armée à partir du 1er juillet pour une période d’un an.

À cet égard, le PMOP est tenu de recruter, de former et d’éduquer un minimum de 2 000 nouveaux gardiens de prison, conformément à la loi de l’Institut national pénitentiaire (INP).

De même, le gouvernement a demandé au pouvoir judiciaire de remplacer la détention préventive pour tous les détenus du Centre d’adaptation sociale pour femmes (Cefas) qui ne sont pas condamnés, ainsi que pour ceux qui souffrent de maladies en phase terminale.

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Le chef de l’État a également ordonné la création des îles Swan, dans les Caraïbes honduriennes, en tant que ferme pénitentiaire pour le transfert des dirigeants d’organisations criminelles, considérés comme très dangereux.

Castro a également approuvé la prolongation de l’état d’urgence en vigueur depuis décembre dernier, ainsi que l’extension de son application à d’autres territoires de la nation centraméricaine.

Au moins 46 détenues sont mortes mardi à la suite d’un affrontement entre deux gangs criminels au Cefas, l’incident le plus violent de ce type dans une prison pour femmes de la région depuis 2017.

À la suite de cet événement tragique, le chef de l’exécutif hondurien a ordonné le renvoi du ministre de la Sécurité de l’époque, Ramón Sabillón, et l’a remplacé par Gustavo Sánchez, qui occupait le poste de directeur général de la police nationale.

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Amérique centrale

Guatemala : flambée d’extorsions pousse le gouvernement à resserrer l’étau sécuritaire

La Police nationale civile du Guatemala (PNC) a enregistré 9 085 plaintes pour extorsion entre janvier et avril 2025, un chiffre qui a poussé le gouvernement à revoir sa stratégie de sécurité, notamment en reprenant le contrôle des prisons dominées par les gangs.

Selon l’Indice des Dénonciations de Délits (IDD) publié par le Centre de recherches économiques nationales (CIEN), ce total représente une hausse par rapport à la même période en 2024, où 7 457 plaintes avaient été recensées. Chaque mois de 2025 a dépassé les 2 000 signalements, avec un pic en janvier (2 457 cas), un mois historiquement élevé en matière d’extorsions, selon le CIEN.

Pour avril 2025, l’institut a compté en moyenne 69 plaintes par jour, pour un total mensuel de 2 076. Wálter Menchú, analyste en sécurité du CIEN, a précisé que les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car toutes les victimes ne signalent pas les faits.

Avant la publication du rapport, le président Bernardo Arévalo a reconnu lors d’une interview à La Red 106.1 que l’extorsion constitue l’un des principaux problèmes du pays, lié « aux maras, à leurs imitateurs et à l’absence de contrôle historique dans les prisons ».

« Nous ne nions pas le problème. Nous procédons à une réorganisation des forces et des unités au sein du ministère de l’Intérieur pour y répondre efficacement », a affirmé le président. Il a souligné que ce phénomène touche les petits commerçants et les citoyens ordinaires.

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Le ministère public (MP) a également alerté sur une nouvelle modalité d’extorsion, où des criminels se font passer pour des clients et attirent leurs victimes dans des lieux isolés pour leur extorquer de l’argent. En cas de refus, la victime est retenue contre son gré.

Toutefois, le président Arévalo a relativisé l’importance des maras dans le panorama sécuritaire actuel, affirmant que le principal problème reste le narcotrafic. Il lie la recrudescence de la criminalité aux opérations répressives menées dans les prisons et les zones à risque par la PNC et les Forces armées.

« Les structures criminelles sentent qu’elles perdent du terrain et réagissent face à la pression », a-t-il ajouté, citant des arrestations, des extraditions vers les États-Unis, des saisies de drogue et la destruction de plantations de marijuana.

« L’appareil sécuritaire progresse », a conclu le chef de l’État.

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Amérique centrale

Chiapas : Quatre présumés membres du crime organisé tués près de la frontière guatémaltèque

Des policiers de l’État mexicain du Chiapas (sud) et des forces fédérales ont abattu dimanche quatre présumés criminels lors d’une poursuite près de la frontière avec le Guatemala, a annoncé le gouvernement local.

Dans un communiqué, le secrétariat à la Sécurité du Chiapas a précisé que les faits se sont produits dans la commune de Frontera Comalapa, après que les forces de sécurité ont été attaquées lors d’une patrouille de routine.

« Les autorités ont riposté (…) et ont réussi à neutraliser quatre présumés membres du crime organisé », indique la note officielle.

Selon des médias locaux, la poursuite aurait conduit les forces de sécurité mexicaines à entrer brièvement en territoire guatémaltèque.

Face à ces informations, la vice-présidente du Guatemala, Karin Herrera, a assuré sur le réseau X que « la frontière est sous contrôle » et que l’armée guatémaltèque maintient une présence active dans la zone afin de garantir la sécurité des habitants.

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Le secrétariat à la Sécurité de l’État de Chiapas affirme de son côté que l’opération est restée à tout moment sur le territoire mexicain.

Une source anonyme au sein de l’administration a confié à l’AFP que les individus tués appartiendraient au puissant cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG), qui se dispute le contrôle de cette région stratégique avec le cartel de Sinaloa, notamment pour le trafic de stupéfiants.

Le Mexique a enregistré plus de 480 000 morts violentes depuis décembre 2006, date à laquelle a été lancée une stratégie controversée de lutte antidrogue impliquant l’armée.

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Amérique centrale

Le Salvador enregistre une nouvelle journée sans homicides : 128 jours sans meurtres en 2025

Le vendredi 6 juin s’est terminé sans qu’aucun homicide ne soit enregistré au Salvador, selon les statistiques de la police nationale.

Cette nouvelle journée sans violence mortelle porte à cinq le nombre de jours sans homicides sur les six premiers jours du mois de juin. Elle s’ajoute aux 25 jours sans meurtres en janvier, 26 en février, 22 en mars, 25 en avril et 25 en mai.

Ainsi, en 2025, le total des journées sans assassinats s’élève désormais à 128.

Ces résultats sont attribués aux stratégies de sécurité, notamment le régime d’exception, instauré en mars 2022. Grâce à cette mesure, des milliers de familles salvadoriennes ont pu vivre 926 journées sans homicides depuis le début du mandat du président Nayib Bukele, de juin 2019 au 5 juin 2025. Parmi elles, 812 jours ont été enregistrés pendant la période d’application du régime d’exception.

Les rapports officiels indiquent que ce régime a permis au Salvador de clore l’année 2024 avec une moyenne de 0,3 homicide par jour, consolidant ainsi son statut de pays le plus sûr de l’hémisphère occidental.

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