Amérique centrale
Salvador : un juge ordonne l’incarcération de dirigeants d’Alianza et d’employés d’EDESSA
19 juin |
Les trois dirigeants de l’équipe Alianza et deux employés des Estadios Deportivos de El Salvador, EDESSA, resteront en prison, selon la décision rendue par le quatrième tribunal de paix de San Salvador, qui a commencé à examiner la nouvelle procédure pénale.
Le ministère public a poursuivi l’affaire pour le délit de groupement illicite, mais le juge a modifié le délit et l’a qualifié d’infraction aux règles de sécurité établies à l’article 267 en relation avec l’article 268 du code pénal dans la modalité aggravée.
L’article 267 punit le délit d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de trente à cinquante jours, mais comme l’article 268 l’aggrave, la peine d’emprisonnement est de quatre ans.
Dans ce cas, le numéro 2 de l’article 268 s’applique, qui mentionne la circonstance aggravante lorsque l’acte s’est produit dans un bâtiment ou un lieu public où il y avait un grand nombre de personnes.
« Les actes attribués aux accusés ont eu lieu en raison de l’événement survenu le 20 mai 2023, au cours duquel une bousculade humaine s’est produite lors de la manifestation sportive de l’équipe du Alianza Fútbol Club et de l’équipe du Club Deportivo FAS », a déclaré l’un des procureurs.
Les accusés sont : Pedro Hernández, Edwin Abarca Ventura et Zoila Córdova, respectivement président, gérant et responsable financier de l’Alianza FC, ainsi que Reynaldo Avelar Contreras, directeur général d’EDESSA et Samuel García Montano, responsable des clés du stade.
Le 2 juin, les cinq accusés ont été libérés après avoir conclu un accord avec 51 supporters blessés et les parents de neuf personnes décédées lors de la bousculade qui s’est soldée par une tragédie au stade Cuscatlán le 20 mai lors d’un match entre l’Alianza et le FAS.
Les accusés ont été détenus quelques heures après avoir été remis en liberté par le premier tribunal de paix de San Salvador, après avoir été autorisés à quitter le tribunal de manière alternative pour les délits de blessures et d’homicide coupables.
Après avoir été disculpé, le ministère public a fait appel de la décision devant le premier tribunal pénal de San Salvador, mais le ministère public n’a pas encore résolu le désaccord présenté par le ministère public.
Les enquêtes ont établi qu’il y avait eu négligence dans l’organisation de l’événement sportif de la part des dirigeants et des employés d’EDESSA qui ont été poursuivis. Le jour de la tragédie, une surréservation de billets a été détectée, ce qui a laissé plus de 4 000 supporters à l’extérieur du stade, et certains d’entre eux ont renversé une grille d’entrée, ce qui a entraîné une bousculade humaine mortelle.
Amérique centrale
Washington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial
L’appel a été lancé par le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental via le réseau social X, exhortant le Conseil national électoral (CNE) à procéder au dépouillement spécial des 2 792 procès-verbaux présentant des irrégularités, dont l’examen aurait dû commencer le 13 décembre, conformément à la législation électorale hondurienne.
La Maison-Blanche a averti que toute tentative d’entraver le travail du CNE ou de perturber l’ordre public « aura des conséquences ». Elle a également souligné que « la voix des 3,4 millions de Honduriens qui se sont rendus aux urnes doit être respectée et entendue ».
Le retard dans le dépouillement a exacerbé les tensions politiques. Les autorités ont mis en place au moins 150 tables de travail à l’Institut national de formation professionnelle (Infop), où le matériel électoral est sécurisé. Toutefois, ces dernières heures, l’accès a été refusé à du personnel accrédité qui devait assurer l’un des quarts de travail de 12 heureschargés de traiter les procès-verbaux contestés.
En l’absence de ce dépouillement spécial, les résultats définitifs pourraient être annoncés après le 30 décembre, date limite fixée par la loi, ce qui risquerait d’aggraver la crise postélectorale.
Selon les résultats préliminaires du CNE, le candidat du Parti national, Nasry “Tito” Asfura, soutenu par le président Donald Trump, arrive en tête avec 40,54 % des voix. Il est suivi de Salvador Nasralla, du Parti libéral, avec 39,19 %, tandis que Rixi Moncada, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), occupe la troisième place avec 19,29 %, alors que 99,80 % des procès-verbaux ont déjà été traités.
Amérique centrale
Crise électorale au Honduras : des affrontements font huit blessés à Tegucigalpa
Au moins huit personnes ont été blessées dans la nuit de lundi lors d’une opération menée par les forces de sécurité pour évacuer des militants de gauche qui réclamaient la publication des résultats définitifs des élections générales au Honduras, ont indiqué les autorités ce mardi.
Plus de deux semaines après le scrutin, les Honduriens ne connaissent toujours pas le vainqueur de l’élection présidentielle, ni les résultats définitifs d’autres postes électifs, notamment la mairie de la capitale, Tegucigalpa.
La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a rejeté ce mardi l’opération policière au cours de laquelle des manifestants de son parti ont été expulsés d’un campement installé devant le siège du Conseil national électoral (CNE).
Le maire de Tegucigalpa, Jorge Aldana, a fait état de huit blessés dans des déclarations à l’AFP sur les lieux des faits. « Mais ils vont bien. Ils sont entrés dans la tente et nous ont traités comme des criminels », a déclaré l’édile, candidat à sa réélection.
La cheffe de l’État a ordonné aux commandants de la Police nationale et des Forces armées de destituer les agents impliqués, affirmant qu’ils auraient agi sans autorisation de leurs supérieurs hiérarchiques.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un homme le visage ensanglanté, ainsi qu’une tente, des matelas et divers objets renversés au sol.
Les manifestants soutiennent Jorge Aldana, qui perdrait sa réélection de justesse, avec un écart d’environ 400 voix, face au conservateur Juan Diego Zelaya.
La présidentielle reste également indécise, avec une avance inférieure à deux points de pourcentage en faveur du conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, face au candidat de droite Salvador Nasralla.
Amérique centrale
Bukele domine TikTok, X, YouTube et Instagram en Amérique latine
Le président du Salvador, Nayib Bukele, arrive en tête des préférences sur les réseaux sociaux parmi les dirigeants d’Amérique latine, selon une analyse de données publiée lundi par la plateforme Latinometrics sur son compte officiel du réseau social X.
Les données de Latinometrics reposent sur une mesure d’un abonné pour 100 000 habitants, un critère que la plateforme explique utiliser afin de garantir une comparaison plus équilibrée entre les pays de la région ayant des populations très différentes.
Selon cette méthodologie, Nayib Bukele domine toutes les principales plateformes sociales en Amérique latine, notamment TikTok, X, YouTube et Instagram. Le président salvadorien conserve une avance significative sur d’autres chefs d’État de la région, tels que Javier Milei (Argentine), Daniel Noboa (Équateur), Luis Abinader (République dominicaine) et Nicolás Maduro (Venezuela).
« Comme dans d’autres régions du monde, les dirigeants latino-américains ont mobilisé à la fois les réseaux sociaux traditionnels et les plus récents pour atteindre leur public… Une chose est certaine : si l’on analyse les dirigeants les plus populaires sur les réseaux sociaux par habitant (afin d’éliminer l’avantage démographique évident de Lula da Silva), un nom se démarque clairement. La forte popularité de Nayib Bukele sur les réseaux sociaux est compréhensible. Ses taux élevés d’approbation, par exemple, jouent un rôle déterminant », souligne Latinometrics.
À cet égard, la plateforme met en avant les niveaux élevés de popularité dont bénéficie actuellement Bukele au Salvador, consolidant son leadership au niveau national. Elle souligne également l’activité soutenue du président salvadorien sur les réseaux sociaux comme un autre facteur clé de cette position dominante.
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