International
Les PDG de Google, Meta et Spotify doivent être interrogés au Brésil
2 mai |
Le juge Alexandre de Moraes de la Cour suprême fédérale (STF) du Brésil a ordonné aujourd’hui à la police d’interroger les PDG de Google, Meta (propriétaire de Facebook, WhatsApp et Instagram) et Spotify.
De Moraes a exigé que les entreprises suppriment les publicités contre le projet de loi (PL) de fake news, sous peine d’une amende de 150 000 réais (30 000 $) par heure de non-respect de la mesure.
Dans son jugement, le ministre mentionne une étude menée par des chercheurs de l’Université fédérale de Rio de Janeiro, selon laquelle les plateformes ont lancé une campagne contre le projet de loi « de manière opaque et en contournant leurs propres conditions d’utilisation ».
Selon le magistrat, les actions de ces plateformes peuvent constituer un abus de pouvoir économique et favoriser la désinformation exercée par les milices numériques sur les réseaux sociaux. Surnommé le PL des fake news, le texte est en attente au Congrès depuis 2020, mais a pris de l’ampleur après que des partisans radicaux de l’ancien président Jair Bolsonaro, qui auraient été coordonnés par des groupes sur des plateformes numériques avec des slogans pro-coup d’État, ont envahi le Palais du Planalto, le siège du pouvoir exécutif, le 8 janvier.
La décision de M. De Moraes vient s’ajouter aux mesures de précaution précédemment annoncées par le gouvernement à l’encontre de Google, accusé de promouvoir une campagne arbitraire et fallacieuse contre les contenus débattus au Parlement.
L’altercation est survenue lorsque Google a établi dans la version brésilienne de son moteur de recherche que le PL des fake news peut accroître la confusion sur ce qui est vrai ou faux au Brésil.
La question est controversée dans le géant sud-américain. Pour l’administration du président Luiz Inácio Lula da Silva, le texte renforcera la liberté d’expression, tandis que l’opposition, notamment le Bolsonarismo (les partisans de Bolsonaro), affirme qu’il s’agira d’un instrument de censure.
Il y a trois ans, le projet de loi sur les fausses nouvelles (PL 2.630/2020) a été approuvé par le Sénat et est actuellement débattu à la Chambre des députés.
La semaine dernière, les législateurs ont approuvé, par 238 voix contre 192, la demande d’urgence de la question, ce qui permet à l’argument d’être voté directement en plénière, sans passer par les commissions.
International
Calibre Mining abandonne plus de 235 000 hectares de concessions aurifères au Nicaragua
La société Calibre Mining, une entreprise publique canadienne exportant de l’or du Nicaragua vers les États-Unis, a renoncé à deux nouvelles concessions minières situées dans les Régions autonomes de la Côte caraïbe nicaraguayenne, invoquant « l’absence de potentiel d’intérêt », a annoncé lundi le gouvernement de Managua dans le Journal officiel La Gaceta.
Ces deux concessions, couvrant au total 56 357,01 hectares, s’ajoutent aux quatre permis dont l’entreprise s’était déjà désistée jeudi et vendredi derniers, représentant 178 893,76 hectares. Ainsi, en moins d’une semaine, Calibre Mining Nicaragua S.A., filiale de la canadienne Calibre Mining Corp et principal exportateur d’or du pays en 2023, a abandonné 235 250,77 hectares dans la région caraïbe du pays centraméricain.
Ce retrait intervient alors que le gouvernement coprésidé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a accordé, au cours des deux dernières années, des concessions minières à des sociétés chinoises sur plus de 800 000 hectares, y compris dans la Réserve de biosphère du Río San Juan.
Le ministère de l’Énergie et des Mines a validé la renonciation totale au lot dit Margarita, d’une superficie de 48 622,76 hectares, situé dans la municipalité de Prinzapolka, dans la Région autonome de la Côte caraïbe nord, et dans celle de La Cruz de Río Grande, dans la Région autonome de la Côte caraïbe sud.
Calibre Mining a également abandonné la concession du lot Pispis, couvrant 7 734,25 hectares dans la municipalité de Bonanza, sur la Côte caraïbe nord, selon les informations officielles.
D’après le ministère, Calibre Mining, présente au Nicaragua depuis 2009, a décidé de renoncer à ces concessions « en raison de l’absence de potentiel d’intérêt à court et moyen terme ».
International
Une campagne hispanique au Congrès exige des comptes sur la politique migratoire de Trump
Le Caucus hispanique du Congrès (CHC) et la Fédération hispanique ont lancé ce lundi une campagne visant à exiger du gouvernement du président des États-Unis, Donald Trump, qu’il rende des comptes sur ses politiques envers la communauté migrante, notamment les détentions et expulsions massives, et qu’il garantisse le respect du droit à une procédure régulière.
Selon un communiqué des organisations, la campagne milite pour « rétablir la supervision du Congrès sur l’application des lois sur l’immigration » et pour « réformer l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) afin d’assurer la transparence, la responsabilité et de promouvoir la sécurité publique ». Concrètement, la coalition d’associations hispaniques propose de réformer les protocoles policiers au niveau fédéral, de garantir le respect du droit à la défense, d’équilibrer sécurité publique et droits humains, de renforcer la transparence et le contrôle, ainsi que de réorienter les financements vers des objectifs humanitaires.
Cette initiative intervient alors que les politiques migratoires se durcissent à travers le pays, entraînant des raids massifs et le déploiement de la Garde nationale dans des villes comme Los Angeles, Washington et Memphis pour soutenir les autorités migratoires lors de leurs opérations.
Les interventions de l’ICE ont souvent été critiquées par des militants et des élus démocrates, qui dénoncent l’usage excessif de la force lors des arrestations. Le président du CHC et député démocrate, Adriano Espaillat, a qualifié ces mesures de « guerre urbaine » et a déploré que les agents de l’ICE procèdent à des arrestations sans être identifiables, dissimulés sous des masques et sans numéro de badge visible.
La campagne est lancée quatre mois après que le Congrès a approuvé, en juillet dernier, une enveloppe supplémentaire de 170 milliards de dollars destinée à financer les expulsions massives.
L’organisation Voto Latino s’est également jointe à l’initiative, accusant Trump d’avoir « poussé encore davantage les familles immigrées dans la clandestinité » et de ne pas avoir assuré la sécurité publique ni le respect de l’État de droit.
International
Honduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations
Le Honduras se dirige vers la phase finale des élections générales du 30 novembre dans un climat de polarisation politique élevée, marqué par des accusations de fraude, la diffusion d’audios suggérant une possible manipulation des résultats et une défiance croissante envers les institutions électorales.
Le procureur général, Johel Zelaya, a publié la semaine dernière des enregistrements qui impliqueraient prétendument la conseillère du CNE, Cossette López, le député Tomás Zambrano et un militaire en activité, et a annoncé une enquête pour possible « association illicite » liée à une tentative de manipulation du processus.
López et Zambrano ont nié l’authenticité des audios, évoquant une manipulation numérique, et ont accusé le conseiller du CNE Marlon Ochoa, du parti au pouvoir Libre, d’avoir remis les enregistrements au bureau du procureur, qui les a rendus publics le 29 octobre.
L’ancien candidat présidentiel pour PINU-SD, Olban Valladares, a qualifié les accusations d’« infondées et en grande partie absurdes et maladroites ». Valladares a averti que la situation est « sombre » en raison de l’anxiété sociale, de ses répercussions économiques possibles et du « degré d’agitation et de violence » généré par des secteurs proches du gouvernement cherchant à « conserver le pouvoir à tout prix », constituant selon lui la « plus grande menace pour la démocratie » dans le pays.
Pour sa part, la présidente Xiomara Castro a qualifié les événements de « conspiration criminelle » visant à provoquer un coup électoral, ordonnant aux forces armées d’enquêter sur la possible implication de militaires et à son ministre des Affaires étrangères, Javier Bu, de dénoncer l’affaire auprès de la communauté internationale. Castro a assuré que les mêmes groupes qui ont « violé la Constitution lors du coup d’État de 2009 contre son mari Manuel Zelaya et commis les fraudes électorales de 2013 et 2017 » tenteraient à nouveau de « supplanter la volonté du peuple ».
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