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International

Les anciens conseillers de Bolsonaro s’expliqueront au Brésil sur l’affaire des bijoux

Les anciens conseillers de Bolsonaro s'expliqueront au Brésil sur l'affaire des bijoux
Photo: Bloomberg

13 mars |

La Commission d’éthique publique de la présidence (CEP) du Brésil exige des explications de tous les anciens conseillers directs de l’ex-président Jair Bolsonaro, impliqués aujourd’hui dans le scandale des bijoux livrés par l’Arabie saoudite en 2021.

Selon le portail UOL, une procédure a été ouverte au CEP la semaine dernière et des lettres avec des demandes de clarification seront envoyées dans les prochains jours.

L’objectif de la CEP est similaire à l’enquête de la police fédérale, qui souhaite déterminer les responsabilités de toutes les personnes impliquées dans l’épisode du 26 octobre 2021.

À cette date, un entourage du gouvernement Bolsonaro a tenté d’entrer illégalement au Brésil avec un paquet de bijoux (une montre, un collier, une bague et une paire de boucles d’oreilles en diamant) d’une valeur de 16,5 millions de reais (un peu plus de trois millions d’euros) qui serait un cadeau du gouvernement saoudien à l’ex-première dame Michelle Bolsonaro.

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L’affaire a été révélée par les journalistes Adriana Fernandes et André Borges du journal O Estado de Sao Paulo.

Maintenant, la CEP attend la documentation de l’impôt sur les sociétés des personnes physiques dans l’affaire pour enquêter sur la responsabilité de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines Bento Albuquerque, qui avait la boîte à bijoux, en 2021, comme d’anciens conseillers de Bolsonaro.

Parmi eux devraient figurer le lieutenant-colonel Mauro Barbosa Cid et le sergent-chef Jairo Moreira da Silva, qui ont reçu l’ordre de l’ex-gouverneur, à la fin de 2022, de sauver les articles à la Receita Federal (responsable de l’administration des taxes fédérales et du contrôle douanier).

Julio Cesar Vieira Gomes, ancien officier de marine et ancien secrétaire à la tête de la Receita Federal, a également fait pression pour que les articles de luxe soient restitués.

UOL affirme que la seule personne que la CEP ne peut pas inculper, en raison de la limite légale de la commission, est Bolsonaro. Toutefois, les conclusions de la commission peuvent être transmises au ministère public fédéral pour qu’il prenne des mesures.

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La CEP est un organe consultatif du président de la République et des ministres d’État en matière d’éthique publique et est chargée de veiller à l’application du code de conduite de la Haute administration fédérale.

Le paquet de vêtements de la célèbre et coûteuse marque Chopard, après avoir passé plus d’un an entre les mains des douanes, devait être mis aux enchères après sa saisie pour fraude fiscale.

Cette décision a toutefois été suspendue parce que les bijoux ont été considérés comme des preuves d’éventuels délits, notamment de détournement de fonds, d’escroquerie et de blanchiment d’argent.

Il est frappant pour les autorités fiscales de constater qu’après la saisie des objets dans un terminal aérien de Sao Paulo, le gouvernement de Bolsonaro a tenté, par divers moyens, de récupérer les bijoux, sans succès, au moins huit fois.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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