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International

Pérou: l’incertitude perdure autour d’élections anticipées

Photo: Lucas Aguayo / AFP

31 janvier | Par AFP | Paula Bustamante |

L’incertitude demeure au Pérou sur la tenue d’élections anticipées après un nouveau report, à mardi, des discussions au Parlement, alors que de violentes manifestations pour exiger la démission de la présidente Dina Boluarte ont fait 48 morts dans le pays depuis début décembre.

Les manifestations ont éclaté après la destitution et l’arrestation le 7 décembre du président de gauche Pedro Castillo, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le chasser du pouvoir. La vice-présidente Dina Boluarte l’a alors remplacé.

Lundi, plus de sept heures de discussions n’ont pas suffi. Le Parlement péruvien, qui avait déjà rejeté samedi une proposition d’élections anticipées, n’a toujours pas décidé si le pays allait avancer les élections générales à octobre 2023 au lieu d’avril 2024, la date actuellement prévue.

Un nouveau rendez-vous parlementaire est fixé mardi à 11H00 locales (16H00 GMT) alors même qu’une grande manifestation populaire contre Dina Boluarte doit avoir lieu en début d’après-midi à Lima.

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« Nous sommes sûrs qu’il y aura une issue », a déclaré lundi le président du Conseil des ministres Alberto Otárola. « Tous les groupes démocratiques vont en débattre en tenant compte du sentiment aigü d’urgence ». 

« Nous sommes dans une crise politique. Je propose que nous nous unissions comme un seul poing », a déclaré la dirigeante paysanne de Puno (Sud-Est), Brígida Curo, dans une conférence de presse. 

Gerónimo López, de la Confédération générale des travailleurs péruviens (CGTP), déplore que les députés « s’accrochent pour rester en fonction » et ajoute: « le peuple exige la démission immédiate de la présidente Dina Boluarte ».

« Pas un mort de plus, Dina démissionne maintenant », pouvait-on lire lundi sur une banderole géante déployée lors du défilé de centaines de personnes dans le quartier populaire de Huaycán, dans la banlieue de Lima.

Dimanche soir, Dina Boluarte a appelé le Parlement à avancer les élections afin de « gagner la confiance du pays en répondant à cette demande tant attendue du peuple péruvien ». En cas de vote négatif, elle présentera deux projets de loi: un nouveau projet pour avancer le scrutin à octobre et un autre prévoyant que le futur Parlement prépare une réforme de la Constitution.

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Selon une enquête de l’Institut d’études péruviennes (IEP), 73% des Péruviens réclament des élections cette année. 89% désapprouvent l’attitude du Parlement, discrédité dans l’opinion depuis des mois déjà.

Provinces pauvres

La crise reflète l’énorme fossé entre la capitale et les provinces pauvres qui soutenaient le président Castillo, d’origine amérindienne, et voyaient son élection comme une revanche sur ce qu’ils ressentent comme le mépris de Lima.

Les manifestants continuent à bloquer les axes routiers. Lundi, des dizaines de militaires se sont rendus à Ica, à 250 km au sud de Lima, pour aider la police à débloquer la route Panaméricaine Sud.

Les barrages routiers ont provoqué des pénuries de produits de base et de carburant dans plusieurs provinces. 

Quarante-huit personnes sont mortes dans des violences depuis début décembre, dont Victor Santisteban, 55 ans, première victime samedi à Lima lors des manifestations. En outre, 10 civils dont deux bébés sont morts faute de pouvoir recevoir des traitements médicaux, selon le bureau du Défenseur du peuple. 

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La mine péruvienne de Las Bambas, exploitée par la société chinoise MMG et qui fournit environ 2% du volume mondial de cuivre, a annoncé qu’elle suspendrait son activité à partir de mercredi si les blocages se poursuivaient.

Le gaz domestique reste difficile à trouver. « Il y a des gens qui font la queue depuis trois heures du matin », explique à l’AFP Gabriela Alvarez, 33 ans, femme au foyer à Poroy, à 15 km de la ville de Cuzco, alors que quelque 300 personnes attendent pour acheter une bouteille de gaz. 

« Cela fait deux semaines que je n’ai plus de gaz. Nous devons revenir en arrière et cuisiner avec du bois et du charbon de bois, ce qui est difficile, ça fait mal aux poumons », ajoute-t-elle. 

L’Organisation des Etats Américains (OEA) s’est dite « consternée » par les violences au Pérou et a appelé lundi le gouvernement à organiser « rapidement » les élections, avec des observateurs internationaux. Lors d’une session extraordinaire de son Conseil permanent, l’OEA a également exprimé son inquiétude face à « l’usage excessif de la force » envers les manifestants. Seul le Salvador s’est abstenu.

Les Etats-Unis, par la voix de leur ambassadeur Francisco Mora, ont estimé que « la date des élections est une question que doivent trancher les dirigeants et les institutions du pays » et demandé à la communauté internationale de soutenir le gouvernement de Mme Boluarte. 

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International

Séisme à Lima et Callao : un mort, 17 blessés et plusieurs effondrements signalés

Un séisme de magnitude 6,1 a frappé ce dimanche Lima et la province voisine du Callao, au Pérou, faisant un mort, 17 blessés et provoquant des effondrements de maisons et de routes, selon les autorités péruviennes après une première évaluation des dégâts.

D’après l’Institut géophysique du Pérou (IGP), le tremblement de terre s’est produit à 11h35 (heure locale), avec un épicentre situé à 30 kilomètres au sud-ouest de la province constitutionnelle du Callao et à une profondeur de 49 kilomètres.

Quelques minutes plus tard, une réplique de magnitude 3,6 a été enregistrée dans la même région.

Dans le district de Mi Perú, situé dans le Callao, plusieurs maisons se sont effondrées, bien qu’un chiffre précis ne soit pas encore communiqué. Les autorités poursuivent l’évaluation des dommages matériels.

Le séisme a également affecté les services publics essentiels tels que l’électricité et la téléphonie, causant des interruptions dans plusieurs zones.

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Le ministère de la Santé a exprimé ses condoléances à la famille de la victime, assurée par le Système Intégré de Santé (SIS), et a annoncé que les frais funéraires seront pris en charge intégralement.

« Conformément à notre engagement envers la protection et le bien-être de nos assurés, le SIS couvrira tous les frais liés aux obsèques », a déclaré le ministère dans un communiqué. Les autorités ont aussi précisé qu’elles resteront en contact permanent avec la famille du défunt pour lui apporter un accompagnement psychologique et logistique.

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Amérique centrale

Panama : arrestation du leader syndical bananier après les blocages liés à la grève

La police panaméenne a arrêté dimanche 15 juin 2025 Francisco Smith, dirigeant du syndicat bananier, accusé des dommages causés par les blocages de routes près de la frontière avec le Costa Rica lors d’une grève menée pendant un mois et demi par les employés de l’entreprise américaine Chiquita Brands.

Smith a été interpellé quatre jours après avoir conclu un accord avec l’État panaméen concernant les pensions et avantages sociaux des travailleurs bananiers. Cet accord avait mis fin à une grève entamée le 28 avril, qui a généré des pertes financières estimées à plusieurs millions de dollars.

« Un mandat d’arrêt a été émis » contre Smith à la demande du ministère public, a confirmé le ministre de la Sécurité, Frank Abrego, lors d’une conférence de presse. Selon une plainte déposée par un avocat privé, le leader syndical est poursuivi pour atteintes à la sécurité collective, dommages aux moyens de transport, troubles à l’ordre public, entre autres chefs d’accusation.

Pendant la grève, Chiquita Brands avait suspendu ses opérations et licencié plus de 6 500 employés de son usine située à Changuinola, dans la province de Bocas del Toro. La compagnie a évalué ses pertes à plus de 75 millions de dollars.

Bien que la grève ait été levée après l’adoption par le parlement d’un nouveau régime du travail rétablissant certains avantages, des manifestations persistent dans la région, notamment de la part d’enseignants et de communautés indigènes opposés à la réforme des retraites.

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Samedi, des affrontements ont eu lieu entre les forces antiémeutes et des manifestants cagoulés, qui se sont échangés gaz lacrymogènes et jets de pierres.

Selon le ministre, environ 28 personnes ont été arrêtées lors des opérations menées par la police pour débloquer les routes de cette province caribéenne frontalière avec le Costa Rica.

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International

Netanyahu affirme qu’Israël agit avec le « soutien clair » de Donald Trump

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré ce samedi que son pays agit avec le « soutien clair » du président des États-Unis, Donald Trump, dans ses attaques contre l’Iran, selon un communiqué vidéo diffusé par le bureau du président.

« C’est ce qu’Israël fait avec le soutien, le soutien clair du président américain Donald Trump, et du peuple américain et de beaucoup d’autres dans le monde », a déclaré Netanyahu dans un communiqué en anglais.

Le dirigeant a souligné qu’Israël a ouvert la voie à l’arrivée de son aviation à Téhéran (dans un communiqué, il a assuré quelques instants plus tôt que l’aviation survolerait bientôt le ciel de la capitale iranienne).

« Je peux le dire, nous avons des indications que les hauts dirigeants en Iran font déjà leurs valises. Ils sentent ce qui vient », a-t-il déclaré.

Trump a assuré ce vendredi qu’il « savait tout » sur l’attaque israélienne contre l’Iran et que le dialogue sur le programme nucléaire de Téhéran « n’est pas mort ».

« Nous savions tout et j’ai essayé d’éviter à l’Iran toute cette humiliation et cette mort. J’ai fait un effort pour l’empêcher parce que j’aurais aimé voir un accord », a déclaré Trump dans une interview accordée à l’agence Reuters.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abas Araqchi, a déclaré samedi qu’il était « injustifiable » de poursuivre le sixième cycle de négociations nucléaires avec les États-Unis tant que les attaques israéliennes se poursuivent.

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé que, compte tenu des commentaires de Trump ces derniers jours, les actions d’Israël sont le « résultat du soutien direct de Washington », selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Israël a commencé à bombarder l’Iran vers 3h00 (00h00 GMT) vendredi, soulignant les progrès du programme nucléaire de la république islamique et la menace pour le pays par sa fabrication de missiles balistiques.

Depuis lors, Israël a attaqué des infrastructures militaires (systèmes de défense aérienne, entrepôts de missiles balistiques…) mais aussi de hauts responsables des Gardiens de la révolution iranienne ou des scientifiques nucléaires.

Le décompte officiel des victimes de l’offensive israélienne s’est élevé jusqu’à présent à 78 morts et 320 blessés, a annoncé hier le représentant iranien auprès des Nations unies, Saeed Iravani.

En Israël, les tirs de missiles iraniens (jusqu’à présent quatre vagues entre vendredi après-midi et samedi matin) ont fait trois morts à Tel Aviv et plus de 70 blessés.

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