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International

Un tiers de la forêt amazonienne « dégradée » par l’activité humaine et la sécheresse (étude)

Photo: Yuri Cortez / AFP

27 janvier | Par AFP |

Plus d’un tiers de la forêt amazonienne pourrait avoir été dégradée par l’activité humaine et la sécheresse, selon une étude scientifique dévoilée jeudi dans la revue Science, entraînant des appels à légiférer pour protéger cet écosystème vital en danger.

Les dommages infligés à cette forêt, qui recouvre neuf pays, sont significativement plus importants que ceux qui avaient été observés auparavant, ont indiqué les chercheurs, issus notamment de l’université brésilienne Universidade Estadual de Campinas.

Au cours de leur étude, ils ont analysé les conséquences des incendies, de l’exploitation forestière, de la sécheresse et des changements ayant touché les habitats en lisière de la forêt — ce qu’ils appellent des effets de bordure.

Hors sécheresse, ces phénomènes ont dégradé au moins 5,5% du reste des forêts qui composent l’écosystème amazonien, soit 364.748 kilomètres carrés, entre 2001 et 2018, selon l’étude.

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Lorsque les effets de la sécheresse sont inclus, la zone détériorée représente alors 2,5 millions de kilomètres carrés, soit 38% du reste des forêts composant l’écosystème amazonien.

« L’extrême sécheresse est devenue de plus en plus fréquente en Amazonie du fait de l’évolution des manières d’exploiter le sol et du changement climatique induit par les humains qui affectent la mortalité des arbres, le nombre d’incendies et les émissions de carbone dans l’atmosphère », ont déclaré les scientifiques.

« Les feux de forêts se sont intensifiés pendant les années de sécheresse », ont-il ajouté, alertant sur les dangers que représenteront les « feux de grande ampleur » dans le futur.

Les scientifiques de l’université Lafayette dans l’Etat américain de Louisiane et d’autres établissements appellent à agir, dans une étude séparée sur les conséquences de l’activité humaine sur l’écosystème amazonien, également publiée dans la revue Science.

« Les changements ont lieu beaucoup trop vite pour que les espèces amazoniennes, les populations et les écosystèmes puissent s’adapter », ont-ils soutenu.

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« Les lois pour éviter les pires conséquences sont connues et doivent être immédiatement promulguées. »

« Perdre l’Amazonie revient à perdre la biosphère, et ne pas agir est à nos risques et périls », ont conclu ces scientifiques.

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International

Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.

Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.

Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.

Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.

Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.

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Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.

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International

Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.

Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».

Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.

« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.

Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.

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International

Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.

Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.

Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »

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