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International

Au Pérou, la protestation gagne le lac Titicaca

Photo: Juan Carlos Cisneros / AFP

26 janvier | Par AFP |

« Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes unis » contre le gouvernement, clament leurs pancartes: sur le lac Titicaca, dans la cordillère des Andes, les indigènes Uros ont joint leur voix cette semaine aux manifestations qui gagnent tout le Pérou pour demander le départ de la présidente Dina Boluarte.

Avec des drapeaux péruviens accrochés à leurs radeaux à moteur et à leurs embarcations traditionnelles, les « caballitos de totora » (petits chevaux de roseaux), des centaines d’Uros, habitants des célèbres îles flottantes du lac Titicaca, ont navigué plus de deux heures pour participer mardi aux manifestations de la ville de Puno sur les rives du lac, à 1.350 km au sud de Lima.

Cette manifestation vise à dire clairement qu’ils ne veulent pas « rester étrangers à cette lutte », dit à l’AFP Rita Suana, une participante.

Depuis les îles des Uros et celle de Taquile, ils ont tenu à exprimer leur mécontentement contre le gouvernement. La crise, qui dure depuis six semaines, a déjà fait 46 morts dont 18 à Puno, théâtre des manifestations les plus violentes.

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Sur les eaux du Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde à 3.812 m d’altitude, situé à la frontière du Pérou et de la Bolivie, cette communauté ancestrale apparentée au peuple aymara réclame, elle aussi, la démission de la présidente.

Mme Boluarte est au pouvoir depuis le 7 décembre après la destitution du président de gauche Pedro Castillo, un ancien instituteur rural d’origine indigène qui promettait d’améliorer le sort des Péruviens les plus démunis.

Kevin Huatta, un habitant de l’île de Taquile, ne veut pas de la présidente Boluarte. « Plus de 40 jours de grève font du tort à l’île Taquile. Nous vivons du tourisme. Nous demandons la démission », explique-t-il à l’AFP.

Mme Boluarte « ne représente pas les femmes », ajoute Rita Suana. « Elle nous a donné une mauvaise image parce qu’elle a dit: +quand Castillo part, je pars avec lui, je démissionne+. Mais jusqu’à présent, elle n’a pas démissionné ».

Une fois parvenus jusqu’à la place d’armes de Puno, les Uros qui manifestent se rassemblent à la porte d’une église pour continuer d’exprimer leur colère.

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International

Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.

Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.

Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.

Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.

Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.

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Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.

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International

Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.

Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».

Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.

« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.

Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.

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International

Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.

Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.

Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »

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