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International

L’ONU s’alarme de la violence record des gangs en Haïti

Photo: Ed Jones / AFP

24 janvier | Par AFP | Amélie Bottollier-Ddpois |

La violence des gangs et l’urgence humanitaire ont atteint des niveaux « jamais vus depuis des décennies » en Haïti, s’est alarmée mardi l’ONU, insistant sur la nécessité d’envoyer une force internationale, requête sur table du Conseil de sécurité depuis trois mois sans résultat.

« La violence liée aux gangs a atteint des niveaux jamais vus depuis des décennies. Les meurtres et les kidnappings ont augmenté pour la quatrième année consécutive », a déclaré Helen La Lime, émissaire de l’ONU dans ce pays pauvre des Caraïbes, en présentant devant le Conseil de sécurité le dernier rapport du secrétaire général Antonio Guterres.

« En 2022, 1.359 kidnappings ont été enregistrés, plus du double de 2021, une moyenne de 4 par jour. Les meurtres ont également augmenté d’un tiers en un an, avec un total de 2.183 », a-t-il ajouté.

La violence des gangs « fait partie de stratégies bien définies conçues pour asservir la population et étendre leurs territoires », a-t-elle souligné, dénonçant l’utilisation des viols de femmes et d’enfants comme « tactique pour répandre la peur ».

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La police haïtienne est certes équipée de nouveaux véhicules blindés, notamment fournis par le Canada, mais « débordée et en manque cruel de personnel et de ressources », elle « n’a pas été en mesure, à elle seule, d’empêcher la montée alarmante de la violence des bandes organisées », souligne Antonio Guterres dans son rapport.

Par exemple, à Cité-Soleil, dans la banlieue de la capitale, « il ne se passe pour ainsi dire pas une journée sans que des tireurs d’élite armés de fusils d’assaut tirent sans discernement sur les habitants, y compris les femmes et les enfants, que ce soit dans la rue ou dans les maisons », ajoute-t-il.

Alors « je réaffirme qu’il faut de toute urgence déployer une force armée spécialisée internationale », insiste le secrétaire général.

Une demande répétée également par l’ambassadeur d’Haïti à l’ONU Antonio Rodrigue. « L’heure est grave, il nous faut beaucoup plus d’action, il n’y a pas de place pour la lassitude », a-t-il déclaré devant le Conseil, notant que « sans sécurité, on ne peut prétendre à des élections honnêtes, transparentes et démocratiques ».

En octobre, le secrétaire général avait relayé un appel à l’aide du Premier ministre Ariel Henry, demandant au Conseil de sécurité d’envoyer cette force. Mais sans résultat depuis: si quelques pays ont indiqué être prêts à y participer, aucun ne semble vouloir en prendre la tête.

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Le Conseil a en revanche mis en place un régime de sanctions visant des chefs de gangs. Un des éléments qui peuvent « contribuer à surmonter la crise », selon Helen La Lime.

« Vide institutionnel »

Une crise sécuritaire et politique chronique qui s’est exacerbée ces derniers mois, accompagnée par une résurgence du choléra. 

Résultat, « le peuple haïtien subit la pire situation d’urgence humanitaire et de droits humains qu’il ait connu depuis des décennies », selon le rapport. 

Avec une augmentation de 63% du prix du panier alimentaire moyen depuis 2021, 4,7 millions de personnes sont désormais en situation d’insécurité alimentaire aigüe, selon l’ONU. Et 58% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Dans ce contexte, le Fonds monétaire international a approuvé cette semaine une aide d’urgence de 105 millions de dollars pour Haïti, notamment pour soutenir la population la plus touchée par la hausse des prix alimentaires.

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Le FMI a également reconnu les efforts réalisés par les autorités haïtiennes pour « restaurer la stabilité économique », notamment via l’adoption d’un budget pour 2023 « en ligne avec les objectifs convenus » dont celui de « renforcer la responsabilité dans la collecte et l’utilisation des ressources publiques ».

Et ce malgré le « vide institutionnel » pointé du doigt par l’ONU. Faute d’élections organisées depuis 2016, Haïti ne compte depuis début janvier plus aucun représentant élu au niveau national.

Et la légitimité du Premier ministre, nommé 48 heures seulement avant l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, est largement remise en cause.

Plusieurs membres du Conseil de sécurité se sont toutefois dits encouragés par la signature en décembre entre des responsables politiques, économiques et de la société civile d’un accord pour l’organisation d’élections et la mise en place d’un nouveau gouvernement d’ici début 2024.

C’est une « opportunité pour les Haïtiens de restaurer la stabilité de leur pays et d’améliorer la gouvernance », a estimé le représentant américain Robert Wood.

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International

Séisme à Lima et Callao : un mort, 17 blessés et plusieurs effondrements signalés

Un séisme de magnitude 6,1 a frappé ce dimanche Lima et la province voisine du Callao, au Pérou, faisant un mort, 17 blessés et provoquant des effondrements de maisons et de routes, selon les autorités péruviennes après une première évaluation des dégâts.

D’après l’Institut géophysique du Pérou (IGP), le tremblement de terre s’est produit à 11h35 (heure locale), avec un épicentre situé à 30 kilomètres au sud-ouest de la province constitutionnelle du Callao et à une profondeur de 49 kilomètres.

Quelques minutes plus tard, une réplique de magnitude 3,6 a été enregistrée dans la même région.

Dans le district de Mi Perú, situé dans le Callao, plusieurs maisons se sont effondrées, bien qu’un chiffre précis ne soit pas encore communiqué. Les autorités poursuivent l’évaluation des dommages matériels.

Le séisme a également affecté les services publics essentiels tels que l’électricité et la téléphonie, causant des interruptions dans plusieurs zones.

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Le ministère de la Santé a exprimé ses condoléances à la famille de la victime, assurée par le Système Intégré de Santé (SIS), et a annoncé que les frais funéraires seront pris en charge intégralement.

« Conformément à notre engagement envers la protection et le bien-être de nos assurés, le SIS couvrira tous les frais liés aux obsèques », a déclaré le ministère dans un communiqué. Les autorités ont aussi précisé qu’elles resteront en contact permanent avec la famille du défunt pour lui apporter un accompagnement psychologique et logistique.

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Amérique centrale

Panama : arrestation du leader syndical bananier après les blocages liés à la grève

La police panaméenne a arrêté dimanche 15 juin 2025 Francisco Smith, dirigeant du syndicat bananier, accusé des dommages causés par les blocages de routes près de la frontière avec le Costa Rica lors d’une grève menée pendant un mois et demi par les employés de l’entreprise américaine Chiquita Brands.

Smith a été interpellé quatre jours après avoir conclu un accord avec l’État panaméen concernant les pensions et avantages sociaux des travailleurs bananiers. Cet accord avait mis fin à une grève entamée le 28 avril, qui a généré des pertes financières estimées à plusieurs millions de dollars.

« Un mandat d’arrêt a été émis » contre Smith à la demande du ministère public, a confirmé le ministre de la Sécurité, Frank Abrego, lors d’une conférence de presse. Selon une plainte déposée par un avocat privé, le leader syndical est poursuivi pour atteintes à la sécurité collective, dommages aux moyens de transport, troubles à l’ordre public, entre autres chefs d’accusation.

Pendant la grève, Chiquita Brands avait suspendu ses opérations et licencié plus de 6 500 employés de son usine située à Changuinola, dans la province de Bocas del Toro. La compagnie a évalué ses pertes à plus de 75 millions de dollars.

Bien que la grève ait été levée après l’adoption par le parlement d’un nouveau régime du travail rétablissant certains avantages, des manifestations persistent dans la région, notamment de la part d’enseignants et de communautés indigènes opposés à la réforme des retraites.

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Samedi, des affrontements ont eu lieu entre les forces antiémeutes et des manifestants cagoulés, qui se sont échangés gaz lacrymogènes et jets de pierres.

Selon le ministre, environ 28 personnes ont été arrêtées lors des opérations menées par la police pour débloquer les routes de cette province caribéenne frontalière avec le Costa Rica.

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International

Netanyahu affirme qu’Israël agit avec le « soutien clair » de Donald Trump

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré ce samedi que son pays agit avec le « soutien clair » du président des États-Unis, Donald Trump, dans ses attaques contre l’Iran, selon un communiqué vidéo diffusé par le bureau du président.

« C’est ce qu’Israël fait avec le soutien, le soutien clair du président américain Donald Trump, et du peuple américain et de beaucoup d’autres dans le monde », a déclaré Netanyahu dans un communiqué en anglais.

Le dirigeant a souligné qu’Israël a ouvert la voie à l’arrivée de son aviation à Téhéran (dans un communiqué, il a assuré quelques instants plus tôt que l’aviation survolerait bientôt le ciel de la capitale iranienne).

« Je peux le dire, nous avons des indications que les hauts dirigeants en Iran font déjà leurs valises. Ils sentent ce qui vient », a-t-il déclaré.

Trump a assuré ce vendredi qu’il « savait tout » sur l’attaque israélienne contre l’Iran et que le dialogue sur le programme nucléaire de Téhéran « n’est pas mort ».

« Nous savions tout et j’ai essayé d’éviter à l’Iran toute cette humiliation et cette mort. J’ai fait un effort pour l’empêcher parce que j’aurais aimé voir un accord », a déclaré Trump dans une interview accordée à l’agence Reuters.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abas Araqchi, a déclaré samedi qu’il était « injustifiable » de poursuivre le sixième cycle de négociations nucléaires avec les États-Unis tant que les attaques israéliennes se poursuivent.

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé que, compte tenu des commentaires de Trump ces derniers jours, les actions d’Israël sont le « résultat du soutien direct de Washington », selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Israël a commencé à bombarder l’Iran vers 3h00 (00h00 GMT) vendredi, soulignant les progrès du programme nucléaire de la république islamique et la menace pour le pays par sa fabrication de missiles balistiques.

Depuis lors, Israël a attaqué des infrastructures militaires (systèmes de défense aérienne, entrepôts de missiles balistiques…) mais aussi de hauts responsables des Gardiens de la révolution iranienne ou des scientifiques nucléaires.

Le décompte officiel des victimes de l’offensive israélienne s’est élevé jusqu’à présent à 78 morts et 320 blessés, a annoncé hier le représentant iranien auprès des Nations unies, Saeed Iravani.

En Israël, les tirs de missiles iraniens (jusqu’à présent quatre vagues entre vendredi après-midi et samedi matin) ont fait trois morts à Tel Aviv et plus de 70 blessés.

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