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Amérique centrale

Deux Franco-Nicaraguayennes reconnues coupables de « trahison » au Nicaragua

January 19 | By AFP |

Deux femmes ayant la double nationalité française et nicaraguayenne ont été déclarées mercredi coupables de « trahison » par un tribunal de Managua, a indiqué un membre de leur famille en exil au Costa Rica.

Jeannine Horvilleur Cuadra, 63 ans, et sa fille Ana Alvarez Horvilleur, 43 ans, ont été arrêtées mi-septembre avec l’époux de cette dernière, Félix Roiz, 56 ans. 

Jeannine Horvilleur est l’épouse du leader de l’opposition du Nicaragua Javier Alvarez, exilé au Costa Rica.

« Ils ont été reconnus coupables. Le parquet a requis huit ans (de prison) à l’encontre de ma femme et de ma fille », a déclaré à l’AFP l’économiste de 68 ans.  

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La décision du tribunal n’a pas été rendue publique au Nicaragua. 

M. Alvarez a indiqué que les trois prévenus sont accusés par le parquet de « trahison », d’ »atteinte à la souveraineté nationale » et de « diffusion de fausses informations ».

Il a par ailleurs précisé que M. Roiz, un ingénieur, a également été reconnu coupable et 10 ans d’emprisonnement ont été requis à son encontre. 

Le leader de l’opposition a précisé que le tribunal prononcera les peines le 26 janvier. 

En septembre, la police avait fait irruption dans le domicile à Managua des deux femmes à la recherche de leur époux et père. Mais celui-ci s’était déjà enfui et les deux femmes ont été arrêtées. Elle sont depuis en détention provisoire. 

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« Ma première pensée a été de rentrer dans mon pays et de me rendre, mais il y a une énorme méfiance envers un régime qui ne respecte aucune loi », a déclaré M. Alvarez. 

A l’issue des arrestations, il avait expliqué qu’il ne pouvait pas retourner au Nicaragua car sa vie était en danger. 

Le ministère français des Affaires étrangères a dit en septembre suivre de près la situation et être en contact avec les autorités nicaraguayennes. 

Selon des sources proches du dossier consultées par l’AFP, la Commission interaméricaine des droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge sont saisies de l’affaire. 

Au moins 200 opposants et critiques du gouvernement du président Daniel Ortega sont actuellement emprisonnés au Nicaragua sous l’accusation de « trahison » et d’ »atteinte à la souveraineté du pays », selon des organisations de défense des droits de l’homme et des proches de détenus.  

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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