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International

Brésil: sécurité renforcée à Brasilia, une quarantaine de personnes inculpées

Photo: Sergio Lima / AFP

17 janvier | Par AFP |

Les autorités brésiliennes ont renforcé la sécurité autour des centres du pouvoir saccagés le 8 janvier, incarcéré un millier de personnes et engagé des poursuites à l’encontre d’une quarantaine d’entre elles soupçonnées d’avoir participé aux émeutes ou incité au coup d’Etat.

La sécurité du District fédéral a été placée sous le contrôle de l’exécutif par un décret présidentiel le 8 janvier, date à laquelle des milliers de bolsonaristes ont envahi et saccagé les trois centres du pouvoir, une semaine seulement après l’investiture du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. 

Le nombre de policiers militaires postés à proximité du Palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême va « immédiatement » être porté de 248 à 500, a annoncé la gouverneure par intérim du District fédéral Celina Leao.

Mme Leao remplace Ibaneis Rocha, suspendu pour 90 jours en raison des failles de la sécurité le 8 janvier.

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Plus de 2.000 personnes ont été arrêtées après ces attaques, que le gouvernement a qualifiées d’ »actes terroristes ». 

Près de 1.200 ont été incarcérées et le parquet a engagé des poursuites formelles contre 39 d’entre elles pour association criminelle armée, atteinte au patrimoine, violence contre l’Etat démocratique et incitation au coup d’Etat.

Des infrastructures, des oeuvres d’art inestimables et du mobilier faisant partie du patrimoine national ont été détruits par les émeutiers, qui ont laissé derrière eux des graffitis appelant à un coup d’Etat militaire.

« Notre préoccupation est que ces actes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré le procureur général Augusto Aras, qui a également ordonné le gel de 40 millions de réals (7,7 millions de dollars) d’actifs appartenant à ces 39 personnes.

Des « professionnels » parmi les émeutiers ?

M. Cappelli, nommé par le pouvoir exécutif pour superviser la sécurité à Brasilia, a déclaré lundi que les enquêtes visaient notamment à déterminer s’il y avait des « professionnels » parmi les émeutiers. 

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« Il y avait des hommes parmi les manifestants ayant une connaissance du terrain, des tactiques de combat et des caractéristiques professionnelles », a-t-il dit, citant un sergent blessé lors de l’émeute, au cours de laquelle, selon M. Cappelli, 44 militaires ont été blessés.

Le nouveau président de gauche Lula et son ministre de la Justice ont tous deux déclaré que les émeutes n’auraient probablement pas pu se produire sans aide de l’intérieur, notamment des forces de sécurité.

L’ampleur des dommages causés au patrimoine national est encore en cours de détermination.

Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis depuis le 30 décembre, soit deux jours avant la fin de son mandat, nie tout lien avec ces assauts. Il fait cependant l’objet d’une enquête.

L’ancien président brésilien est apparu dans une vidéo publiée lundi par le site d’information Metropoles, s’adressant à des partisans près de son logement de vacances à Orlando en Floride.

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« Je déplore ce qu’il s’est passé » le 8 janvier, a dit M. Bolsonaro, qualifiant ces événements d’ »incroyables » et admettant « quelques erreurs » durant son mandat. 

La police fédérale a indiqué qu’une opération de recherche de trois suspects soupçonnés d’avoir financé et organisé les actes de vandalisme, les barrages routiers et les manifestations antidémocratiques des dernières semaines, a permis l’arrestation d’une personne lundi.

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International

Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.

Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.

Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.

Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.

Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.

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Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.

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International

Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.

Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».

Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.

« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.

Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.

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International

Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.

Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.

Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »

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