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International

Les Brésiliens rendent un dernier hommage au « Roi » Pelé

Photo: CARL DE SOUZA / AFP

| Par AFP | Rodrigo Almonacid |

Plusieurs centaines de Brésiliens rendaient lundi un dernier hommage à Pelé, quatre jours après sa mort à 82 ans, saluant le cercueil situé au centre de la pelouse du stade des premiers exploits du « Roi » du football, à Santos.

Les portes du stade de la Vila Belmiro, du Santos FC, ont été ouvertes à 10H00 (13H00 GMT) pour une veillée funèbre de 24 heures. Quand ils ont été autorisés à entrer, les supporters ont applaudi et ont commencé à crier : « Pelé, Pelé, Pelé ! »

Mardi, une procession parcourra les rues de Santos, une ville située à 75 kilomètres au sud-est de Sao Paulo, avant l’enterrement, auquel seule la famille assistera. 

Des dizaines de gerbes de fleurs, envoyées par des personnalités du football comme la star du Paris SG Neymar ou des clubs étrangers comme le Real Madrid ont été disposées autour du cercueil, abrité sous une grande tente blanche.

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Parmi les premiers à le saluer, le président de la Fifa, Gianni Infantino, qui s’est spécialement déplacé au Brésil pour rendre hommage à celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps.

Le président de la confédération sud-américaine de football(Conmebol), Alejandro Doinguez, était aussi présent, aux côtés de l’épouse de Pelé, Marcia Aoki. 

Trois banderoles géantes ont été placées dans les tribunes de l’enceinte de 16.000 places : l’une montrant Pelé de dos avec le maillot « 10 » que l’ex-attaquant a immortalisé, tandis que sur les deux autres on pouvait lire « Vive le roi » et « Pelé 82 ans ».

« Le plus grand »

De nombreux supporters étaient présents autour du stade bien avant l’ouverture des portes. 

Parmi eux, Carlos Mota, 59 ans, venu spécialement de Rio de Janeiro, à environ 500 km de Santos, pour rendre hommage à Pelé. Il porte le maillot de Fluminense, son club de coeur, et son fils Bernardo, 12 ans, celui du FC Barcelone.

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« J’ai toujours dit à mon fils qu’il y avait trois choses qui ne se discutaient pas : le ballon est rond, la pelouse est verte et Pelé est le plus grand », déclare-t-il à l’AFP.

« Je n’ai jamais vu Pelé jouer en vrai, juste quelques extraits de matchs en vidéo, mais je suis sûr que c’est meilleur joueur de tous les temps », renchérit le jeune Bernardo.

« Je suis très émue. On adorait voir ses matchs en famille », dit pour sa part Vera Lucia, une retraitée de 75 ans qui vit à Sao Paulo.

À l’extérieur du stade, des bouquets de fleurs ornent un buste et une statue de Pelé, tandis que des bannières à son effigie étaient déployées dans un autre quartier de la ville où se trouve également un monument à sa mémoire. « J’ai enchanté le monde avec le ballon à mes pieds », pouvait-on lire sur l’une d’elles. 

« Éternel »

Dans le reste du Brésil, des hommages étaient également visibles comme sur l’un des murs du siège de la Confédération brésilienne de football (CBF) à Rio de Janeiro, où figure une image géante de l’ancien numéro « 10 » avec le maillot de la « Seleçao » et le mot « éternel ».

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Une minute de silence à sa mémoire a par ailleurs été observée dimanche pendant l’investiture du président Luiz Inacio Lula da Silva, à Brasilia.

La sécurité a été renforcée à l’aéroport de Congonhas de Sao Paulo en prévision de l’arrivée de sportifs, hommes politiques et autres personnalités prévoyant d’assister à la veillée funèbre, selon le journal Folha de S. Paulo.

La mort du joueur de génie, qui a marqué 1.283 buts en 21 ans de carrière, la plupart avec son club de Santos, a ému au-delà du Brésil et suscité un tsunami de condoléances.

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, a passé un mois à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo jusqu’à sa mort, le 29 décembre, des suites d’une insuffisance rénale et cardiaque, d’une bronchopneumonie et d’un adénocarcinome du côlon, selon le certificat de décès publié par plusieurs médias locaux. 

« Nous étions avec lui » le 21 décembre, a assuré sa soeur Maria Lucia. « Il était très calme, on a un peu parlé, mais je sentais déjà qu’il le sentait, il savait déjà qu’il allait partir », a-t-elle témoigné. 

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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