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International

Volodymyr Zelensky et « l’esprit de l’Ukraine » personnalités de l’année 2022 pour Time magazine

Photo: Dimitar Dilkoff / AFP

| Par AFP | Andréa Bambino |

Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky, incarnation de la résistance de son pays face à l’invasion de la Russie, a été désigné personnalité de l’année 2022 par le magazine américain Time, qui a aussi rendu hommage à l’ »esprit de l’Ukraine ».

« Pour avoir prouvé que le courage peut être aussi contagieux que la peur, pour avoir incité les gens et les nations à s’unir pour défendre la liberté, pour avoir rappelé au monde la fragilité de la démocratie — et de la paix –, Volodymyr Zelensky et l’esprit de l’Ukraine sont la personnalité de l’année 2022 du TIME », a écrit le rédacteur en chef du Time, Edward Felsenthal.

« Dans les semaines qui ont suivi le début des bombardements russes le 24 février, sa décision de ne pas fuir Kiev mais de rester et de rallier des soutiens a été cruciale. De son premier message de 40 secondes sur Instagram le 25 février — montrant que son cabinet et la société civile étaient intacts et en place — aux discours quotidiens prononcés à distance devant des institutions comme les parlements, la Banque mondiale et les Grammy Awards, le président de l’Ukraine était partout », a développé le rédacteur en chef du Time.

La distinction, accordée par le magazine new-yorkais depuis 1927, est généralement vouée à souligner le poids et l’influence d’une personnalité sur la scène internationale, pas forcément sa popularité. En 2007, c’était le président russe Vladimir Poutine qui l’avait obtenue, à l’époque pour avoir « imposé la stabilité » à son pays et ramené « la Russie à la table des puissants de ce monde ».

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Société civile

Mais quinze ans plus tard, le choix n’a « jamais été aussi clair », écrit Edward Felsenthal.

Ancien comédien élu président en 2019, en perte de vitesse politique au début de l’année, « Volodymyr Zelensky a galvanisé le monde d’une manière que nous n’avions pas vue depuis des décennies », insiste-t-il.

En couverture du magazine, le visage du président de l’Ukraine, 44 ans, barbe de plusieurs jours et pull kaki, des symboles de son habileté médiatique, apparaît entouré de figures de la société civile. Tous surmontent une foule de manifestants portant des drapeaux du pays, bleu et jaune.

Parmi ces visages, la médecin Iryna Kondratova, « qui a aidé les mères à accoucher dans un sous-sol d’hôpital pendant les bombardements », l’ingénieur Oleg Kutkov, qui a permis au pays de maintenir son réseau de connexion à internet, la rédactrice en cheffe du Kyiv Independent, Olga Rudenko, le chef cuisinier Ievgen Klopotenko, « qui a transformé son restaurant en cantine de secours », ou encore le chirurgien de guerre Dr David Nott.

La couverture du Time est accompagnée d’un long reportage de son journaliste Simon Shuster, lequel a interviewé Zelensky à la mi-novembre dans son train privé en route vers Kherson, symbole de la contre-offensive ukrainienne.

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« Les Russes doivent comprendre… Ils n’auront pas de pardon. Ils ne seront pas acceptés dans le monde », lance notamment le président ukrainien, qui préfère aussi se comparer à Charlie Chaplin qu’à Winston Churchill.

« Il (Chaplin) a utilisé l’arme de l’information pendant la Seconde Guerre mondiale pour lutter contre le fascisme », souligne-t-il.

Le Time distingue aussi les « femmes iraniennes » comme « héroïnes de l’année », l’ingénieur américain Gregory Robinson et l’équipe de la Nasa qui ont construit le télescope spatial James Webb comme « innovateurs de l’année », ou encore le joueur de baseball des Yankees de New York Aaron Judge, qui a établi un nouveau record de home-run dans une même saison (62).

En 2021, c’est l’entrepreneur milliardaire Elon Musk, patron de SpaceX et de Tesla, et qui a racheté Twitter depuis, qui avait été désigné « personnalité de l’année », après Joe Biden et Kamala Harris en 2020.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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