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International

Le Brésil se fige pour le Mondial et commence à rêver à son « hexa »

Photo: AFP

| Par AFP | Eugenia Logiuratto, avec Marcelo Silva à Brasilia |

Les Brésiliens ont tout laissé de côté jeudi pour soutenir leur Seleçao, dont la victoire 2-0 contre la Serbie, pour ses débuts dans la Coupe du monde au Qatar, a ravivé les espoirs d’ »hexa », ou sixième titre mondial.

Des milliers de supporters se sont massés dans la fan fest de la plage iconique de Copacabana, à Rio de Janeiro, pour exploser au moment des deux buts signés Richarlison aux 62e et 73e minutes.

Et la blessure de Neymar, la cheville droite gonflée, n’a pas gâché la fête, passant inaperçue. Le sélectionneur Tite lui-même ne l’avait pas décelée: « Il a ressenti la douleur mais il a décidé de rester sur le terrain pour aider ses partenaires, et c’est remarquable. Je n’ai pas vu qu’il été blessé, son attitude m’a bluffé, je n’ai rien vu ! », a-t-il commenté à l’issue du match à Doha.

A Rio, on avait sorti les bikinis, les maillots floqués Neymar Jr., les petits hauts à paillettes et même des talons vert et jaune… tout rappelait la « Canarinha » dans la foule et parmi les personnes qui, dans les environs, suivaient le match sur les écrans des bars.

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Le match a mis du temps à se décanter, puisqu’il a fallu attendre une grosse heure de jeu pour voir l’équipe sud-américaine ouvrir le score. « Il faut être patient, parce que le Mondial, c’est le Mondial », relativise Milton de Souza, 58 ans, en vacances à Rio, en touillant nerveusement sa caïpirinha.

Ce retraité du Pernambouc (nord-est), en polo vert et jaune, pense que le Brésil a « des chances » de remporter le titre cette année, mais sans garantie non plus.

La première période frustrante a laissé place à une seconde mi-temps de liesse et de fête à Copacabana, avec des feux d’artifice et une joie que le travailleur Benildo Ferreira n’a pas pu dissimuler.

« J’étais inquiet, mais le Brésil va arriver en finale et va la gagner », lance cet homme de 51 ans, vêtu du deuxième maillot de la sélection, bleu.

Dans d’autres villes du pays aussi les Brésiliens de tous âges, familles et groupes d’amis, ont rempli les bars pour assister à l’entrée en lice de leur équipe nationale.

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Après une longue séquence politique très tendue avec la tenue de l’élection présidentielle en octobre, la « fièvre » du Mondial a commencé à s’imposer, observe Giselle de Freitas, vendeuse ambulante de 41 ans qui propose des frusques à paillettes, des diadèmes et autres accessoires vert et jaune à Copacabana. 

« Les gens ont attendu pour acheter au dernier moment, à cause des questions politiques », avance-t-elle à propos de son négoce.

Lula y croit

Le président élu Luiz Inacio Lula da Silva a encouragé les Brésiliens à revêtir « avec fierté » le maillot de la Seleçao, alors que ces dernières années, le chef d’Etat sortant, Jair Bolsonaro, a tout fait pour identifier les couleurs nationales à son courant politique d’extrême droite.

« Le Brésil sera champion parce que ça fait vingt ans que nous ne gagnons plus. La sélection est forte », a dit Lula dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, où il apparaît vêtu du maillot jaune en train de regarder le match avec son épouse, Rosangela da Silva.

Les équipes d’Angleterre, d’Espagne et de France « peuvent nous embêter », « mais je pense que Dieu va nous aider cette fois », a dit l’ex-président (2003-2010) qui s’apprête à retrouver le pouvoir, en janvier.

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Pendant ce temps, le centre de Rio est devenu une cité fantôme, les rues désertes. Et les quelques personnes qui s’y trouvent ont le regard tourné vers le Qatar, comme Kaua Suarez, un vendeur de hot dogs et de bière, concentré avec trois clients sur l’écran d’un téléphone portable posé sur son chariot.

« Il fallait que je travaille, alors je me suis débrouillé pour voir le match d’une manière ou d’une autre », explique le jeune homme de 19 ans, qui a prévu de « voir tous les matches, quel que soit l’horaire ».

Osvaldo Alves en revanche, portier d’hôtel de 74 ans, se montre détaché. « Je suis en train de travailler, je n’ai pas la patience pour voir le match », dit-il, en costume à la veste rouge vif.

Et de lâcher: « Le pays se fige toujours quand il y a un match. On regarde le foot et pour nous, rien ne change. C’est une maladie du Brésil, le Brésilien est un fanatique de foot ».

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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