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Aux Etats-Unis, le Black Friday assombri par l’inflation persistante

Photo: ElEconomista.com

| Par AFP | John Biers |

La saison des achats de Noël a démarré jeudi aux Etats-Unis avec le coup d’envoi du Black Friday marqué cette année par d’importants rabais mais l’inquiétude est forte chez les commerçants préoccupés par l’inflation tout en gardant l’espoir de voir les consommateurs au rendez-vous.

La première économie mondiale se débat depuis plusieurs mois avec une forte inflation persistante, qui vient jeter un voile sur la période des fêtes qui démarre avec le week-end de Thanksgiving.

Il y a un an, les préoccupations étaient toutes autres, le secteur devant faire face à des difficultés d’approvisionnement à cause de la désorganisation du transport mondial et des fermetures d’usines provoquées par la pandémie de Covid.

Pour éviter pareille mésaventure cette année, les industriels ont anticipé leurs commandes, avec cette fois un risque de surstock, alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses.

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« Hier nos problèmes étaient liés à l’approvisionnement, aujourd’hui c’est d’avoir trop de choses », résume Neil Saunders, directeur général du cabinet spécialisé GlobalData Retail.

Selon lui, les commerçants ont réussi ces derniers mois à réduire sensiblement leurs inventaires mais le trop plein de commandes pourrait profiter aux chasseurs de bonnes affaires dans de nombreux secteurs, comme l’électronique ou l’habillement.

Juameelah Henderson fait traditionnellement partie de cette catégorie « mais cette année plus encore », explique-t-elle en sortant d’un magasin d’habillement de New York avec quatre sacs remplis. Selon elle, les prix affichés étaient « plutôt bons », avant d’expliquer que « si ce n’est pas en soldes, alors je n’en ai pas besoin ».

Pour de nombreux Américains, la hausse des prix de l’essence et de l’alimentaire représente une vraie difficulté mais tous ne sont pas égaux face à l’inflation. « Les bas revenus sont clairement plus touchés par une inflation élevée », rappelle Claire Li, analyste pour Moody’s, « car ils dépensent proportionnellement plus dans les produits essentiels ».

Une épargne qui se réduit

L’indice des prix à la consommation ralentit peu à peu mais s’élevait encore à 7,7% le 10 novembre, ce qui signifie qu’une hausse équivalente durant les soldes d’hiver entraînera nécessairement une baisse des volumes de vente.

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Pour l’heure, Deloitte et la Fédération nationale de la vente de détail s’attend à une hausse à un chiffre, qui sera cependant inférieure à l’inflation.

Jusqu’ici, les consommateurs américains se sont montrés peu sensibles aux diverses crises traversées depuis le début de la pandémie, dépensant plus qu’attendu, même quand les indicateurs de confiances soulignaient leurs inquiétudes.

Une partie de l’explication était à chercher du côté d’une épargne inhabituellement robuste, de nombreux foyers ayant profité des aides gouvernementales durant la pandémie, alors que la consommation était au plus bas du fait des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie.

Mais le coussin commence à s’affaisser: après un pic de 2.500 milliards de dollars mi-2021, l’épargne américaine est retombée à 1.700 milliards de dollars un an plus tard, selon Moody’s.

Et les consommateurs avec un revenu annuel inférieur à 35.000 dollars sont les premiers concernés, avec une baisse de 39% de leur épargne sur les six premiers mois de l’année. Conséquence, les crédits à la consommation sont en hausse, selon les données de la Réserve fédérale.

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« On voit une pression continue », explique Michael Witynski, directeur général de la chaîne à bas prix Dollar Tree, qui observe une « évolution » des consommateurs « qui sont bien plus concentrés sur leurs besoins et tentent de s’assurer d’avoir suffisamment d’argent pour finir le mois ».

Tableau contrasté

Les revenus publiés par le secteur de la vente de détail a donné un tableau contrasté de la bonne santé des consommateurs.

La chaîne Target a accusé le coup, faisant face à une forte baisse des achats en octobre, présage d’une mauvaise saison de Noël à venir, et qui s’attend à une période « très promotionnelle », selon son directeur général Brian Cornell.

« Nous avons des consommateurs qui affrontent une inflation persistante trimestre après trimestre », a-t-il expliqué lors d’une conférence téléphonique avec des analystes, « ils se montrent très prudents, sont très attentifs et se disent +d’accord, si je dois acheter, je veux faire une très bonne affaire+ ».

Mais chez son concurrent Lowe’s, spécialisé dans la décoration, l’ambiance est toute autre, avec un troisième trimestre « solide » et aucun signe d’essoufflement attendu. « Nous n’observons rien ressemblant à un repli des achats », a ainsi estimé son directeur général, Marvin Ellison.

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Les consommateurs, comme Charmaine Taylor, qui surveille régulièrement les sites des compagnies aériennes, restent vigilants. Ses aspirations de voyage ont été contrecarrées par l’envolée des prix des billets et Mme Taylor, qui travaille en garderie, n’est pas certaine de pouvoir dépenser autant cette année pour sa famille.

« J’essaye de leur faire de petits cadeaux mais je ne sais pas si je pourrai, l’inflation fait très mal », regrette-t-elle.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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