International
Equateur: deux détenus chefs de gangs transférés vers une prison de haute sécurité

| Par AFP |
Le gouvernement équatorien a procédé vendredi au transfert vers un centre pénitentiaire de haute sécurité de deux dangereux détenus, des chefs de gangs considérés comme responsables des récents massacres dans les prisons du pays, a-t-on appris de source officielle.
Les deux prisonniers, identifiés simplement comme Bermudez et Anchundia, ont été transférés vers La Roca, un centre pénitentiaire de haute sécurité situé à Guayaquil (sud-ouest), a annoncé la présidence dans un communiqué.
Bermudez est le « chef du gang narco-terroriste Los Lobos et responsable du massacre dans la prison d’El Inca à Quito », tandis qu’Anchundia est « le chef du gang R7 responsable des émeutes dans la prison de Santo Domingo », selon ce communiqué.
« Nous les avions prévenus que nous ne tremblerions pas », a déclaré le président Guillermo Lasso sur Twitter. « Ceux qui continuent leurs tentatives de briser la paix des Equatoriens connaîtront le même sort », a ajouté le président Lasso, soulignant que cette mesure d’isolement s’appliquerait à tout ceux qui cherchent à « créer le chaos ».
Le chef de l’Etat a partagé des photographies de dizaines de prisonniers, mains attachées dans le dos ou derrière la nuque, allongés face contre terre dans les couloirs et les cours de prisons et entourés de policiers et militaires surarmés.
La présidence a également partagé sur Twitter la vidéo de l’arrivée à La Roca de Bermudez, menotté et entouré de deux policiers des forces spéciales. Les deux détenus apparaissent également sur deux photographies, torse-nu, avec le message incrusté à l’image « intervention réussie », en référence à leur transfert.
Début novembre, le gouvernement a entamé le transfèrement de 2.400 détenus, déclenchant une violente offensive des bandes criminelles liées au narcotrafic. Ces groupes illégaux ont mené des attentats à la voiture piégée près de stations-essence et de casernes de police et ont provoqué des fusillades.
Huit personnes, dont cinq policiers, sont mortes dans les attaques survenues à Guayaquil, ville portuaire stratégique pour le transport de la drogue vers les Etats-Unis et l’Europe, devenu un fief des mafias rivales du narcotrafic.
Les centres de détention sont l’épicentre des violences entre ces groupes. Depuis février 2021, on recense huit massacres dans les prisons équatoriennes et 400 détenus tués, la plupart démembrés et brulés.
Le dernier affrontement en date remonte au 8 novembre dernier, lorsque huit détenus sont morts dans la prison de Quito où se trouvait justement Bermudez.
L’Equateur est frontalier du Pérou et de la Colombie, principaux producteurs de cocaïne au monde. Le pays a vu croitre la violence en même temps que les saisies de drogue, avec 210 tonnes confisquées en 2021, un record.
Pour contenir cette violence liée au narcotrafic, le président Guillermo Lasso a déclaré début novembre l’Etat d’urgence et un couvre-feu dans les régions du pays les plus durement frappées.
International
Maduro accuse l’opposition d’être responsable du sort d’une fillette séparée de sa mère aux États-Unis

Le président vénézuélien Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat à la suite de sa réélection controversée, a tenu pour responsables plusieurs opposants, dont María Corina Machado, de tout ce qui pourrait arriver à une fillette de deux ans que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement depuis les États-Unis.
« Je tiens publiquement responsables Mme María Machado, Leopoldo López, Carlos Paparoni, Carlos Vecchio et Juan Guaidó de ce qui pourrait arriver à la petite Maikelys Espinoza, en raison de la séparation qu’elle subit », a déclaré Maduro lors d’un défilé à Caracas pour la Journée internationale des travailleurs, auquel ont assisté la mère et la grand-mère de l’enfant, Yorely Bernal et Raida Inciarte.
Le chef de l’État a accusé ce groupe d’opposants d’être responsable des sanctions, du blocus, des trafiquants (« coyotes ») qui ont détourné des milliards de dollars, ainsi que de la persécution des migrants vénézuéliens aux États-Unis.
La manifestation a parcouru plusieurs avenues de la capitale, avec la participation de travailleurs de divers ministères et entreprises publiques, brandissant des pancartes demandant la « libération » de la fillette. Sur la scène, aux côtés de Maduro, se trouvaient également des proches de plus de 200 migrants vénézuéliens récemment expulsés des États-Unis vers une prison de haute sécurité au Salvador, accusés d’appartenir au groupe criminel transnational Tren de Aragua, né dans une prison vénézuélienne.
Maduro a appelé ses partisans à prier Dieu pour avoir la sagesse et l’intelligence nécessaires afin que la fillette puisse bientôt retourner dans les bras de sa mère au Venezuela, ainsi que les 252 migrants détenus au Salvador.
« La justice triomphera plus tôt que prévu, et nos jeunes reviendront libres, sains et saufs », a-t-il déclaré.
Le président a également défendu les migrants vénézuéliens, les qualifiant de personnes nobles, honnêtes et travailleuses qui ont contribué au développement des pays où ils se sont installés.
Mardi, le procureur général Tarek William Saab a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il a qualifié d’« enlèvement brutal » de la fillette par les autorités américaines.
International
Interdiction des femmes trans dans les équipes féminines de football en Angleterre et en Écosse

Les femmes transgenres ne pourront plus jouer dans les équipes de football féminin en Angleterre et en Écosse, à la suite d’un arrêt rendu le mois dernier par la Cour suprême du Royaume-Uni, a annoncé jeudi la Fédération anglaise de football.
La Football Association (FA) a indiqué avoir modifié ses règles, qui permettaient jusqu’à présent aux athlètes transgenres de participer aux compétitions féminines à condition de réduire leur taux de testostérone. La Fédération écossaise de football a adopté une décision similaire la semaine dernière.
La Cour suprême britannique a statué il y a deux semaines qu’aux fins de la lutte contre les discriminations, le terme « femme » devait désigner une personne née biologiquement femme. À la suite de cette décision, la présidente de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme a affirmé que les femmes trans seraient exclues des toilettes, salles d’hôpital et équipes sportives réservées aux femmes.
L’arrêt a été applaudi par certains groupes féministes, mais fortement critiqué par des associations trans qui dénoncent un impact négatif majeur sur la vie quotidienne des personnes transgenres.
International
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