International
Colombie: un farouche opposant à Petro négociera pour le gouvernement avec l’ELN

| Par AFP |
Le chef du puissant syndicat des éleveurs de bétail de Colombie, jusqu’à récemment l’un des plus farouches opposant au gouvernement de gauche, fera partie de l’équipe de négociateurs qui entamera les discussions de paix avec la guérilla de l’ELN, a-t-on appris de sources concordantes.
José Félix Lafaurie, président et porte-parole de la Fédération colombienne des éleveurs (Fedegan), a accepté l’invitation du président Gustavo Petro à faire partie de la délégation gouvernementale qui reprendra bientôt les pourparlers avec cette guérilla d’extrême-gauche d’inspiration guévariste.
« Le secteur de l’élevage ne peut pas refuser une demande comme celle faite par le président avec une grande générosité (…) Et si le président me demande de collaborer dans ce sens, je le ferai », a déclaré vendredi M. Lafaurie.
Lors d’un forum organisé par les éleveurs de bétail, le président Petro a fait cette proposition audacieuse à M. Lafaurie, représentant de l’un des secteurs les plus durement touchés par les violences des groupes armés d’extrême-gauche et qui, par le passé, a financé les milices paramilitaires d’extrême-droite combattant ces mêmes guérillas.
« Sa présence sera précieuse dans les pourparlers qui ont commencé avec l’ELN et qui, espérons-le, seront la première concrétisation de ce que nous appelons la +paix totale+ », a déclaré jeudi soir le président M. Petro.
Le chef de l’Etat colombien dévoilera dans les prochains jours la composition de la délégation chargée de mener les pourparlers avec l’ELN, après l’échec des négociations sous le gouvernement sortant du conservateur Ivan Duque.
Les pourparlers reprendront très probablement au Venezuela, qui, avec Cuba et la Norvège, sont les facilitateurs et garants d’un éventuel accord avec l’Armée de libération nationale (ELN), en lutte armée depuis 1964 et qui reste à ce jour la seule guérilla constituée comme telle encore active en Colombie.
Selon les autorités, l’ELN compterait actuellement quelque 2.500 membres et est surtout présente dans la région du Pacifique et à la frontière avec le Venezuela, longue de 2.200 kilomètres.
Investi en août, M. Petro, premier président de gauche du pays et ancien guérillero lui-même, travaille sur un plan de « paix totale » qui ambitionne de mettre fin à toutes les violences dans son pays après plus de 50 ans de guerre interne.
Il a affirmé sa volonté de négocier avec l’ELN mais aussi avec les dissidents des ex-FARC (marxistes) qui rejettent l’accord de paix de 2016, ainsi que de discuter avec les gangs de narcotrafiquants de leur reddition à la justice.
M. Lafaurie est quant à lui l’une des personnalités clé d’un secteur, les éleveurs de bétails, notoirement hostile à la gauche, et associé à la droite conservatrice.
Malgré ses critiques à l’égard du nouveau gouvernement de gauche, le président de la Fedegan a récemment conclu un accord avec le président Petro pour que les éleveurs de bétail vendent à l’Etat trois millions d’hectares de terres destinées aux paysans sans propriété.
A la ville, M. Lafaurie est également l’époux de la sénatrice Maria Fernanda Cabal, virulente cheffe de l’opposition de droite au Parlement.
La délégation gouvernementale qui négociera avec l’ELN devrait compter au moins sept personnes, et sera dirigée par Otty Patino, un ancien du dirigeant du M-19 (une guérilla urbaine d’extrême-gauche qui a déposé les armes en 1991 et à laquelle a appartenu le président Petro dans sa jeunesse), affirme vendredi la presse colombienne.
International
Maduro accuse l’opposition d’être responsable du sort d’une fillette séparée de sa mère aux États-Unis

Le président vénézuélien Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat à la suite de sa réélection controversée, a tenu pour responsables plusieurs opposants, dont María Corina Machado, de tout ce qui pourrait arriver à une fillette de deux ans que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement depuis les États-Unis.
« Je tiens publiquement responsables Mme María Machado, Leopoldo López, Carlos Paparoni, Carlos Vecchio et Juan Guaidó de ce qui pourrait arriver à la petite Maikelys Espinoza, en raison de la séparation qu’elle subit », a déclaré Maduro lors d’un défilé à Caracas pour la Journée internationale des travailleurs, auquel ont assisté la mère et la grand-mère de l’enfant, Yorely Bernal et Raida Inciarte.
Le chef de l’État a accusé ce groupe d’opposants d’être responsable des sanctions, du blocus, des trafiquants (« coyotes ») qui ont détourné des milliards de dollars, ainsi que de la persécution des migrants vénézuéliens aux États-Unis.
La manifestation a parcouru plusieurs avenues de la capitale, avec la participation de travailleurs de divers ministères et entreprises publiques, brandissant des pancartes demandant la « libération » de la fillette. Sur la scène, aux côtés de Maduro, se trouvaient également des proches de plus de 200 migrants vénézuéliens récemment expulsés des États-Unis vers une prison de haute sécurité au Salvador, accusés d’appartenir au groupe criminel transnational Tren de Aragua, né dans une prison vénézuélienne.
Maduro a appelé ses partisans à prier Dieu pour avoir la sagesse et l’intelligence nécessaires afin que la fillette puisse bientôt retourner dans les bras de sa mère au Venezuela, ainsi que les 252 migrants détenus au Salvador.
« La justice triomphera plus tôt que prévu, et nos jeunes reviendront libres, sains et saufs », a-t-il déclaré.
Le président a également défendu les migrants vénézuéliens, les qualifiant de personnes nobles, honnêtes et travailleuses qui ont contribué au développement des pays où ils se sont installés.
Mardi, le procureur général Tarek William Saab a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il a qualifié d’« enlèvement brutal » de la fillette par les autorités américaines.
International
Interdiction des femmes trans dans les équipes féminines de football en Angleterre et en Écosse

Les femmes transgenres ne pourront plus jouer dans les équipes de football féminin en Angleterre et en Écosse, à la suite d’un arrêt rendu le mois dernier par la Cour suprême du Royaume-Uni, a annoncé jeudi la Fédération anglaise de football.
La Football Association (FA) a indiqué avoir modifié ses règles, qui permettaient jusqu’à présent aux athlètes transgenres de participer aux compétitions féminines à condition de réduire leur taux de testostérone. La Fédération écossaise de football a adopté une décision similaire la semaine dernière.
La Cour suprême britannique a statué il y a deux semaines qu’aux fins de la lutte contre les discriminations, le terme « femme » devait désigner une personne née biologiquement femme. À la suite de cette décision, la présidente de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme a affirmé que les femmes trans seraient exclues des toilettes, salles d’hôpital et équipes sportives réservées aux femmes.
L’arrêt a été applaudi par certains groupes féministes, mais fortement critiqué par des associations trans qui dénoncent un impact négatif majeur sur la vie quotidienne des personnes transgenres.
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La Cour suprême britannique a statué il y a deux semaines qu’aux fins de la lutte contre les discriminations, le terme « femme » devait désigner une personne née biologiquement femme. À la suite de cette décision, la présidente de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme a affirmé que les femmes trans seraient exclues des toilettes, salles d’hôpital et équipes sportives réservées aux femmes.
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