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International

En Haïti, les gangs règnent aussi par les violences sexuelles, alerte l’ONU

Photo: UN News

AFP

Les gangs d’Haïti, qui tiennent la majorité de la capitale Port-au-Prince, utilisent viols et violences sexuelles pour « répandre la peur » et étendre leur contrôle sur un pays déjà miné par l’insécurité, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié vendredi.

Face à une « impunité généralisée », les bandes criminelles s’appuient sur « le viol, y compris le viol collectif, et d’autres formes de violences sexuelles » pour « étendre leurs zones d’influence, dans toute la métropole de Port-au-Prince », note le rapport.

« De façon alarmante, le nombre de cas augmente de jour en jour », s’est inquiété dans un communiqué Nada Al-Nashif, la Haute-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU par intérim.

Des enfants « d’à peine 10 ans et des femmes âgées » sont à compter parmi les victimes de viols collectifs, dont certaines « ont été mutilées et exécutées après avoir été violées, » détaille le rapport conjoint du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et du bureau de l’ONU en Haïti.

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Cherchant à « renforcer leur position de pouvoir », les gangs commettent des enlèvements de femmes et de filles, alors victimes de viols ou menaces de viols, contre demande de rançon à la famille.

Le rapport pointe également le cas de femmes « encouragées » à avoir des « rapports non consensuels avec des éléments de gang en échanges d’avantages en espèces, » eau et nourriture notamment.

Pour la première fois en Haïti, quelque 19.000 personnes ont basculé dans l’urgence alimentaire la plus aiguë, devant se contenter d’un seul repas par jour fait d’aliments de mauvaise qualité, a alerté plus tôt vendredi le Programme alimentaire mondial (PAM).

L’organisme de l’ONU montre dans son rapport qu’environ 4,7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population du pays, connaît des niveaux d’insécurité alimentaire aiguë.

Les bandes criminelles contrôlent jusqu’à 60% de la capitale Port-au-Prince, selon un rapport du Congrès américain cité par l’ONU, bloquent des axes de circulation majeurs ainsi que le principal terminal pétrolier du pays.

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La pénurie d’hydrocarbures ainsi induite a conduit les hôpitaux du pays à réduire de moitié leur activité de soins d’urgence, note également l’ONU.

Et, face à des autorités débordées, « l’impunité reste la norme », regrette le rapport du HCDH.

La semaine dernière, et face à une épidémie naissante de choléra, le gouvernement de Port-au-Prince a demandé à la communauté internationale l’envoi d’une « force spécialisée armée ». Un appel relayé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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