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International

Le Guyana demande à Facebook et Twitter de retirer des cartes vénézuéliennes

AFP

Le Guyana a demandé à Facebook et Twitter de retirer de ses réseaux des cartes vénézuéliennes où l’Esequibo, une région du Guyana revendiquée par Caracas, apparait comme appartenant au Venezuela, a indiqué à l’AFP le secrétaire d’Etat des Affaires étrangères guyanien Robert Persaud.

« Nous voudrions que ces publications illégales, offensantes et contraires à tout, y compris à la Charte des Nations unies, soient supprimées », a-t-il déclaré mercredi à l’AFP en commentant une lettre qu’il a écrite aux réseaux sociaux. 

La plainte adressée aux directeurs généraux des deux géants des médias sociaux s’inscrit dans le contexte de ce que Georgetown qualifie de « nouvelle campagne de désinformation ». 

Un différend séculaire oppose les deux pays à propos de cette région (parfois aussi appelée Guayana Esequiba), de 160.000 kilomètres carrés, riche en ressources naturelles et notamment en pétrole offshore, qui y a été découverte en 2015. Ce territoire est sous administration guyanienne.  

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Le Guyana, ancienne colonie britannique (indépendance 1966), affirme que la frontière entre les deux pays a été fixée en 1899 par une cour d’arbitrage (Sentence de Paris), à l’issue d’une crise qui avait poussé les Etats-Unis à intervenir en faveur du Venezuela, alors proche de Washington, face aux Britanniques. 

Mais Caracas ne reconnait pas cette frontière et ces dernières années, le conflit s’est également étendu aux eaux territoriales dans cette zone riche en hydrocarbures.

Le Guyana a lancé en 2018 une procédure, toujours en cours, devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour confirmer ses frontières actuelles.

M. Persaud a assuré à l’AFP mercredi que Facebook avait répondu et allait le recontacter par téléphone, en soulignant être « satisfait qu’ils aient pris note de nos objections ». 

Dans la lettre, le Guyana « demande que ces types de publications sur Facebook (et Twitter), qui violent le principe fondamental des relations internationales entre les États, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’État coopératif (du Guyana), soient retirés de la circulation (…) et que des mesures plus strictes soient prises à l’encontre de leurs publications ».

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Le 2 octobre, le président Maduro a écrit un tweet dans lequel figuraient une carte du Venezuela avec l’Esequibo faisant partie du Venezuela, et une photo des chutes de Kaieteur, principale attraction touristique du Guyana. « 123 ans après la sentence arbitrale de Paris, irritante et désastreuse, nous réitérons la position de la patrie bolivarienne (Venezuela), la juste défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Rien ne nous séparera de ce chemin. Le soleil du Venezuela se lève sur l’Esequibo! » a-t-il écrit dans un message abondamment relayé sur les réseaux. 

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International

Maduro accuse l’opposition d’être responsable du sort d’une fillette séparée de sa mère aux États-Unis

Le président vénézuélien Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat à la suite de sa réélection controversée, a tenu pour responsables plusieurs opposants, dont María Corina Machado, de tout ce qui pourrait arriver à une fillette de deux ans que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement depuis les États-Unis.

« Je tiens publiquement responsables Mme María Machado, Leopoldo López, Carlos Paparoni, Carlos Vecchio et Juan Guaidó de ce qui pourrait arriver à la petite Maikelys Espinoza, en raison de la séparation qu’elle subit », a déclaré Maduro lors d’un défilé à Caracas pour la Journée internationale des travailleurs, auquel ont assisté la mère et la grand-mère de l’enfant, Yorely Bernal et Raida Inciarte.

Le chef de l’État a accusé ce groupe d’opposants d’être responsable des sanctions, du blocus, des trafiquants (« coyotes ») qui ont détourné des milliards de dollars, ainsi que de la persécution des migrants vénézuéliens aux États-Unis.

La manifestation a parcouru plusieurs avenues de la capitale, avec la participation de travailleurs de divers ministères et entreprises publiques, brandissant des pancartes demandant la « libération » de la fillette. Sur la scène, aux côtés de Maduro, se trouvaient également des proches de plus de 200 migrants vénézuéliens récemment expulsés des États-Unis vers une prison de haute sécurité au Salvador, accusés d’appartenir au groupe criminel transnational Tren de Aragua, né dans une prison vénézuélienne.

Maduro a appelé ses partisans à prier Dieu pour avoir la sagesse et l’intelligence nécessaires afin que la fillette puisse bientôt retourner dans les bras de sa mère au Venezuela, ainsi que les 252 migrants détenus au Salvador.

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« La justice triomphera plus tôt que prévu, et nos jeunes reviendront libres, sains et saufs », a-t-il déclaré.

Le président a également défendu les migrants vénézuéliens, les qualifiant de personnes nobles, honnêtes et travailleuses qui ont contribué au développement des pays où ils se sont installés.

Mardi, le procureur général Tarek William Saab a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il a qualifié d’« enlèvement brutal » de la fillette par les autorités américaines.

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International

Interdiction des femmes trans dans les équipes féminines de football en Angleterre et en Écosse

Les femmes transgenres ne pourront plus jouer dans les équipes de football féminin en Angleterre et en Écosse, à la suite d’un arrêt rendu le mois dernier par la Cour suprême du Royaume-Uni, a annoncé jeudi la Fédération anglaise de football.

La Football Association (FA) a indiqué avoir modifié ses règles, qui permettaient jusqu’à présent aux athlètes transgenres de participer aux compétitions féminines à condition de réduire leur taux de testostérone. La Fédération écossaise de football a adopté une décision similaire la semaine dernière.

La Cour suprême britannique a statué il y a deux semaines qu’aux fins de la lutte contre les discriminations, le terme « femme » devait désigner une personne née biologiquement femme. À la suite de cette décision, la présidente de la Commission pour l’égalité et les droits de l’homme a affirmé que les femmes trans seraient exclues des toilettes, salles d’hôpital et équipes sportives réservées aux femmes.

L’arrêt a été applaudi par certains groupes féministes, mais fortement critiqué par des associations trans qui dénoncent un impact négatif majeur sur la vie quotidienne des personnes transgenres.

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