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International

Un nouveau traitement marque « le début de la fin de la tuberculose résistante aux médicaments »

AFP | par Daniel LAWLER

Pour Volodymyr, ce mercredi est à marquer d’une pierre blanche: c’est son dernier jour de prise d’un nouveau traitement pour la tuberculose pharmacorésistante, qui a été salué comme un tournant dans la lutte contre la maladie.

Auparavant, le médecin de 25 ans de Kiev (Ukraine) suivait un autre traitement: presque deux fois moins efficace, impliquant davantage de comprimés, et qui lui avait en outre causé des effets secondaires neurologiques.

Ces derniers ont disparu quand il est passé au nouveau traitement, qu’il a pris pendant six mois seulement, contre deux ans pour le précédent: « C’était très facile », a déclaré à l’AFP Volodymyr, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.

Un scanner mercredi a montré qu’il ne présentait plus de traces de tuberculose. Il prévoit désormais de retravailler la semaine prochaine après huit mois de congés maladie. « Maintenant, je peux recommencer à vivre », se réjouit-il.

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La tuberculose, autrefois connue sous le nom de « phtisie », était la plus grande cause de mortalité infectieuse avant l’arrivée du Covid-19, avec 1,5 million de personnes qui décèdent chaque année.

Environ 5% des nouveaux cas sont résistants aux antibiotiques prescrits, ce qui les rend difficiles à traiter.

Mais un nouveau régime médicamenteux, appelé BPaL parce qu’il combine les trois antibiotiques bédaquiline, prétomanide et linézolide, a été considéré comme une avancée majeure depuis son approbation par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis en 2019.

– Posologie réduite –

La recherche en 2020 a montré que le régime BPaL guérissait plus de 90% des patients, mais qu’il y avait un taux élevé d’effets secondaires liés au linézolide, notamment des douleurs nerveuses ou une dépression médullaire (une baisse de la production de cellules responsables de l’immunité).

Une étude publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine change la donne: elle démontre que la posologie du linézolide peut être réduite de moitié sans diminuer significativement l’efficacité du traitement.

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Un essai impliquant 181 participants atteints de tuberculose résistante aux médicaments a été mené en Russie, en Afrique du Sud, en Géorgie et en Moldavie – des pays où les taux de tuberculose sont élevés.

Il en ressort que si 1.200 milligrammes de linézolide sur six mois fonctionnent à 93%, ce taux se maintient à 91% quand la dose est réduite de moitié, à 600 milligrammes.

Dans cet essai, le nombre de participants atteints de neuropathie périphérique, qui provoque des douleurs nerveuses, est passé de 38% à 24%, tandis que le taux de suppression de la moelle osseuse est passé de 22% à 2%.

« C’est le début de la fin de la tuberculose pharmacorésistante », déclare à l’AFP l’auteure principale de l’étude, Francesca Conradie, de l’Université du Witwatersrand en Afrique du Sud. « Plus vous traitez rapidement la tuberculose de quelqu’un, moins il est contagieux – c’est comme le Covid à bien des égards ».

– « Avancées majeures » –

Il est en outre plus facile pour les patients de prendre BPaL: alors que les précédents traitements pouvaient impliquer 23 pilules par jour et jusqu’à 14.000 pilules au total sur deux ans, BPaL consiste pour sa part en cinq pilules par jour – moins de 750 sur six mois.

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Pour Nataliia Lytvynenko, qui a supervisé les traitements BPaL en Ukraine, la quantité plus gérable de pilules facilite la poursuite du traitement pour les patients qui ont été déplacés à cause de la guerre.

L’Organisation mondiale de la santé a fait savoir plus tôt cette année qu’elle mettrait bientôt à jour ses directives pour recommander à la plupart des patients atteints de tuberculose résistante aux médicaments d’utiliser BPaL avec 600 milligrammes de linézolide. 

Il s’agit là d’ »avancées majeures », ont souligné deux experts dans le domaine, non impliqués dans l’étude de mercredi.

Le traitement BPaL « est l’un des progrès déterminant de la recherche scientifique sur la tuberculose de ce siècle », ont ainsi écrit Guy Thwaites de l’Université britannique d’Oxford et Nguyen Viet Nhung du Programme national de lutte contre la tuberculose du Vietnam dans un éditorial du New England Journal of Medicine. 

Ces avancées surviennent alors que la pandémie de Covid avait fait craindre un certain nombre de freins dans la lutte contre la tuberculose.  

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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