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International

Les Etats-Unis s’apprêtent à interdire les importations de pétrole russe

AFP

Rompant pour la première fois le front uni avec les Européens en matière de sanctions contre la Russie, Joe Biden doit annoncer mardi une interdiction des importations aux Etats-Unis de pétrole et de gaz russe, principale source de revenus du régime de Vladimir Poutine.

Le président américain, qui subissait une intense pression politique pour prendre cette décision, a bousculé son agenda: il doit s’exprimer à 15h45 GMT pour « annoncer des actions visant à sanctionner la Russie pour sa guerre injustifiée et non provoquée » contre l’Ukraine, a fait savoir la Maison Blanche.

Ce sera, selon plusieurs médias américains, pour annoncer une interdiction des importations d’hydrocarbures russes.

La Maison Blanche avait déjà, ces derniers jours, préparé les esprits à une annonce unilatérale, marquant pour la première fois une divergence entre Occidentaux sur les sanctions à infliger à la Russie.

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« Je regarderais cela sous un jour différent des efforts coordonnés passés » en matière de sanctions, avait dit lundi la porte-parole de l’exécutif américain Jen Psaki, en insistant lourdement sur « les circonstances très différentes » pour les Américains et les Européens en matière d’hydrocarbures russes — les premiers en importent peu, quand les seconds en sont, pour certains pays, très dépendants.

Les circonstances politiques sont également très différentes: les parlementaires américains avaient commencé à préparer un projet de loi soutenu par la majorité dméocrate et l’opposition républicaine — une rareté dans un contexte d’extrême division politique aux Etats-Unis — pour interdire les importations de pétrole et de gaz russes.

– Le Brent flambe –

Joe Biden a donc décidé de leur griller la politesse, désireux peut-être d’alimenter le petit sursaut de popularité que lui donne sa gestion de la guerre en Ukraine dans les sondages.

Les approvisionnements russes représentent 40% des besoins en gaz naturel de l’Europe, et 30% environ de ses besoins en pétrole.

En revanche, seules 8% des importations américaines de brut et produits pétroliers venaient de Russie en 2021. Par ailleurs, les Etats-Unis n’importent pas de gaz russe.

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« C’est la bonne décision à prendre », a commenté, sur la chaîne CNBC, le sénateur républicain du Texas Ted Cruz. « L’étape suivante, c’est de travailler avec l’Europe pour qu’elle fasse la même chose, se sèvre du pétrole et du gaz russes. »

« Nous allons voir une augmentation des prix du carburant ici aux Etats-Unis », a prévenu, sur la chaîne CNN, le sénateur démocrate du Delaware Chris Coons, et « en Europe, ils vont voir des hausses spectaculaires. C’est le prix de la défense de la liberté et du soutien au peuple ukrainien ».

La perspective d’un embargo américain a d’ailleurs immédiatement fait flamber les cours: le Brent, référence du brut en Europe, grimpait de plus de 5% mardi, frôlant les 130 dollars le baril vers 14H30 GMT.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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