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Amérique centrale

Nicaragua: nationalisation de plusieurs universités privées

AFP

Le Parlement nicaraguayen, dominé par les partisans du président Daniel Ortega, a indiqué lundi avoir autorisé la nationalisation de plusieurs universités privées, dont l’une avait été à la pointe des manifestations du printemps 2018 contre le pouvoir.  

« L’Assemblée nationale, dans une action historique, approuve trois lois qui nationalisent les anciennes universités privées dont la personnalité juridique a été annulée », a déclaré le député Carlos López à un média électronique officiel.

Selon la décision du Parlement, contrôlé par le parti au pouvoir, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN, gauche), les nouvelles universités pourront demander le transfert – sans impôt – des actifs des universités privées qui se sont récemment vues retirer le droit de fonctionner.

Désormais, l’Université nationale polytechnique (UNP) remplacera l’emblématique Université polytechnique privée du Nicaragua (UPOLI).

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En 2018, ses étudiants avaient manifesté contre le président Daniel Ortega, ce qui a déclenché une crise politique et une répression policière  faisant 355 morts, selon les données de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). Ancien guérillero, Daniel Ortega est au pouvoir depuis 2007.

L’an dernier, 46 opposants, dont sept candidats à la présidence, ont été arrêtés avant les élections qu’il a remportées pour la quatrième fois consécutive. Depuis le 1er février, certains d’entre eux sont poursuivis et condamnés pour association de malfaiteurs. 

Le Parlement a également créé l’Université d’État Ricardo Morales Avilés, basée sur la défunte Université hispano-américaine (UHISPAM), l’Université nicaraguayenne d’études humanitaires (UNEH), l’Université populaire du Nicaragua (UPONIC) et l’Université Pablo Freire (UPF).

L’Université nationale Francisco Luis Espinoza Pineda fonctionnera de son côté avec les actifs de l’Université catholique d’agriculture tropicale sèche.

Tous ces établissements seront supervisés par le Conseil National des Universités (CNU).

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Pour le ministère de l’Intérieur, qui a demandé le retrait des licences la semaine dernière, ces universités privées n’ont pas respecté les lois en ne communiquant pas leurs situation financière et en ne rendant pas compte de l’origine de leurs fonds.

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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