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International

Des centaines de Boliviennes marchent contre les violences sexuelles

AFP

Des centaines de femmes boliviennes ont défilé lundi depuis la ville d’El Alto jusqu’à La Paz contre les violences sexuelles et pour réclamer justice pour les victimes.

« Depuis le 29 novembre 2020, date à laquelle j’ai été violée, je n’ai toujours pas obtenu justice, cela fait déjà deux ans », a déclaré Karen Mendoza, une chargée de communication de 29 ans.

« Ils nous tuent, ils nous tuent comme si nous étions des animaux! (…) Jour après jour, de plus en plus de femmes meurent et nous trouvons cela normal », s’est exclamée en larmes Beerseba Sarzuri, 27 ans, étudiante et soeur d’une victime de violences sexuelles.

A l’origine de la manifestation, l’arrestation de Richard Choque Flores, condamné pour féminicide en 2013 à trente ans de prison mais libéré en 2019. La semaine dernière, deux corps d’adolescentes disparues ont été retrouvés enterrés dans sa maison.

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La libération de Choque Flores, soupçonné par la police d’au moins 77 viols, avait à l’époque provoqué un tollé. Le juge, qui avait ordonné sa mise en liberté en dépit de l’incompressibilité de sa peine, a été interpellé et placé en détention.

Lundi, les manifestantes se sont rassemblées devant la maison du meurtrier, à El Alto, avant de marcher jusqu’au tribunal de La Paz, distant de six kilomètres.

Criant des slogans hostiles à la police, aux juges et aux procureurs, qualifiés de « corrompus », les manifestantes ont recouvert les marches du tribunal de banderoles et de graffitis en hommage aux victimes de violences de genre.

La manifestation, à laquelle participaient des proches de femmes assassinées, s’est ensuite dirigée vers le ministère de la Justice mais elle a été bloquée par un dispositif policier.

Selon les chiffres de la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPALC), la Bolivie est le pays avec le taux de féminicides le plus élevé d’Amérique du Sud. En 2021, le pays en a enregistré 108.

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International

Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.

L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.

Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.

« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.

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Amérique centrale

Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Nayib Bukele entame sa cinquième année de mandat avec un soutien historique

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».

Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.

« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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